Le film «Monsieur Lazhar» du réalisateur canadien Philippe Falardeau, dans lequel l'humoriste algérien Fellag interprète le personnage principal, a été projeté jeudi soir à Alger en avant-première nationale, inaugurant le programme d'activités culturelles des Journées d'expression francophone. D'une durée de 94 minutes, l'histoire du film se déroule dans une école primaire où Lazhar Bachir, un Algérien de 55 ans, réfugié politique au Canada, se voit devenir instituteur en remplaçant une maîtresse d'école qui s'est pendue dans sa classe d'enseignement, causant un traumatisme chez les petits écoliers. Adapté d'une pièce de théâtre de la dramaturge canadienne Evelyne de la Chenelière, «Monsieur Lazhar», projeté à la salle Cosmos de l'Office de Riadh El-Feth (Oref), montre un Fellag tout à fait autre, loin des personnages satiriques qu'il a l'habitude de camper dans ses one-man-show délirants ou dans certains films de cinéma. Souffrant lui-même d'une tragédie personnelle vécue en Algérie durant les années 90, Bachir Lazhar tente avec toute la sensibilité d'un homme intègre d'aider ses élèves à sortir de leur silence et à exprimer la douleur qui les habite suite au suicide de leur maîtresse... Produit en 2011, «Monsieur Lazhar» a décroché plusieurs prix lors de divers festivals internationaux de cinéma, dont le Prix du public et Prix Variety du festival du film de Locarno (Suisse, 2011), Prix spécial du jury et Prix du public au Festival international du film francophone de Namur (Belgique, 2011). Le film a représenté le Canada aux Oscars de 2012 dans la catégorie du meilleur film de langue étrangère. Les Journées d'expression francophone sont organisées du 29 au 31 mars à Alger par l'ambassade du Canada en Algérie. Le programme de cette manifestation culturelle comporte un spectacle de magie de l'Algéro-canadien Fouad Filali, fondateur de l'organisation caritative «Magiciens sans frontières», ainsi que des projections de films d'animation pour enfants. APS Soirée rock pour la fête de la guitare Beaucoup de sonorités et de rythmiques berbères Une seconde soirée dédiée au rock a été animée jeudi à Alger par le groupe Ithrane, Ali Amrane et Aminoss dans le cadre de la fête de la guitare organisée par l'Office riadh el feth (Oref) du 28 au 30 mars. Avant le concert, un master class (atelier de guitare) a été animé par Jovan Milankovitch et Noune (France) et d'autres guitaristes algériens au profit de jeunes musiciens amateurs attirés par l'événement. En ouverture du concert le groupe «Ithrane» (étoile en berbère) entre en scène. Cette troupe, constituée en 1986 par quatre frères, interprète un répertoire rock et blues qui est à la base de leur style musical. Néanmoins, le groupe introduit beaucoup de sonorités et de rythmiques berbères. Devant un public nombreux, Ali Amrane fait son entrée accompagné du jeune guitariste très apprécié Yuva. Avec des textes en Tamazight, Ali Amrane et son groupe font le tour de plusieurs styles ou le jeu de guitare peut être mis en avant. L'influence des grands groupes de rock tel que les «Pink Floyd» est très claire dans les titres interprétés par Ali Amrane qui passe avec aisance du rock à la folk, en passant par des ballades tout en laissant libre cours au talent du jeune Yuva qui se révèle être une véritable bête de scène. Le film «Monsieur Lazhar» du réalisateur canadien Philippe Falardeau, dans lequel l'humoriste algérien Fellag interprète le personnage principal, a été projeté jeudi soir à Alger en avant-première nationale, inaugurant le programme d'activités culturelles des Journées d'expression francophone. D'une durée de 94 minutes, l'histoire du film se déroule dans une école primaire où Lazhar Bachir, un Algérien de 55 ans, réfugié politique au Canada, se voit devenir instituteur en remplaçant une maîtresse d'école qui s'est pendue dans sa classe d'enseignement, causant un traumatisme chez les petits écoliers. Adapté d'une pièce de théâtre de la dramaturge canadienne Evelyne de la Chenelière, «Monsieur Lazhar», projeté à la salle Cosmos de l'Office de Riadh El-Feth (Oref), montre un Fellag tout à fait autre, loin des personnages satiriques qu'il a l'habitude de camper dans ses one-man-show délirants ou dans certains films de cinéma. Souffrant lui-même d'une tragédie personnelle vécue en Algérie durant les années 90, Bachir Lazhar tente avec toute la sensibilité d'un homme intègre d'aider ses élèves à sortir de leur silence et à exprimer la douleur qui les habite suite au suicide de leur maîtresse... Produit en 2011, «Monsieur Lazhar» a décroché plusieurs prix lors de divers festivals internationaux de cinéma, dont le Prix du public et Prix Variety du festival du film de Locarno (Suisse, 2011), Prix spécial du jury et Prix du public au Festival international du film francophone de Namur (Belgique, 2011). Le film a représenté le Canada aux Oscars de 2012 dans la catégorie du meilleur film de langue étrangère. Les Journées d'expression francophone sont organisées du 29 au 31 mars à Alger par l'ambassade du Canada en Algérie. Le programme de cette manifestation culturelle comporte un spectacle de magie de l'Algéro-canadien Fouad Filali, fondateur de l'organisation caritative «Magiciens sans frontières», ainsi que des projections de films d'animation pour enfants. APS Soirée rock pour la fête de la guitare Beaucoup de sonorités et de rythmiques berbères Une seconde soirée dédiée au rock a été animée jeudi à Alger par le groupe Ithrane, Ali Amrane et Aminoss dans le cadre de la fête de la guitare organisée par l'Office riadh el feth (Oref) du 28 au 30 mars. Avant le concert, un master class (atelier de guitare) a été animé par Jovan Milankovitch et Noune (France) et d'autres guitaristes algériens au profit de jeunes musiciens amateurs attirés par l'événement. En ouverture du concert le groupe «Ithrane» (étoile en berbère) entre en scène. Cette troupe, constituée en 1986 par quatre frères, interprète un répertoire rock et blues qui est à la base de leur style musical. Néanmoins, le groupe introduit beaucoup de sonorités et de rythmiques berbères. Devant un public nombreux, Ali Amrane fait son entrée accompagné du jeune guitariste très apprécié Yuva. Avec des textes en Tamazight, Ali Amrane et son groupe font le tour de plusieurs styles ou le jeu de guitare peut être mis en avant. L'influence des grands groupes de rock tel que les «Pink Floyd» est très claire dans les titres interprétés par Ali Amrane qui passe avec aisance du rock à la folk, en passant par des ballades tout en laissant libre cours au talent du jeune Yuva qui se révèle être une véritable bête de scène.