Le chef du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, s'est déclaré mardi opposé à une alliance des formations politiques islamistes en vue des élections législatives du 10 mai en Algérie. « Toutes mes tentatives, depuis le début de mon parcours politique en 1976, pour rassembler les islamistes se sont soldées par un échec. Cela m'a fait perdre tout espoir… », a déclaré lors d'une conférence de presse M. Djaballah. Il a révélé avoir mené une trentaine d'initiatives pour réunir la mouvance islamiste. Sans résultats. M. Djaballah s'est dit en revanche prêt à « s'associer avec d'autres formations politiques pour assurer la surveillance des prochaines législatives et nouer avec elles des alliances après le scrutin en fonction de leurs résultats ». Nous croyons fort à un partenariat politique fondé sur des bases solides. Le FJD n'exclura personne », a t il affirmé.Le chef du FJD, qui s'est dit « convaincu de la victoire de son mouvement » au scrutin du 10 mai, appréhende une forte abstention lors du scrutin législatif du 10 mai prochain. « Les messages, pour le moins très forts du président de la République, destinés à la fois à l'administration et au gouvernement, doivent être accompagnés sur le terrain par davantage de garanties », a t il dit, ajoutant que « dans un pays où la justice n'est pas libre, la supervisions des élections législatives par une commission juridique est une véritable source d'inquiétude pour nous ».