Quelles stratégies communicatives adoptent les partis politiques à la veille de la campagne des élections législatives ? Qui, des anciens ou nouveaux partis, donne l'importance aux technologies de l'information et de la communication TIC pour atteindre une population majoritairement jeune ? Le constat est malheureusement décevant. Alors que les anciens partis sont dotés d'un site officiel, pour la plupart non actualisé, les nouveaux partis n'ont pas trouvé, apparemment, l'utilité des nouvelles technologies. Ils se contentent pour la plupart des communiqués «faxés» aux médias. Parler du marketing politique, à une période aussi cruciale que celle des élections législatives, est plus que jamais important. Car cela ne consiste pas seulement en l'utilisation de l'une de ces formes, à l'instar des campagnes «publicitaires» dans les médias, aux tracts, à des débats publics, meetings mais à l'utilisation des blogs, sites officiels, de réseaux sociaux, et bien entendu du téléphone portable. Un investissement dont les partis politiques n'ont pas encore mesuré l'importance. Pourtant, les différentes révoltes dans les pays arabes ont donné une leçon incontestable aux caciques du monde politiques en leur démontrant que «facebook a été, entre autres, un outil déterminant pour la réussite des révoltes». Cependant, en analysant les déclarations des leaders des partis, tous convergent à «aller à la rencontre des citoyens». Chez les autres hommes et femmes politiques occidentaux, les TIC sont devenues une stratégie communicative politique indélébile de leur campagne électorale. Le premier a en avoir eu conscience a été, comme d'habitude aux Etats-Unis, Barack Obama qui, en 2008, utilisera les différents réseaux sociaux. Un nouveau visage marketing qui l'aidera a accéder à la Maison Blanche et qui lui a valu le surnom du «candidat des réseaux sociaux». Avec une population qui englobe une majorité de jeunes (près de la moitié des Algériens ont moins de 25 ans), l'Internet devrait en principe attirer nos hommes politiques d'autant plus qu'il est devenu le média privilégié des jeunes de moins de 30 ans. Les réseaux sociaux représentent un puissant outil de campagne puisqu'ils permettent aux candidats de communiquer directement avec leurs militants et leurs électeurs. Un petit aperçu sur la Toile nous a montré que l'un des partis politiques le plus anciens en Algérie, le FLN, est doté d'un comptes facebook et non pas d'une page officielle ou d'un groupe ouvert. Un constat qui n'est pas différent pour d'autres formations politiques. Quant aux leaders des partis, les comptes existants sont pour la plupart piratés et ne reflètent pas les idéologies de leur parti. Appeler à participer massivement au vote par le biais des médias classiques peut certes influencer quelques milliers de citoyens, mais le Net a prouvé maintes fois son efficacité avec les jeunes. Le marketing politique traditionnel doit donc être revu pour prendre en compte ce nouveau média, puisqu'il permet aux partis de diffuser leurs idées et leur programme politique et économique. A quatre jours de la campagne électorale, la plupart des sites officiels existants des partis politiques sont en cours de construction. Pourtant, le temps presse et la construction d'un pays ne peut attendre le réveil des bonne énergies. Quelles stratégies communicatives adoptent les partis politiques à la veille de la campagne des élections législatives ? Qui, des anciens ou nouveaux partis, donne l'importance aux technologies de l'information et de la communication TIC pour atteindre une population majoritairement jeune ? Le constat est malheureusement décevant. Alors que les anciens partis sont dotés d'un site officiel, pour la plupart non actualisé, les nouveaux partis n'ont pas trouvé, apparemment, l'utilité des nouvelles technologies. Ils se contentent pour la plupart des communiqués «faxés» aux médias. Parler du marketing politique, à une période aussi cruciale que celle des élections législatives, est plus que jamais important. Car cela ne consiste pas seulement en l'utilisation de l'une de ces formes, à l'instar des campagnes «publicitaires» dans les médias, aux tracts, à des débats publics, meetings mais à l'utilisation des blogs, sites officiels, de réseaux sociaux, et bien entendu du téléphone portable. Un investissement dont les partis politiques n'ont pas encore mesuré l'importance. Pourtant, les différentes révoltes dans les pays arabes ont donné une leçon incontestable aux caciques du monde politiques en leur démontrant que «facebook a été, entre autres, un outil déterminant pour la réussite des révoltes». Cependant, en analysant les déclarations des leaders des partis, tous convergent à «aller à la rencontre des citoyens». Chez les autres hommes et femmes politiques occidentaux, les TIC sont devenues une stratégie communicative politique indélébile de leur campagne électorale. Le premier a en avoir eu conscience a été, comme d'habitude aux Etats-Unis, Barack Obama qui, en 2008, utilisera les différents réseaux sociaux. Un nouveau visage marketing qui l'aidera a accéder à la Maison Blanche et qui lui a valu le surnom du «candidat des réseaux sociaux». Avec une population qui englobe une majorité de jeunes (près de la moitié des Algériens ont moins de 25 ans), l'Internet devrait en principe attirer nos hommes politiques d'autant plus qu'il est devenu le média privilégié des jeunes de moins de 30 ans. Les réseaux sociaux représentent un puissant outil de campagne puisqu'ils permettent aux candidats de communiquer directement avec leurs militants et leurs électeurs. Un petit aperçu sur la Toile nous a montré que l'un des partis politiques le plus anciens en Algérie, le FLN, est doté d'un comptes facebook et non pas d'une page officielle ou d'un groupe ouvert. Un constat qui n'est pas différent pour d'autres formations politiques. Quant aux leaders des partis, les comptes existants sont pour la plupart piratés et ne reflètent pas les idéologies de leur parti. Appeler à participer massivement au vote par le biais des médias classiques peut certes influencer quelques milliers de citoyens, mais le Net a prouvé maintes fois son efficacité avec les jeunes. Le marketing politique traditionnel doit donc être revu pour prendre en compte ce nouveau média, puisqu'il permet aux partis de diffuser leurs idées et leur programme politique et économique. A quatre jours de la campagne électorale, la plupart des sites officiels existants des partis politiques sont en cours de construction. Pourtant, le temps presse et la construction d'un pays ne peut attendre le réveil des bonne énergies.