L'affaire El Khalifa Bank revient devant la cour de Blida. Les accusés dans l'affaire de la caisse principale d'El Khalifa Bank, jugés par le tribunal criminel de Blida en 2007, et dont la Cour suprême a accepté le pourvoi en cassation, seront rejugés par la cour de Blida qui programmera cette affaire «dès la réception du dossier», a indiqué à l'APS le procureur général près la cour de Blida, Bacha Boumediene. L'affaire El Khalifa Bank revient devant la cour de Blida. Les accusés dans l'affaire de la caisse principale d'El Khalifa Bank, jugés par le tribunal criminel de Blida en 2007, et dont la Cour suprême a accepté le pourvoi en cassation, seront rejugés par la cour de Blida qui programmera cette affaire «dès la réception du dossier», a indiqué à l'APS le procureur général près la cour de Blida, Bacha Boumediene. Ce dernier précise que l'affaire sera jugée «sans attendre l'extradition du principal accusé». L'affaire sera programmée «dès la réception du dossier», a-t-il déclaré, expliquant que cette dernière «ne peut en aucun cas être programmée pour la session criminelle en cours qui se termine le 16 mai 2012». Selon le magistrat «aucune priorité et aucune attention particulière ne seront accordées à cette affaire» qui, a-t-il dit, «suivra l'ordre chronologique des affaires». Rappelons que la Cour suprême a rendu son délibéré, en janvier dernier, dans l'affaire El Khalifa Bank, en validant le pourvoi en cassation introduit par la défense. La Cour suprême a accepté 54 pourvois en cassation introduits par le ministère public ainsi que 24 autres introduits par les accusés eux-mêmes, soit un total de 78 pourvois en cassation acceptés par cette instance. Dix-sept autres accusés se sont désistés de leurs pourvois en cassation. Cette décision permet l'ouverture d'un nouveau procès devant la cour de Blida dont la date n'a pas encore été arrêtée. Le procès reprend donc à zéro, toujours sans la présence du principal acteur de cette affaire, en attente d'extradition de Grande-Bretagne. Rappelons aussi qu'Abdelmoumen Khalifa, réfugié à Londres depuis 2003, a introduit un recours auprès de la Cour suprême du Royaume-Uni contre la décision de son extradition en Algérie. Arrêté en mars 2007 dans la capitale britannique, il a été jugé en juin 2009 par le tribunal de Westminster qui a donné son feu vert pour son extradition en Algérie. Seulement, selon la législation britannique, il appartient au ministre de l'Intérieur de l'ordonner ou pas. Ce dernier, après plusieurs reports, a fini par autoriser l'extradition de l'ex-milliardaire déchu qui a fait appel devant la Cour suprême britannique. Cette dernière est la plus haute juridiction en Grande-Bretagne et ses décisions sont définitives. Il faut savoir que 94 personnes avaient comparu en 2007 pendant près d'un mois devant le tribunal criminel de Blida dans le cadre de cette affaire. Des peines allant jusqu'à la perpétuité avaient été prononcées à l'encontre des principaux accusés, dont Rafik Abdelmoumen Khalifa, condamné par contumace. Les accusés avaient été jugés notamment pour les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents officiels. Il reste que la date du procès n'est pas encore fixée. Le dossier de l'affaire El Khalifa Bank se trouve actuellement au niveau du parquet de la Cour suprême. Le procureur général a souligné, néanmoins, que "si le rôle le permet, l'affaire sera programmée pour la prochaine session criminelle". Ils seront donc 78 personnes sur les 104 accusés ayant comparu et jugés à comparaître de nouveau devant la cour de Blida. Pour les autres accusés jugés définitivement, soit pour n'avoir pas introduit un pourvoi en cassation devant la Cour suprême ou parce que cette dernière a refusé leur requête, ils comparaîtront, en tant que témoins, devant le tribunal criminel qui rejugera l'affaire, a explique le procureur général. Des peines, allant jusqu'à la perpétuité avaient été prononcées à l'encontre des principaux accusés, dont le responsable du groupe Khalifa, Abdelmoumène Rafik Khalifa. Les accusés avaient été jugés notamment pour les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents officiels. Ce dernier précise que l'affaire sera jugée «sans attendre l'extradition du principal accusé». L'affaire sera programmée «dès la réception du dossier», a-t-il déclaré, expliquant que cette dernière «ne peut en aucun cas être programmée pour la session criminelle en cours qui se termine le 16 mai 2012». Selon le magistrat «aucune priorité et aucune attention particulière ne seront accordées à cette affaire» qui, a-t-il dit, «suivra l'ordre chronologique des affaires». Rappelons que la Cour suprême a rendu son délibéré, en janvier dernier, dans l'affaire El Khalifa Bank, en validant le pourvoi en cassation introduit par la défense. La Cour suprême a accepté 54 pourvois en cassation introduits par le ministère public ainsi que 24 autres introduits par les accusés eux-mêmes, soit un total de 78 pourvois en cassation acceptés par cette instance. Dix-sept autres accusés se sont désistés de leurs pourvois en cassation. Cette décision permet l'ouverture d'un nouveau procès devant la cour de Blida dont la date n'a pas encore été arrêtée. Le procès reprend donc à zéro, toujours sans la présence du principal acteur de cette affaire, en attente d'extradition de Grande-Bretagne. Rappelons aussi qu'Abdelmoumen Khalifa, réfugié à Londres depuis 2003, a introduit un recours auprès de la Cour suprême du Royaume-Uni contre la décision de son extradition en Algérie. Arrêté en mars 2007 dans la capitale britannique, il a été jugé en juin 2009 par le tribunal de Westminster qui a donné son feu vert pour son extradition en Algérie. Seulement, selon la législation britannique, il appartient au ministre de l'Intérieur de l'ordonner ou pas. Ce dernier, après plusieurs reports, a fini par autoriser l'extradition de l'ex-milliardaire déchu qui a fait appel devant la Cour suprême britannique. Cette dernière est la plus haute juridiction en Grande-Bretagne et ses décisions sont définitives. Il faut savoir que 94 personnes avaient comparu en 2007 pendant près d'un mois devant le tribunal criminel de Blida dans le cadre de cette affaire. Des peines allant jusqu'à la perpétuité avaient été prononcées à l'encontre des principaux accusés, dont Rafik Abdelmoumen Khalifa, condamné par contumace. Les accusés avaient été jugés notamment pour les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents officiels. Il reste que la date du procès n'est pas encore fixée. Le dossier de l'affaire El Khalifa Bank se trouve actuellement au niveau du parquet de la Cour suprême. Le procureur général a souligné, néanmoins, que "si le rôle le permet, l'affaire sera programmée pour la prochaine session criminelle". Ils seront donc 78 personnes sur les 104 accusés ayant comparu et jugés à comparaître de nouveau devant la cour de Blida. Pour les autres accusés jugés définitivement, soit pour n'avoir pas introduit un pourvoi en cassation devant la Cour suprême ou parce que cette dernière a refusé leur requête, ils comparaîtront, en tant que témoins, devant le tribunal criminel qui rejugera l'affaire, a explique le procureur général. Des peines, allant jusqu'à la perpétuité avaient été prononcées à l'encontre des principaux accusés, dont le responsable du groupe Khalifa, Abdelmoumène Rafik Khalifa. Les accusés avaient été jugés notamment pour les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents officiels.