L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW), a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à élargir le mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à la surveillance des droits de l'Homme du peuple sahraoui. Dans une lettre adressée aux 15 membres du Conseil de sécurité, HRW a lancé cet appel en prévision de l'examen, mardi prochain, par l'organe de décision de l'Onu du rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara occidental. À ce propos, cette organisation, dont le siège est basé à New York, a rappelé que la Minurso "est l'une des rares missions chargées des opérations de maintien de la paix de l'Onu dépourvue de la fonction de surveillance des droits de l'Homme". Qui plus est, poursuit-elle, dans le rapport du secrétaire général de l'Onu sur la situation au Sahara occidental, publié la semaine précédente, ce dernier "a déploré les obstacles entravant la réalisation de la mission de la Minurso". Pour Human Rights Watch, si la résolution 1979 adoptée par le Conseil de sécurité en avril 2011 avait salué les mesures prises par le Maroc pour la mise en place du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et son engagement à assurer l'accès à toutes les procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, "ces initiatives marocaines sont loin de garantir un suivi régulier et impartial de la situation actuelle des droits de l'homme au Sahara occidental". A ce propos, l'ONG américaine a tenu à relever également que le CNDH est une institution du Maroc "dont la souveraineté sur le Sahara occidental n'est pas reconnue par l'Onu". L'autre argument avancé par HRW est que même ces initiatives marocaines "n'ont pas permis de changer la situation en matière de droits de l'Homme" du peuple sahraoui. Citant ses propres rapports à ce sujet, cette ONG américaine témoigne dans sa lettre adressée au Conseil de sécurité que "les autorités marocaines continuent à faire subir aux Sahraouis, qui défendent le droit à l'autodétermination ou dénoncent les violations des droits de l'Homme, des diverses formes de répression dont l'emprisonnement après des procès inéquitables, les agressions physiques et le déni des droits respectivement de réunion pacifique, d'association et d'expression". Concernant les missions de surveillance opérées parfois par l'Onu, HRW affirme que "si ces initiatives constituent des développements positifs qui devraient se poursuivre, elles sont, toutefois, de par leur nature, brèves et rares". En conséquence, insiste-t-elle, "l'objectif d'assurer une surveillance large et fréquente des droits de l'homme ne pourrait être atteint que par l'élargissement du mandat de la Minurso pour y inclure la surveillance des droits de l'homme, ou par la création d'un Rapporteur spécial pour le Sahara occidental". Rappelant que le département de l'Onu pour les opérations de maintien de la paix "identifie le respect des droits de l'homme comme un élément essentiel pour parvenir à une paix durable", Human Rights Watch souligne qu'"il est temps pour l'Onu d'introduire dans le mandat de la Minurso le mécanisme de surveillance régulière des droits de l'homme au Sahara occidental et la mettre, ainsi, en conformité avec les autres missions onusiennes pour la paix''. L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW), a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à élargir le mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à la surveillance des droits de l'Homme du peuple sahraoui. Dans une lettre adressée aux 15 membres du Conseil de sécurité, HRW a lancé cet appel en prévision de l'examen, mardi prochain, par l'organe de décision de l'Onu du rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara occidental. À ce propos, cette organisation, dont le siège est basé à New York, a rappelé que la Minurso "est l'une des rares missions chargées des opérations de maintien de la paix de l'Onu dépourvue de la fonction de surveillance des droits de l'Homme". Qui plus est, poursuit-elle, dans le rapport du secrétaire général de l'Onu sur la situation au Sahara occidental, publié la semaine précédente, ce dernier "a déploré les obstacles entravant la réalisation de la mission de la Minurso". Pour Human Rights Watch, si la résolution 1979 adoptée par le Conseil de sécurité en avril 2011 avait salué les mesures prises par le Maroc pour la mise en place du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et son engagement à assurer l'accès à toutes les procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, "ces initiatives marocaines sont loin de garantir un suivi régulier et impartial de la situation actuelle des droits de l'homme au Sahara occidental". A ce propos, l'ONG américaine a tenu à relever également que le CNDH est une institution du Maroc "dont la souveraineté sur le Sahara occidental n'est pas reconnue par l'Onu". L'autre argument avancé par HRW est que même ces initiatives marocaines "n'ont pas permis de changer la situation en matière de droits de l'Homme" du peuple sahraoui. Citant ses propres rapports à ce sujet, cette ONG américaine témoigne dans sa lettre adressée au Conseil de sécurité que "les autorités marocaines continuent à faire subir aux Sahraouis, qui défendent le droit à l'autodétermination ou dénoncent les violations des droits de l'Homme, des diverses formes de répression dont l'emprisonnement après des procès inéquitables, les agressions physiques et le déni des droits respectivement de réunion pacifique, d'association et d'expression". Concernant les missions de surveillance opérées parfois par l'Onu, HRW affirme que "si ces initiatives constituent des développements positifs qui devraient se poursuivre, elles sont, toutefois, de par leur nature, brèves et rares". En conséquence, insiste-t-elle, "l'objectif d'assurer une surveillance large et fréquente des droits de l'homme ne pourrait être atteint que par l'élargissement du mandat de la Minurso pour y inclure la surveillance des droits de l'homme, ou par la création d'un Rapporteur spécial pour le Sahara occidental". Rappelant que le département de l'Onu pour les opérations de maintien de la paix "identifie le respect des droits de l'homme comme un élément essentiel pour parvenir à une paix durable", Human Rights Watch souligne qu'"il est temps pour l'Onu d'introduire dans le mandat de la Minurso le mécanisme de surveillance régulière des droits de l'homme au Sahara occidental et la mettre, ainsi, en conformité avec les autres missions onusiennes pour la paix''.