Ahmed Ben Bella, le premier président de l'Algérie indépendante, a été inhumé hier au cimetière El Alia, à Alger. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a assisté à l'enterrement en compagnie de hauts responsables de l'Etat, de personnalités politiques et de délégations étrangères venues rendre un dernier hommage au défunt. Ahmed Ben Bella, le premier président de l'Algérie indépendante, a été inhumé hier au cimetière El Alia, à Alger. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a assisté à l'enterrement en compagnie de hauts responsables de l'Etat, de personnalités politiques et de délégations étrangères venues rendre un dernier hommage au défunt. Le cimetière d'El Alia était plein de monde. Une foule nombreuse a, en effet, accompagné le défunt à sa dernière demeure. C'est à partir de midi et sous une pluie battante que des dizaines de personnes ont commencé à affluer vers le cimetière. Une foule qui grossissait au fur et à mesure. Beaucoup de figures connues étaient présentes hier, pour rendre un dernier hommage au défunt. En effet des membres du gouvernement ont marqué leur présence, comme ce fut le cas pour Amar Tou, ministre des Transports et Youcef Youcefi, ministre de l'Energie et des Mines qui attendaient parmi la foule l'arrivée du cortège funèbre. D'anciens Chefs du gouvernement étaient également visibles. Mouloud Hamrouche, Belaid Abdesselam et Mokdad Sifi, pour ne citer que ceux-là, ont tenu a assister à l'enterrement de celui qui fut, de 1963 à 1965, président de la République. D'anciens ministres, à l'exemple de Nadir Hmimid et Ali Haroun, étaient également parmi la foule nombreuse. Sidi Saïd, le secrétaire général de l'UGTA, Farouk Ksentini, le président de la Commission consultative pour la défense et la promotion des droits de l'homme, Ou Kamal Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République, avaient des mines tristes. En plus des officiels ou des personnalités connues, de simples citoyens ont eux aussi tenu à rendre un dernier hommage au défunt «C'était quand même notre président et à l'époque on l'aimait beaucoup», nous dira une femme d'un certain âge. L'attente de l'arrivée du cortège funèbre commençait à être longue. Car ce n'est qu'à 15h que le cortège funèbre, qui s'est ébranlé du Palais du Peuple, est arrivé au cimetière. La dépouille mortelle du défunt Ahmed Ben Bella, drapée de l'emblème national et entourée de gerbes de fleurs, est transportée sur un véhicule militaire découvert. Un détachement de la Garde republication lui a rendu les honneurs alors que les portes du cimetière, qui étaient jusque-là fermées, furent ouvertes pour tout le monde. Des centaines de personnes ont pu donc assister à l'enterrement aux cris d'Allah Akbar et des youyous de femmes, certainement d'anciennes moudjahidates. Dans son oraison funèbre, le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a rendu un vibrant hommage à ce grand militant, non seulement de la cause nationale, mais aussi de toutes les causes justes dans le monde. Cherif Abbas a, en effet, rappelé le rôle joué par Ben Bella dans la libération du continent africain. «Vous étiez un grand moudjahid et un des fidèles fils de l'Algérie», dira le ministre des Moudjahidine avant d'ajouter : «Aujourd'hui l'Algérie entière fait ses adieux a un de ses fils qui se sont sacrifiés pour leur pays». Le cimetière d'El Alia était plein de monde. Une foule nombreuse a, en effet, accompagné le défunt à sa dernière demeure. C'est à partir de midi et sous une pluie battante que des dizaines de personnes ont commencé à affluer vers le cimetière. Une foule qui grossissait au fur et à mesure. Beaucoup de figures connues étaient présentes hier, pour rendre un dernier hommage au défunt. En effet des membres du gouvernement ont marqué leur présence, comme ce fut le cas pour Amar Tou, ministre des Transports et Youcef Youcefi, ministre de l'Energie et des Mines qui attendaient parmi la foule l'arrivée du cortège funèbre. D'anciens Chefs du gouvernement étaient également visibles. Mouloud Hamrouche, Belaid Abdesselam et Mokdad Sifi, pour ne citer que ceux-là, ont tenu a assister à l'enterrement de celui qui fut, de 1963 à 1965, président de la République. D'anciens ministres, à l'exemple de Nadir Hmimid et Ali Haroun, étaient également parmi la foule nombreuse. Sidi Saïd, le secrétaire général de l'UGTA, Farouk Ksentini, le président de la Commission consultative pour la défense et la promotion des droits de l'homme, Ou Kamal Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République, avaient des mines tristes. En plus des officiels ou des personnalités connues, de simples citoyens ont eux aussi tenu à rendre un dernier hommage au défunt «C'était quand même notre président et à l'époque on l'aimait beaucoup», nous dira une femme d'un certain âge. L'attente de l'arrivée du cortège funèbre commençait à être longue. Car ce n'est qu'à 15h que le cortège funèbre, qui s'est ébranlé du Palais du Peuple, est arrivé au cimetière. La dépouille mortelle du défunt Ahmed Ben Bella, drapée de l'emblème national et entourée de gerbes de fleurs, est transportée sur un véhicule militaire découvert. Un détachement de la Garde republication lui a rendu les honneurs alors que les portes du cimetière, qui étaient jusque-là fermées, furent ouvertes pour tout le monde. Des centaines de personnes ont pu donc assister à l'enterrement aux cris d'Allah Akbar et des youyous de femmes, certainement d'anciennes moudjahidates. Dans son oraison funèbre, le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a rendu un vibrant hommage à ce grand militant, non seulement de la cause nationale, mais aussi de toutes les causes justes dans le monde. Cherif Abbas a, en effet, rappelé le rôle joué par Ben Bella dans la libération du continent africain. «Vous étiez un grand moudjahid et un des fidèles fils de l'Algérie», dira le ministre des Moudjahidine avant d'ajouter : «Aujourd'hui l'Algérie entière fait ses adieux a un de ses fils qui se sont sacrifiés pour leur pays».