Plusieurs partis politiques et des organisations nationales et arabes ont exprimé vendredi leur "profonde affliction" suite à la disparition du premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, décédé mercredi à l'âge de 96 ans. Faisant part de leur "profonde affliction", ces organisations et partis ont souligné, dans des messages de condoléances à la famille du défunt et au peuple algérien, que la "nation arabe vient de perdre un de ses éminents dirigeants". Dans son message de condoléances, le secrétaire général du mouvement Islah, Hamlaoui Akouchi, a affirmé qu'avec la disparition du moudjahid Ahmed Ben Bella, l'Algérie et la nation arabe "viennent de perdre un pilier qui s'est toujours distingué par sa sagesse, sa modération et son engagement pour la défense des causes arabes justes". Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a souligné que "le militant Ben Bella était un des grands hommes et des sages de l'Algérie qui a milité pour son indépendance". L'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) a, pour sa part, estimé que "la disparition de ce symbole de la Révolution algérienne est une grande perte pour l'Algérie". Dans un message de condoléances à la famille du défunt, le Commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Noureddine Benbraham, a exprimé, au nom des cadres et des membres du mouvement scout, sa profonde affliction suite à la disparition du président militant Ahmed Ben Bella. Par ailleurs, l'Union des avocats arabes a rappelé les qualités et le parcours militant d' Ahmed Ben Bella contre la colonisation. Le défunt était "un militant arabe, un chef historique et un dirigeant hors pair qui a défendu sa patrie et sa nation", a précisé l'organisation arabe. Tayeb Belaiz : «L'Algérie perd un de ses symboles nationaux» Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, a affirmé qu' "avec la disparition d'Ahmed Ben Bella, l'Algérie vient de perdre un éminent militant et l'un de ses symboles nationaux". "Avec la disparition du militant nationaliste loyal et du grand dirigeant et moudjahid, l'Algérie a perdu une éminente personnalité historique, un de ses symboles nationaux et l'un de ses hommes fidèles qui ont voué leur vie au service de leur chère patrie", a écrit M. Belaiz dans un message adressé jeudi à la famille du défunt. Le président du Conseil constitutionnel a rendu hommage au défunt et à "son long parcours de militant au service de sa chère patrie, ses hauts faits, ses honorables actions et ses sacrifices". Après avoir rappelé que le défunt "a toujours défendu les causes justes à travers le monde, mû en cela par ses nobles qualités, son humanisme et une élévation d'âme sans égale", M. Belaiz s'est dit "très affecté par la perte d'un frère cher à (son) coeur qui laissera derrière lui un vide immense". Abdelkader Bensalah : «Départ d'un grand sage» Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a qualifié le décès de l'ancien président Ahmed Ben Bella de moment tragique et de fin du parcours d'une grande personnalité qui fut parmi "les sages d'Algérie". «L'Algérie a perdu en la personne d'Ahmed Ben Bella, une personnalité nationale hors pair de la trempe des grands leaders qui ont contribué à l'édification de l'Etat indépendant", écrit M. Bensalah dans un message de condoléances adressé à la famille du regretté. «C'est un moment tragique et douloureux et la fin du parcours d'une grande personnalité qui fut parmi "les sages d'Algérie", un parcours riche en hauts faits accomplis pendant la guerre de Libération nationale", a-t-il ajouté. «Il a également été un des combattants de la première heure qui ont préparé le terrain à la lutte armée et adhéré au mouvement national avec bravoure et vaillance. Il a joué un rôle actif aux cotés des dirigeants historiques dans l'orientation de l'action armée", a indiqué M. Bensalah. Jean-Pierre Chevènement «L'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance» Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, et président de l'Association France- Algérie, a salué jeudi la mémoire d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, soulignant qu' avec sa disparition, "l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance". «Au nom de l'Association France Algérie, je salue la mémoire d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne. Avec lui, l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance qui a combattu le colonialisme, insupportable au peuple algérien, dont notre pays n'avait pas su se départir", a écrit M. Chevènement dans un communiqué remis à l'APS. Rappelant qu' "au lendemain des terribles épreuves de la guerre, il a dû affronter, dès 1962, les tâches immenses de la construction d'un Etat" M. Chevènement a souligné qu'il "a su en 1964, renouveler les liens de coopération de son pays avec la France". «Ahmed Ben Bella incarne, aux yeux des peuples du Tiers Monde, l'émancipation des jeunes nations au milieu du XXe siècle. Celle de l'Algérie a été, dans le monde entier, un moment de la conscience humaine ", a-t-il poursuivi, ajoutant que l'Association France Algérie " partage l'émotion du peuple algérien devant la disparition de cette figure si décisive de son Histoire". Dalil Boubakeur : «Ben Bella combattit courageusement pour l'indépendance de l'Algérie» Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a salué, hier, la mémoire du premier président de la République algérienne, Ahmed Ben Bella, qui "combattit courageusement pour l'indépendance et la refondation de l'Etat algérien". «Ahmed Ben Bella, ce grand homme qui combattit courageusement pour l'indépendance et la refondation de l'Etat algérien a joué un rôle éminemment historique dans le devenir de l'Algérie. Les grands hommes nous quittent mais leur souvenir demeure éternel", a écrit Dalil Boubakeur dans un communiqué remis à l'APS. Rappelant que cet homme d'envergure a joué un rôle important dans l'histoire contemporaine de l'Algérie, Dalil Boubakeur a souligné qu' "il aura combattu tout au long de sa vie". «Il restera l'incarnation de l'inspiration du peuple algérien, qui eut tant à souffrir des vicissitudes de l'histoire incluant la dépendance coloniale", a encore écrit le recteur de la Grande mosquée de Paris. Dalil Boubakeur a ajouté que la Grande mosquée de Paris "compatit avec l'ensemble du peuple algérien et incite tous les hommes de bonne volonté à s'associer à son deuil". Plusieurs partis politiques et des organisations nationales et arabes ont exprimé vendredi leur "profonde affliction" suite à la disparition du premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, décédé mercredi à l'âge de 96 ans. Faisant part de leur "profonde affliction", ces organisations et partis ont souligné, dans des messages de condoléances à la famille du défunt et au peuple algérien, que la "nation arabe vient de perdre un de ses éminents dirigeants". Dans son message de condoléances, le secrétaire général du mouvement Islah, Hamlaoui Akouchi, a affirmé qu'avec la disparition du moudjahid Ahmed Ben Bella, l'Algérie et la nation arabe "viennent de perdre un pilier qui s'est toujours distingué par sa sagesse, sa modération et son engagement pour la défense des causes arabes justes". Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a souligné que "le militant Ben Bella était un des grands hommes et des sages de l'Algérie qui a milité pour son indépendance". L'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) a, pour sa part, estimé que "la disparition de ce symbole de la Révolution algérienne est une grande perte pour l'Algérie". Dans un message de condoléances à la famille du défunt, le Commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Noureddine Benbraham, a exprimé, au nom des cadres et des membres du mouvement scout, sa profonde affliction suite à la disparition du président militant Ahmed Ben Bella. Par ailleurs, l'Union des avocats arabes a rappelé les qualités et le parcours militant d' Ahmed Ben Bella contre la colonisation. Le défunt était "un militant arabe, un chef historique et un dirigeant hors pair qui a défendu sa patrie et sa nation", a précisé l'organisation arabe. Tayeb Belaiz : «L'Algérie perd un de ses symboles nationaux» Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, a affirmé qu' "avec la disparition d'Ahmed Ben Bella, l'Algérie vient de perdre un éminent militant et l'un de ses symboles nationaux". "Avec la disparition du militant nationaliste loyal et du grand dirigeant et moudjahid, l'Algérie a perdu une éminente personnalité historique, un de ses symboles nationaux et l'un de ses hommes fidèles qui ont voué leur vie au service de leur chère patrie", a écrit M. Belaiz dans un message adressé jeudi à la famille du défunt. Le président du Conseil constitutionnel a rendu hommage au défunt et à "son long parcours de militant au service de sa chère patrie, ses hauts faits, ses honorables actions et ses sacrifices". Après avoir rappelé que le défunt "a toujours défendu les causes justes à travers le monde, mû en cela par ses nobles qualités, son humanisme et une élévation d'âme sans égale", M. Belaiz s'est dit "très affecté par la perte d'un frère cher à (son) coeur qui laissera derrière lui un vide immense". Abdelkader Bensalah : «Départ d'un grand sage» Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a qualifié le décès de l'ancien président Ahmed Ben Bella de moment tragique et de fin du parcours d'une grande personnalité qui fut parmi "les sages d'Algérie". «L'Algérie a perdu en la personne d'Ahmed Ben Bella, une personnalité nationale hors pair de la trempe des grands leaders qui ont contribué à l'édification de l'Etat indépendant", écrit M. Bensalah dans un message de condoléances adressé à la famille du regretté. «C'est un moment tragique et douloureux et la fin du parcours d'une grande personnalité qui fut parmi "les sages d'Algérie", un parcours riche en hauts faits accomplis pendant la guerre de Libération nationale", a-t-il ajouté. «Il a également été un des combattants de la première heure qui ont préparé le terrain à la lutte armée et adhéré au mouvement national avec bravoure et vaillance. Il a joué un rôle actif aux cotés des dirigeants historiques dans l'orientation de l'action armée", a indiqué M. Bensalah. Jean-Pierre Chevènement «L'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance» Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, et président de l'Association France- Algérie, a salué jeudi la mémoire d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, soulignant qu' avec sa disparition, "l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance". «Au nom de l'Association France Algérie, je salue la mémoire d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne. Avec lui, l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance qui a combattu le colonialisme, insupportable au peuple algérien, dont notre pays n'avait pas su se départir", a écrit M. Chevènement dans un communiqué remis à l'APS. Rappelant qu' "au lendemain des terribles épreuves de la guerre, il a dû affronter, dès 1962, les tâches immenses de la construction d'un Etat" M. Chevènement a souligné qu'il "a su en 1964, renouveler les liens de coopération de son pays avec la France". «Ahmed Ben Bella incarne, aux yeux des peuples du Tiers Monde, l'émancipation des jeunes nations au milieu du XXe siècle. Celle de l'Algérie a été, dans le monde entier, un moment de la conscience humaine ", a-t-il poursuivi, ajoutant que l'Association France Algérie " partage l'émotion du peuple algérien devant la disparition de cette figure si décisive de son Histoire". Dalil Boubakeur : «Ben Bella combattit courageusement pour l'indépendance de l'Algérie» Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a salué, hier, la mémoire du premier président de la République algérienne, Ahmed Ben Bella, qui "combattit courageusement pour l'indépendance et la refondation de l'Etat algérien". «Ahmed Ben Bella, ce grand homme qui combattit courageusement pour l'indépendance et la refondation de l'Etat algérien a joué un rôle éminemment historique dans le devenir de l'Algérie. Les grands hommes nous quittent mais leur souvenir demeure éternel", a écrit Dalil Boubakeur dans un communiqué remis à l'APS. Rappelant que cet homme d'envergure a joué un rôle important dans l'histoire contemporaine de l'Algérie, Dalil Boubakeur a souligné qu' "il aura combattu tout au long de sa vie". «Il restera l'incarnation de l'inspiration du peuple algérien, qui eut tant à souffrir des vicissitudes de l'histoire incluant la dépendance coloniale", a encore écrit le recteur de la Grande mosquée de Paris. Dalil Boubakeur a ajouté que la Grande mosquée de Paris "compatit avec l'ensemble du peuple algérien et incite tous les hommes de bonne volonté à s'associer à son deuil".