Des banquiers et économistes français, américains et africains ont publié une lettre ouverte pour recommander la candidature de Ngozi Okonjo Iweala à la présidence de la Banque mondiale, dont l'élection aura lieu dans deux semaines. Des banquiers et économistes français, américains et africains ont publié une lettre ouverte pour recommander la candidature de Ngozi Okonjo Iweala à la présidence de la Banque mondiale, dont l'élection aura lieu dans deux semaines. Estimant que les critères du mérite et de la compétence doivent primer sur la nationalité, ils affirment que l'actuelle ministre des Finances du Nigeria est la personne qui correspond le mieux au profil recherché, vantant «ses qualifications exceptionnelles». Parmi ces signataires, l'ancien directeur général de l'Agence française de développement Jean-Michel Severino. Plusieurs anciens haut-dirigeants de l'institution ont également apporté leur soutien à cette candidature, parmi eux le Français François Bourguignon ex-économiste en chef, ou le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Mustapha Nabli, ex-président pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. D'autres Français ont signé cette lettre : Uri Dadush, Olivier Lafourcade, Philippe Liétard, Serge Michailof, Maryvonne Plessis-Fraissard, Jean-Louis Sarbib ou encore Karl Voltaire. Du côté africain, on remarquera naturellement, parmi les soutiens de Ngozi Okonjo Iweala, le très respecté Sanusi Lamido, gouverneur de la banque centrale nigériane. Malgré ces marques d'estime et cette mobilisation, il est peu probable que les Etats-Unis renoncent à ce poste clé qu'ils se sont toujours octroyés. D'autant moins que la bataille électorale pour la Maison Blanche ne devrait pas favoriser une telle audace de la part du président Obama. Estimant que les critères du mérite et de la compétence doivent primer sur la nationalité, ils affirment que l'actuelle ministre des Finances du Nigeria est la personne qui correspond le mieux au profil recherché, vantant «ses qualifications exceptionnelles». Parmi ces signataires, l'ancien directeur général de l'Agence française de développement Jean-Michel Severino. Plusieurs anciens haut-dirigeants de l'institution ont également apporté leur soutien à cette candidature, parmi eux le Français François Bourguignon ex-économiste en chef, ou le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Mustapha Nabli, ex-président pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. D'autres Français ont signé cette lettre : Uri Dadush, Olivier Lafourcade, Philippe Liétard, Serge Michailof, Maryvonne Plessis-Fraissard, Jean-Louis Sarbib ou encore Karl Voltaire. Du côté africain, on remarquera naturellement, parmi les soutiens de Ngozi Okonjo Iweala, le très respecté Sanusi Lamido, gouverneur de la banque centrale nigériane. Malgré ces marques d'estime et cette mobilisation, il est peu probable que les Etats-Unis renoncent à ce poste clé qu'ils se sont toujours octroyés. D'autant moins que la bataille électorale pour la Maison Blanche ne devrait pas favoriser une telle audace de la part du président Obama.