Le premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, a été inhumé, hier, après la prière du dohr au carré des Martyrs d'El-Alia à Alger. La dépouille du défunt, décédé la veille à l'âge de 96 ans, a été exposée au Palais du Peuple afin de permettre aux membres des corps constitués et à la population de se recueillir à sa mémoire. Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le chef de l'Etat a affirmé qu'avec la disparition d'Ahmed Ben Bella, "l'Algérie perd l'un de ses grands hommes et un des sages dirigeants africains". "Les grands Hommes nous quittent mais leur souvenir demeure éternel (…) C'est avec affliction et résignation devant la volonté de Dieu que j'appose ces mots qui ne sauront exprimer mon profond chagrin tentant ainsi de me consoler et de consoler l'Algérie en cette douloureuse circonstance», a écrit Abdelaziz Bouteflika. Une perte pour la fraternité maghrébine Les dirigeants des pays du Maghreb se sont rendus à Alger pour rendre un dernier hommage et assister aux funérailles du premier président de l'Algérie indépendante. Le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances au président Bouteflika, selon l'agence marocaine de presse MAP. Le chef de l'Etat nigérian, Goodluck Jonathan a pour sa part salué l' "immense courage, l'audace dans la recherche de la liberté" du président Ben Bella qui lui ont assuré "une place éternelle dans le panthéon des héros de la libération de l'Afrique". Le président tunisien, Mohamed Moncef Marzouki, qui s'est recueilli hier, à Alger, à la mémoire d'Ahmed Ben Bella a rendu un dernier hommage au défunt Ahmed Ben Bella, en présence du Premier ministre tunisien. Le Chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, lui aussi a rendu hier au Palais du Peuple (Alger) un dernier hommage au premier président de l'Algérie indépendante, avant des funérailles nationales prévues au Carré des Martyrs du cimetière El Alia après la grande prière du vendredi. Abdelilah Benkirane, représentait le souverain marocain, le roi Mohamed VI, aux obsèques du président Ahmed Ben Bella. Le Premier ministre mauritanien, Moulay Oulad Mohamed El Aghdas, est arrivé hier, matin à Alger pour assister aux obsèques de l'ancien président Ahmed Ben Bella. M. Oulad Mohamed El Aghdas, qui s'est rendu au Palais du Peuple pour se recueillir à la mémoire du défunt et lui rendre un dernier hommage a qualifié la mort de Ben Bella de "perte pour l'Algérie ainsi que pour le monde arabe et musulman, compte tenu de son rôle historique pour la libération de son pays et de son combat pour l'unité maghrébine et arabe". Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, qui lui aussi s'est rendu au Palais du Peuple pour un dernier hommage au premier président de l'Algérie indépendante, a présenté les condoléances de la République arabe sahraouie démocratique, du Front Polisario et du peuple sahraoui au peuple algérien et son président pour la perte de "l'un de ses héros et symboles de la lutte contre le colonialisme en Algérie". Le président du mouvement tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, lui aussi était hier à Alger pour assister aux funérailles de l'ancien président de la République, Ahmed Ben Bella. Il a indiqué que le peuple algérien vient de perdre en le président Ben Bella "une des grandes personnalités de la Révolution algérienne et un des grands leaders du monde arabe et du tiers-monde qui nous ont inculqués dans notre jeunesse l'esprit de rébellion contre le colonialisme". M. Meftah Mesbah Ezaouan, représentant du président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, également président de la délégation permanente de l'UA à la Ligue arabe a déclaré que l'Afrique a perdu en Ben Bella un "grand homme", formant le vœu que "l'Algérie et l'Afrique puissent trouver une relève à cette personnalité qui a légué un grand héritage aux actuelles et futures générations". Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a salué vendredi la mémoire du premier président de la République algérienne, Ahmed Ben Bella, qui "combattit courageusement pour l'indépendance et la refondation de l'Etat algérien". Le premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, a été inhumé, hier, après la prière du dohr au carré des Martyrs d'El-Alia à Alger. La dépouille du défunt, décédé la veille à l'âge de 96 ans, a été exposée au Palais du Peuple afin de permettre aux membres des corps constitués et à la population de se recueillir à sa mémoire. Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le chef de l'Etat a affirmé qu'avec la disparition d'Ahmed Ben Bella, "l'Algérie perd l'un de ses grands hommes et un des sages dirigeants africains". "Les grands Hommes nous quittent mais leur souvenir demeure éternel (…) C'est avec affliction et résignation devant la volonté de Dieu que j'appose ces mots qui ne sauront exprimer mon profond chagrin tentant ainsi de me consoler et de consoler l'Algérie en cette douloureuse circonstance», a écrit Abdelaziz Bouteflika. Une perte pour la fraternité maghrébine Les dirigeants des pays du Maghreb se sont rendus à Alger pour rendre un dernier hommage et assister aux funérailles du premier président de l'Algérie indépendante. Le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances au président Bouteflika, selon l'agence marocaine de presse MAP. Le chef de l'Etat nigérian, Goodluck Jonathan a pour sa part salué l' "immense courage, l'audace dans la recherche de la liberté" du président Ben Bella qui lui ont assuré "une place éternelle dans le panthéon des héros de la libération de l'Afrique". Le président tunisien, Mohamed Moncef Marzouki, qui s'est recueilli hier, à Alger, à la mémoire d'Ahmed Ben Bella a rendu un dernier hommage au défunt Ahmed Ben Bella, en présence du Premier ministre tunisien. Le Chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, lui aussi a rendu hier au Palais du Peuple (Alger) un dernier hommage au premier président de l'Algérie indépendante, avant des funérailles nationales prévues au Carré des Martyrs du cimetière El Alia après la grande prière du vendredi. Abdelilah Benkirane, représentait le souverain marocain, le roi Mohamed VI, aux obsèques du président Ahmed Ben Bella. Le Premier ministre mauritanien, Moulay Oulad Mohamed El Aghdas, est arrivé hier, matin à Alger pour assister aux obsèques de l'ancien président Ahmed Ben Bella. M. Oulad Mohamed El Aghdas, qui s'est rendu au Palais du Peuple pour se recueillir à la mémoire du défunt et lui rendre un dernier hommage a qualifié la mort de Ben Bella de "perte pour l'Algérie ainsi que pour le monde arabe et musulman, compte tenu de son rôle historique pour la libération de son pays et de son combat pour l'unité maghrébine et arabe". Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, qui lui aussi s'est rendu au Palais du Peuple pour un dernier hommage au premier président de l'Algérie indépendante, a présenté les condoléances de la République arabe sahraouie démocratique, du Front Polisario et du peuple sahraoui au peuple algérien et son président pour la perte de "l'un de ses héros et symboles de la lutte contre le colonialisme en Algérie". Le président du mouvement tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, lui aussi était hier à Alger pour assister aux funérailles de l'ancien président de la République, Ahmed Ben Bella. Il a indiqué que le peuple algérien vient de perdre en le président Ben Bella "une des grandes personnalités de la Révolution algérienne et un des grands leaders du monde arabe et du tiers-monde qui nous ont inculqués dans notre jeunesse l'esprit de rébellion contre le colonialisme". M. Meftah Mesbah Ezaouan, représentant du président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, également président de la délégation permanente de l'UA à la Ligue arabe a déclaré que l'Afrique a perdu en Ben Bella un "grand homme", formant le vœu que "l'Algérie et l'Afrique puissent trouver une relève à cette personnalité qui a légué un grand héritage aux actuelles et futures générations". Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a salué vendredi la mémoire du premier président de la République algérienne, Ahmed Ben Bella, qui "combattit courageusement pour l'indépendance et la refondation de l'Etat algérien".