La flambée des prix des fruits et légumes, de ces deux derniers mois, a créé un désagrément sans précédent au sein des consommateurs vis-à-vis de leur pouvoir d'achat. C'est pourquoi, la lutte contre le commerce illicite, que ce soit sur les marchés de gros ou de détail, est la mission des pouvoirs publics. De ce fait, et dans l'objectif d'organiser les marchés, surtout ceux de gros, "un décret exécutif fixant les conditions et modalités d'implantation, d'organisation et de fonctionnement des espaces commerciaux, ainsi que l'exercice de certaines activités commerciales, publié récemment au Journal officiel, va mieux organiser les transactions commerciales à travers notamment la lettre d'accompagnement que l'agriculteur doit remettre désormais au mandataire afin d'assurer la traçabilité du produit", a fait savoir, à ce propos à l'APS, M. Amara Bousshaba, directeur de l'organisation des marchés, des activités commerciales et des professions régulées. Et pour mieux gérer la situation incontrôlée du marché, et mettre un terme aux commerçants occasionnels, qui provoquent une anarchie sur la stabilité des prix, M. Bousshaba prévoit, en fait, que cette mesure va contribuer à lutter contre la multiplication des intermédiaires qui opèrent dans le circuit de distribution des fruits et légumes, qui est la cause essentielle de l'augmentationdes prix de ces dernières semaines. En effet, les commerçants détiendront d'un document, appelé lettre d'accompagnement, qui contient également, le nom ou la raison sociale du fournisseur, la nature et la quantité des fruits, des légumes et des produits de la pêche ainsi que la date et le lieu de chargement et de déchargement. Cette nouvelle réglementation, selon M. Boushaba, a pour objectif, également, de «réguler le marché de façon pérenne et globale en assainissant les circuits de distribution dans les marchés de gros, de détail et au niveau des grandes surfaces». Objectif recherché : un marché mieux organisé, qui va offrir, par la suite, des transactions commerciales plus transparentes. «Le nouveau décret va faciliter les opérations de contrôle des marchés des fruits et légumes», a souligné M. Boushaba. Cependant, ce responsable a expliqué que cette hausse des prix a été déclenchée en février dernier, marqué par des intempéries qui ont touché plusieurs wilayas du nord du pays parmi lesquelles des wilayas à vocation agricole. Depuis des semaines, les prix de tous les légumes et fruits, la pomme de terre en tête, ont gardé leur tendance haussière dans plusieurs marchés de fruits et légumes d'Alger-Centre. A titre d'exemple, Le prix du kilo de pomme de terre oscille toujours entre 90 et 100 DA, même cas pour les produits agricoles de saison comme les petits pois et les artichauts. Le petit pois est cédé à 70 voire à 90 DA, selon la qualité et le calibre, tandis que l'artichaut est vendu à 70 DA le kilo. Quant à la tomate, elle est vendue jusqu'à 150 DA/kg, soit plus du double de son prix ces dernières semaines sur les marchés de la capitale, alors que le prix des haricots verts dépasse les 200 DA, et atteint parfois 280 DA le kg. Enfin, la régulation des marchés de gros et même de détail, est l'opportunité pour les autorités concernées, de mieux contrôler les prix des fruits et légumes. Il est utile de signaler que les dernières statistiques montrent qu'il existe en Algérie 1.597 marchés dont 43 dédiés au commerce de gros de fruits et de légumes et 654 de détail et 623 sont des marchés hebdomadaires, mais mal répartis à travers le territoire national surtout pour «les marchés de gros». La flambée des prix des fruits et légumes, de ces deux derniers mois, a créé un désagrément sans précédent au sein des consommateurs vis-à-vis de leur pouvoir d'achat. C'est pourquoi, la lutte contre le commerce illicite, que ce soit sur les marchés de gros ou de détail, est la mission des pouvoirs publics. De ce fait, et dans l'objectif d'organiser les marchés, surtout ceux de gros, "un décret exécutif fixant les conditions et modalités d'implantation, d'organisation et de fonctionnement des espaces commerciaux, ainsi que l'exercice de certaines activités commerciales, publié récemment au Journal officiel, va mieux organiser les transactions commerciales à travers notamment la lettre d'accompagnement que l'agriculteur doit remettre désormais au mandataire afin d'assurer la traçabilité du produit", a fait savoir, à ce propos à l'APS, M. Amara Bousshaba, directeur de l'organisation des marchés, des activités commerciales et des professions régulées. Et pour mieux gérer la situation incontrôlée du marché, et mettre un terme aux commerçants occasionnels, qui provoquent une anarchie sur la stabilité des prix, M. Bousshaba prévoit, en fait, que cette mesure va contribuer à lutter contre la multiplication des intermédiaires qui opèrent dans le circuit de distribution des fruits et légumes, qui est la cause essentielle de l'augmentationdes prix de ces dernières semaines. En effet, les commerçants détiendront d'un document, appelé lettre d'accompagnement, qui contient également, le nom ou la raison sociale du fournisseur, la nature et la quantité des fruits, des légumes et des produits de la pêche ainsi que la date et le lieu de chargement et de déchargement. Cette nouvelle réglementation, selon M. Boushaba, a pour objectif, également, de «réguler le marché de façon pérenne et globale en assainissant les circuits de distribution dans les marchés de gros, de détail et au niveau des grandes surfaces». Objectif recherché : un marché mieux organisé, qui va offrir, par la suite, des transactions commerciales plus transparentes. «Le nouveau décret va faciliter les opérations de contrôle des marchés des fruits et légumes», a souligné M. Boushaba. Cependant, ce responsable a expliqué que cette hausse des prix a été déclenchée en février dernier, marqué par des intempéries qui ont touché plusieurs wilayas du nord du pays parmi lesquelles des wilayas à vocation agricole. Depuis des semaines, les prix de tous les légumes et fruits, la pomme de terre en tête, ont gardé leur tendance haussière dans plusieurs marchés de fruits et légumes d'Alger-Centre. A titre d'exemple, Le prix du kilo de pomme de terre oscille toujours entre 90 et 100 DA, même cas pour les produits agricoles de saison comme les petits pois et les artichauts. Le petit pois est cédé à 70 voire à 90 DA, selon la qualité et le calibre, tandis que l'artichaut est vendu à 70 DA le kilo. Quant à la tomate, elle est vendue jusqu'à 150 DA/kg, soit plus du double de son prix ces dernières semaines sur les marchés de la capitale, alors que le prix des haricots verts dépasse les 200 DA, et atteint parfois 280 DA le kg. Enfin, la régulation des marchés de gros et même de détail, est l'opportunité pour les autorités concernées, de mieux contrôler les prix des fruits et légumes. Il est utile de signaler que les dernières statistiques montrent qu'il existe en Algérie 1.597 marchés dont 43 dédiés au commerce de gros de fruits et de légumes et 654 de détail et 623 sont des marchés hebdomadaires, mais mal répartis à travers le territoire national surtout pour «les marchés de gros».