Un cocktail à base de glucose, insuline et potassium permettrait de réduire de moitié les risques d'arrêt cardiaque. Un cocktail à base de glucose, insuline et potassium permettrait de réduire de moitié les risques d'arrêt cardiaque. En effet selon une étude américaine, une injection avant diagnostic permettrait de réduire de moitié les risques d'arrêt cardiaque. Grâce à un cocktail de glucose, insuline et potassium (GIP), les risques d'arrêt du cœur pourraient être limités. L'étude a été publiée dans le Journal of the American Medical Association (Jama). Le docteur Harry Selker, directeur de l'Institut de recherche clinique au centre médical Tufts à Boston, principal co-auteur de cette étude détaille : "Faire une telle injection immédiatement au domicile (de la personne) ou dans l'ambulance en route vers l'hôpital, et avant même que le diagnostic soit complètement établi, aide à réduire l'ampleur des attaques cardiaques et diminue de moitié le risque d'un arrêt du coeur ou de décès par rapport aux patients traités avec un placebo". Pour cet essai clinique, les chercheurs ont formé des ambulanciers dans 33 services d'urgence de 13 villes des Etats-Unis à administrer le cocktail GIP. Un électrocardiogramme permet de détecter un infarctus ou son imminence. Selon le Dr Selcker, "les syndromes coronariens aigus représentent la première cause de décès aux Etats-Unis et ce cocktail est un traitement très bon marché - 50 dollars- qui semble prometteur pour réduire ce taux de mortalité. Dans la mesure où cet essai clinique est le premier à démontrer que ce cocktail GIP est efficace quand il est utilisé par des ambulanciers au quotidien, ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour le traitement des attaques cardiaques". Une injection de GIP permet de réduire l'étendue des dommages subis par les tissus du muscle cardiaque, sans pour autant empêcher l'infarctus. Les résultats montrent que seulement 2% en moyenne de ces tissus ont été détruits chez les personnes traitées avec une injection de GIP, contre 10% dans le groupe témoin. Pour une meilleure prise en charge des AVC L'équipe du professeur Amarenco de l'hôpital Bichat de Paris a, de son côté, mis au point une technique de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, permettant une réponse rapide à l'urgence et un très bon taux de guérison. L'étude réalisée a abouti au développement d'un nouveau traitement, consistant en l'administration de deux traitements. Le premier consiste en l'injection d'altéplase par intraveineuse au pli du coude. La seconde phase consiste à délivrer le même produit au niveau du caillot sanguin par micro-cathéter posé au niveau de l'artère fémorale. La combinaison des deux traitements doit être réalisée moins de trois heures après les premiers symptômes. Les deux phases sont pratiquées en même temps. Si le caillot n'est pas totalement dissous après la procédure complète, le neurologue peut retirer le caillot grâce à un "lasso" placé au bout du cathéter. Quand le cathéter est retiré, il emporte avec lui le caillot. L'AVC est la troisième cause de mortalité dans le monde et la première cause de handicap acquis chez l'adulte. En effet selon une étude américaine, une injection avant diagnostic permettrait de réduire de moitié les risques d'arrêt cardiaque. Grâce à un cocktail de glucose, insuline et potassium (GIP), les risques d'arrêt du cœur pourraient être limités. L'étude a été publiée dans le Journal of the American Medical Association (Jama). Le docteur Harry Selker, directeur de l'Institut de recherche clinique au centre médical Tufts à Boston, principal co-auteur de cette étude détaille : "Faire une telle injection immédiatement au domicile (de la personne) ou dans l'ambulance en route vers l'hôpital, et avant même que le diagnostic soit complètement établi, aide à réduire l'ampleur des attaques cardiaques et diminue de moitié le risque d'un arrêt du coeur ou de décès par rapport aux patients traités avec un placebo". Pour cet essai clinique, les chercheurs ont formé des ambulanciers dans 33 services d'urgence de 13 villes des Etats-Unis à administrer le cocktail GIP. Un électrocardiogramme permet de détecter un infarctus ou son imminence. Selon le Dr Selcker, "les syndromes coronariens aigus représentent la première cause de décès aux Etats-Unis et ce cocktail est un traitement très bon marché - 50 dollars- qui semble prometteur pour réduire ce taux de mortalité. Dans la mesure où cet essai clinique est le premier à démontrer que ce cocktail GIP est efficace quand il est utilisé par des ambulanciers au quotidien, ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour le traitement des attaques cardiaques". Une injection de GIP permet de réduire l'étendue des dommages subis par les tissus du muscle cardiaque, sans pour autant empêcher l'infarctus. Les résultats montrent que seulement 2% en moyenne de ces tissus ont été détruits chez les personnes traitées avec une injection de GIP, contre 10% dans le groupe témoin. Pour une meilleure prise en charge des AVC L'équipe du professeur Amarenco de l'hôpital Bichat de Paris a, de son côté, mis au point une technique de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, permettant une réponse rapide à l'urgence et un très bon taux de guérison. L'étude réalisée a abouti au développement d'un nouveau traitement, consistant en l'administration de deux traitements. Le premier consiste en l'injection d'altéplase par intraveineuse au pli du coude. La seconde phase consiste à délivrer le même produit au niveau du caillot sanguin par micro-cathéter posé au niveau de l'artère fémorale. La combinaison des deux traitements doit être réalisée moins de trois heures après les premiers symptômes. Les deux phases sont pratiquées en même temps. Si le caillot n'est pas totalement dissous après la procédure complète, le neurologue peut retirer le caillot grâce à un "lasso" placé au bout du cathéter. Quand le cathéter est retiré, il emporte avec lui le caillot. L'AVC est la troisième cause de mortalité dans le monde et la première cause de handicap acquis chez l'adulte.