Lors du colloque organisé à Marseille les 30, 31 mars et 1er avril autour du thème : «La guerre d'Algérie, cinquante ans après», plusieurs personnalités historiques ont pris part à cet événement. Parmi elles, la moudjahida Zohra Drif qui est revenue sur cette manifestation pour la dénoncer hier sur les ondes de la radio algérienne chaîne III. La moudjahida a été surprise d'assister à un colloque visant «délégitimer» la guerre de Libération nationale, en mettant sur le "même pied d'égalité l'occupant et l'occupé", s'insurge-t-elle. Mme Drif Bitat a ainsi été étonnée de voir un colloque censé être une occasion pour rassembler des intellectuels de manière objective et scientifique en se penchant sur cet épisode de l'histoire de l'Algérie et de la France et aller vers une discussion approfondie sur ce sujet. Mais malheureusement la moudjahida a constaté que l'objectif de ce colloque avait une autre visée. D'autant plus, que durant la tenue du colloque il y avait «un courant qui essayait d'inverser les choses et où la victime doit demander pardon à son bourreau (...), et tenter ainsi de justifier des positions et des politiques en relations avec des intérêts et enjeux réels qui agitent aujourd'hui le monde». «On veut enlever à notre guerre de libération son caractère juste et légitime», a-t-elle relevé, rappelant que la Révolution algérienne a marqué l'histoire et impulsé le mouvement de libération des peuples de par le monde. La moudjahida a été désolée de voir «le glissement qui a eu lieu lors du colloque organisé à Marseille qui a mis sur le même pied d'égalité l'occupant et l'occupé, l'oppresseur et l'opprimé». Mme Drif Bitat a tenu à réitérer sa position a défendre l'Algérie et sa guerre de libération en soulignant à cet égard, que «l'histoire, que personne ne peut effacer ou occulter, retiendra que la France a commis des crimes contre l'humanité en Algérie depuis 1830». La France coloniale a commis un «génocide caractérisé en Algérie et a appliqué un système raciste et de déculturation sur le peuple algérien, dépossédé de ses biens et dépourvu de ses droits», a-t-elle ajouté. «Un génocide et des crimes contre l'humanité ont été commis par la France en Algérie. Elle (la France) doit reconnaître tout ceci», a-t-elle insisté. Avec la commémoration de cet événement, l'intervenante a été surprise de voir que «50 ans après l'indépendance, les choses ne sont pas assez claires». Elle lance alors un appel à «recommencer ensemble à écrire cette page de l'histoire. Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas épuisé, étudié et tiré les leçons de ce qu'a été la colonisation». Lors du colloque organisé à Marseille les 30, 31 mars et 1er avril autour du thème : «La guerre d'Algérie, cinquante ans après», plusieurs personnalités historiques ont pris part à cet événement. Parmi elles, la moudjahida Zohra Drif qui est revenue sur cette manifestation pour la dénoncer hier sur les ondes de la radio algérienne chaîne III. La moudjahida a été surprise d'assister à un colloque visant «délégitimer» la guerre de Libération nationale, en mettant sur le "même pied d'égalité l'occupant et l'occupé", s'insurge-t-elle. Mme Drif Bitat a ainsi été étonnée de voir un colloque censé être une occasion pour rassembler des intellectuels de manière objective et scientifique en se penchant sur cet épisode de l'histoire de l'Algérie et de la France et aller vers une discussion approfondie sur ce sujet. Mais malheureusement la moudjahida a constaté que l'objectif de ce colloque avait une autre visée. D'autant plus, que durant la tenue du colloque il y avait «un courant qui essayait d'inverser les choses et où la victime doit demander pardon à son bourreau (...), et tenter ainsi de justifier des positions et des politiques en relations avec des intérêts et enjeux réels qui agitent aujourd'hui le monde». «On veut enlever à notre guerre de libération son caractère juste et légitime», a-t-elle relevé, rappelant que la Révolution algérienne a marqué l'histoire et impulsé le mouvement de libération des peuples de par le monde. La moudjahida a été désolée de voir «le glissement qui a eu lieu lors du colloque organisé à Marseille qui a mis sur le même pied d'égalité l'occupant et l'occupé, l'oppresseur et l'opprimé». Mme Drif Bitat a tenu à réitérer sa position a défendre l'Algérie et sa guerre de libération en soulignant à cet égard, que «l'histoire, que personne ne peut effacer ou occulter, retiendra que la France a commis des crimes contre l'humanité en Algérie depuis 1830». La France coloniale a commis un «génocide caractérisé en Algérie et a appliqué un système raciste et de déculturation sur le peuple algérien, dépossédé de ses biens et dépourvu de ses droits», a-t-elle ajouté. «Un génocide et des crimes contre l'humanité ont été commis par la France en Algérie. Elle (la France) doit reconnaître tout ceci», a-t-elle insisté. Avec la commémoration de cet événement, l'intervenante a été surprise de voir que «50 ans après l'indépendance, les choses ne sont pas assez claires». Elle lance alors un appel à «recommencer ensemble à écrire cette page de l'histoire. Nous ne pouvons rien faire tant que nous n'avons pas épuisé, étudié et tiré les leçons de ce qu'a été la colonisation».