La campagne électorale est à son septième jour. Les leaders des formations politiques engagées dans la course continuent de sillonner les quatre coins du territoire pour tenter de convaincre les citoyens à se rendre massivement aux urnes. L'ombre de l'abstention «massive» plane sur ce scrutin que tous les partis qualifient d'«important». Quelques extraits de discours. La campagne électorale est à son septième jour. Les leaders des formations politiques engagées dans la course continuent de sillonner les quatre coins du territoire pour tenter de convaincre les citoyens à se rendre massivement aux urnes. L'ombre de l'abstention «massive» plane sur ce scrutin que tous les partis qualifient d'«important». Quelques extraits de discours. Belkhadem dénonce ceux qui œuvrent pour le chaos «D'aucuns ont tenté, vainement pendant les années 1990, de mettre le pays à genoux et, aujourd'hui, ils veulent semer le chaos sous le couvert de race ou de doctrine», a averti Abdelaziz Belkhadem qui animait un meeting, vendredi à Ghardaia au sixième jour de la campagne en prévision des législatives du 10 mai prochain. Le secrétaire général du FLN a mis en garde contre toute tentative de "semer la discorde sous couvert d'appartenance ethnique ou doctrinale". Le SG du FLN a souligné à l'adresse des citoyens de la wilaya l'impératif de préserver l'unité et la stabilité du pays, rappelant que certaines parties "œuvrent à impliquer l'Algérie dans les problèmes dont souffrent des pays voisins, en raison de ses positions inébranlables vis-à-vis des questions internationales". Pour le leader du vieux parti, «ceux qui glorifient le colonialisme ne veulent pas d'une Algérie forte", rappelant les propos du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en 1964, alors ministre des Affaires étrangères, lorsqu'il avait déclaré que "l'indépendance de l'Algérie ne serait complète qu'après celle de la Palestine". Il a assuré que l'«Algérie ne cédera point et son indépendance ne saurait être remise en cause», rappelant aux jeunes les souffrances endurées par le peuple algérien durant la décennie noire. "Souffrances qui, a-t-il dit, n'ont eu de remède que la concorde civile et la réconciliation nationale initiées par le président Bouteflika». Le secrétaire a par ailleurs, mis en exergue l'importance des réformes politiques initiées par le chef de l'Etat dans la consolidation du processus démocratique en Algérie, invitant les citoyens à se rendre «massivement» aux urnes «pour faire taire ceux qui souhaitent voir l'Algérie trébucher». Ahmed Ouyahia : cap sur l'investissement public Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, propose le renforcement de l'investissement public pour lutter contre le chômage. Le SG du RND est convaincu que l'investissement public constituerait «l'une des solutions privilégiées pour venir à bout du chômage en Algérie». De Guelma où il animait, vendredi, un meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale pour le scrution du 10 mai, le patron du RND s'est efforcé de convaincre son auditoire sur le compter sur soi. «Je ne dis pas qu'il faille revenir au socialisme, mais je maintiens que les entreprises locales qui ont périclité, ont été victimes, elles et leurs travailleurs, de pratiques malsaines de gestion», a-t-il précisé, soulignant qu' «il était temps de cesser de compter sur les entreprises étrangères, surtout en matière de construction». Le SG du RND explique son approche pour atteindre ce but. Il s'agit maintenant de «créer des entreprises de réalisation algériennes», a-t-il souligné avant d'illustrer son idée par ce proverbe du terroir : «Le pain fait maison revient au maître des lieux». Revenant sur la cascade de fermeture des entreprise publiques durant l'ère de l'ajustement structurel imposé par le FMI, il assure que les entreprises publiques qui ont dû fermer «allaient de nouveau redémarrer», révélant à l'occasion que l'Etat consacrait annuellement 10 (dix) milliards de dinars pour le soutien de l'investissement public et les entreprises locales. Les investisseurs privés, l'agriculture et les autres secteurs productifs ne sont pas oubliés dans le programme de développement que compte mettre en œuvre le RND. Ce programme vise à "soutenir les investisseurs privés, les agriculteurs et les autres secteurs productifs, en vue de créer de nombreux postes d'emplois supplémentaires et réduire le montant de la facture des importations", a-t-il encore argumenté. Un clin d'œil envers les jeunes qui constituent un réservoir d'électeurs important. Il promet que les jeunes recrutés dans le cadre des contrats de pré-emploi, seraient «prioritaires» lors des recrutements dans les entreprises publiques et les administrations qu'ils rejoindront "sans concours", saluant, au passage, les réalisations des dispositifs d'emploi comme l'ANSEJ, qui sont "source de fierté". Ahmed Ouyahia, a appelé les jeunes citoyens à «ne pas prêter attention à toutes les voix qui les invitent au boycott», et les exhorte à aller en masse accomplir leur devoir électoral "pour donner la preuve de votre maturité". Louisa Hanoune plaide pour le renforcement du secteur public Le Parti des travailleurs promet de renforcer le secteur public en cas de victoire aux législatives du 10 mai prochain. C'est la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, qui a fait cette promesse, vendredi, depuis Bordj Bou-Arréridj, où elle a animée un meeting populaire dans la cadre de la campagne électorale pour les législatives. Au cours du meeting qu'elle animait à la salle omnisport Boughrara-Youcef du chef-lieu de wilaya, Mme Hanoune, a une nouvelle fois sévèrement critiqué la privatisation qui, a-t-elle dit, "en touchant tous les secteurs, a affaibli l'Etat" et engendré "l'apparition de barons, tout en élargissant le fossé entre les classes sociales". Pour Louisa Hanoune, l'Etat algérien doit "imposer des barrières douanières contre les produits étrangers" et "donner l'opportunité aux entreprises nationales pour relancer l'économie", a préconisé la secrétaire générale du PT, estimant que la "renationalisation" des entreprises publiques privatisées est "une nécessité qui s'impose", d'autant, a-t-elle ajouté, qu'elle est "à même de créer plus de 3 millions d'emplois permanents, mettant ainsi fin à l'emploi précaire et aux contrats de travail à durée déterminée". Elle a également préconisé la mise en place d'une grille de salaire «mobile» permettant aux salaires et aux pensions d'augmenter automatiquement avec l'augmentation des prix et d'indexer ainsi les salaires sur le pouvoir d'achat. Elle a suggéré dans ce sens d'"inscrire le salaire minimum dans la Constitution". Elle a de nouveau appelé à un vote "en force", le 10 mai prochain, avant de souligner qu'une "participation de chaque Algérienne et de chaque Algérien à ce scrutin permettra de faire front contre les fraudeurs". Abdellah Djaballah prône la rupture Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a animé un meeting populaire, vendredi, à Chlef dans lequel il a appelé les citoyens à voter pour les listes de son parti lors du scrutin du 10 mai 2012 pour permettre ''une rupture'' avec le système en place. Selon lui, un vote pour son parti permettra d'instaurer un système politique ''au service du peuple à même de garantir la stabilité du pays''. Déplorant une gestion défaillante du pays, le leader du FJD estime que l'Algérie est "toujours en période de transition après 50 ans d'indépendance", déplorant la ''gestion défaillante" du pays. Il estime également que les amendements apportés aux différentes Constitutions depuis 1989, «n'ont pas consacré la séparation des pouvoirs» comme elles n'ont «pas consolidé la relation entre le peuple et le pouvoir». Le président du FJD juge qu' «il y a absence de politique économique dans tous les domaines» et déplore que l'Algérie "n'arrive pas à satisfaire les besoins de sa population et de recourir aux importations en dépit de ses richesses naturelles". Le FNA pour une Algérie forte sans les hydrocarbures Le président du Front national algérien,Moussa Touati, lors d'un meeting populaire qu'il a animé au théâtre régional Azzedine Medjoubi de Annaba dans le cadre de la sixième journée de la campagne électorale pour les prochaines législatives, a de nouveau indiqué que son parti "œuvre à l'édification d'une économie forte reposant sur la valorisation des ressources humaines et naturelles, en dehors de la rente pétrolière et gazière". Le patron du FNA ambitionne de «construire un Etat républicain et démocratique conforme aux principes du 1er Novembre 1954», soulignant qu'il a qualifié d'"échec des pouvoirs à l'origine des disparités sociales, du chômage, de la marginalisation de larges pans de la société et de la paupérisation". Pour Moussa Touati, qui estime que le scrutin du 10 mai prochain sera "un tournant capital pour restituer au peuple algérien la souveraineté confisquée depuis l'indépendance du pays", mettant en garde, dans ce contexte, contre l'abstention. Il juge que le seul moyen de contrecarrer la fraude électorale, le 10 mai prochain, est d'aller voter en masse, se disant "convaincu" que le "changement positif" se fera au moyen des élections. L'Alliance pour l'Algérie verte veut le changement Les responsables des trois partis composant l'Alliance de l'Algérie verte (MSP, Ennahda et El-Islah) ont appelé vendredi soir de Biskra à une participation "massive" aux élections législatives du 10 mai prochain pour opérer "le changement" et assurer "l'avènement du printemps vert" de l'Algérie. Les trois leaders de l'Alliance affirment que l'intérêt suprême de l'Algérie prime celui des partis, estimant que la victoire de l'Alliance lors des prochaines élections «sera celle de tous les enfants de l'Algérie et elle leur accordera l'occasion de combattre la corruption, la pauvreté, la bureaucratie et le chômage». Cependant, pour le secrétaire général du Mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, le "vrai changement attendu de l'Alliance reste toutefois tributaire de son obtention de la majorité des sièges'' à la nouvelle Assemblée nationale populaire (APN), appelant à ce propos les électeurs à accorder leurs voix à l'Alliance "s'ils veulent vraiment le changement", Pour sa part, Fateh Rebiai, secrétaire général du Mouvement Ennahda a estimé que le but de l'Alliance était de "servir l'Algérie et son unité", de "semer la fraternité parmi tous ses enfants" et de "leur offrir un printemps tout en vert". Enfin, pour Bouguerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), l'Alliance "transformera le rêve en réalité le 10 mai prochain'', se disant «optimiste quant aux chances de l'Alliance lors des prochaines législatives». Belkhadem dénonce ceux qui œuvrent pour le chaos «D'aucuns ont tenté, vainement pendant les années 1990, de mettre le pays à genoux et, aujourd'hui, ils veulent semer le chaos sous le couvert de race ou de doctrine», a averti Abdelaziz Belkhadem qui animait un meeting, vendredi à Ghardaia au sixième jour de la campagne en prévision des législatives du 10 mai prochain. Le secrétaire général du FLN a mis en garde contre toute tentative de "semer la discorde sous couvert d'appartenance ethnique ou doctrinale". Le SG du FLN a souligné à l'adresse des citoyens de la wilaya l'impératif de préserver l'unité et la stabilité du pays, rappelant que certaines parties "œuvrent à impliquer l'Algérie dans les problèmes dont souffrent des pays voisins, en raison de ses positions inébranlables vis-à-vis des questions internationales". Pour le leader du vieux parti, «ceux qui glorifient le colonialisme ne veulent pas d'une Algérie forte", rappelant les propos du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en 1964, alors ministre des Affaires étrangères, lorsqu'il avait déclaré que "l'indépendance de l'Algérie ne serait complète qu'après celle de la Palestine". Il a assuré que l'«Algérie ne cédera point et son indépendance ne saurait être remise en cause», rappelant aux jeunes les souffrances endurées par le peuple algérien durant la décennie noire. "Souffrances qui, a-t-il dit, n'ont eu de remède que la concorde civile et la réconciliation nationale initiées par le président Bouteflika». Le secrétaire a par ailleurs, mis en exergue l'importance des réformes politiques initiées par le chef de l'Etat dans la consolidation du processus démocratique en Algérie, invitant les citoyens à se rendre «massivement» aux urnes «pour faire taire ceux qui souhaitent voir l'Algérie trébucher». Ahmed Ouyahia : cap sur l'investissement public Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, propose le renforcement de l'investissement public pour lutter contre le chômage. Le SG du RND est convaincu que l'investissement public constituerait «l'une des solutions privilégiées pour venir à bout du chômage en Algérie». De Guelma où il animait, vendredi, un meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale pour le scrution du 10 mai, le patron du RND s'est efforcé de convaincre son auditoire sur le compter sur soi. «Je ne dis pas qu'il faille revenir au socialisme, mais je maintiens que les entreprises locales qui ont périclité, ont été victimes, elles et leurs travailleurs, de pratiques malsaines de gestion», a-t-il précisé, soulignant qu' «il était temps de cesser de compter sur les entreprises étrangères, surtout en matière de construction». Le SG du RND explique son approche pour atteindre ce but. Il s'agit maintenant de «créer des entreprises de réalisation algériennes», a-t-il souligné avant d'illustrer son idée par ce proverbe du terroir : «Le pain fait maison revient au maître des lieux». Revenant sur la cascade de fermeture des entreprise publiques durant l'ère de l'ajustement structurel imposé par le FMI, il assure que les entreprises publiques qui ont dû fermer «allaient de nouveau redémarrer», révélant à l'occasion que l'Etat consacrait annuellement 10 (dix) milliards de dinars pour le soutien de l'investissement public et les entreprises locales. Les investisseurs privés, l'agriculture et les autres secteurs productifs ne sont pas oubliés dans le programme de développement que compte mettre en œuvre le RND. Ce programme vise à "soutenir les investisseurs privés, les agriculteurs et les autres secteurs productifs, en vue de créer de nombreux postes d'emplois supplémentaires et réduire le montant de la facture des importations", a-t-il encore argumenté. Un clin d'œil envers les jeunes qui constituent un réservoir d'électeurs important. Il promet que les jeunes recrutés dans le cadre des contrats de pré-emploi, seraient «prioritaires» lors des recrutements dans les entreprises publiques et les administrations qu'ils rejoindront "sans concours", saluant, au passage, les réalisations des dispositifs d'emploi comme l'ANSEJ, qui sont "source de fierté". Ahmed Ouyahia, a appelé les jeunes citoyens à «ne pas prêter attention à toutes les voix qui les invitent au boycott», et les exhorte à aller en masse accomplir leur devoir électoral "pour donner la preuve de votre maturité". Louisa Hanoune plaide pour le renforcement du secteur public Le Parti des travailleurs promet de renforcer le secteur public en cas de victoire aux législatives du 10 mai prochain. C'est la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, qui a fait cette promesse, vendredi, depuis Bordj Bou-Arréridj, où elle a animée un meeting populaire dans la cadre de la campagne électorale pour les législatives. Au cours du meeting qu'elle animait à la salle omnisport Boughrara-Youcef du chef-lieu de wilaya, Mme Hanoune, a une nouvelle fois sévèrement critiqué la privatisation qui, a-t-elle dit, "en touchant tous les secteurs, a affaibli l'Etat" et engendré "l'apparition de barons, tout en élargissant le fossé entre les classes sociales". Pour Louisa Hanoune, l'Etat algérien doit "imposer des barrières douanières contre les produits étrangers" et "donner l'opportunité aux entreprises nationales pour relancer l'économie", a préconisé la secrétaire générale du PT, estimant que la "renationalisation" des entreprises publiques privatisées est "une nécessité qui s'impose", d'autant, a-t-elle ajouté, qu'elle est "à même de créer plus de 3 millions d'emplois permanents, mettant ainsi fin à l'emploi précaire et aux contrats de travail à durée déterminée". Elle a également préconisé la mise en place d'une grille de salaire «mobile» permettant aux salaires et aux pensions d'augmenter automatiquement avec l'augmentation des prix et d'indexer ainsi les salaires sur le pouvoir d'achat. Elle a suggéré dans ce sens d'"inscrire le salaire minimum dans la Constitution". Elle a de nouveau appelé à un vote "en force", le 10 mai prochain, avant de souligner qu'une "participation de chaque Algérienne et de chaque Algérien à ce scrutin permettra de faire front contre les fraudeurs". Abdellah Djaballah prône la rupture Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a animé un meeting populaire, vendredi, à Chlef dans lequel il a appelé les citoyens à voter pour les listes de son parti lors du scrutin du 10 mai 2012 pour permettre ''une rupture'' avec le système en place. Selon lui, un vote pour son parti permettra d'instaurer un système politique ''au service du peuple à même de garantir la stabilité du pays''. Déplorant une gestion défaillante du pays, le leader du FJD estime que l'Algérie est "toujours en période de transition après 50 ans d'indépendance", déplorant la ''gestion défaillante" du pays. Il estime également que les amendements apportés aux différentes Constitutions depuis 1989, «n'ont pas consacré la séparation des pouvoirs» comme elles n'ont «pas consolidé la relation entre le peuple et le pouvoir». Le président du FJD juge qu' «il y a absence de politique économique dans tous les domaines» et déplore que l'Algérie "n'arrive pas à satisfaire les besoins de sa population et de recourir aux importations en dépit de ses richesses naturelles". Le FNA pour une Algérie forte sans les hydrocarbures Le président du Front national algérien,Moussa Touati, lors d'un meeting populaire qu'il a animé au théâtre régional Azzedine Medjoubi de Annaba dans le cadre de la sixième journée de la campagne électorale pour les prochaines législatives, a de nouveau indiqué que son parti "œuvre à l'édification d'une économie forte reposant sur la valorisation des ressources humaines et naturelles, en dehors de la rente pétrolière et gazière". Le patron du FNA ambitionne de «construire un Etat républicain et démocratique conforme aux principes du 1er Novembre 1954», soulignant qu'il a qualifié d'"échec des pouvoirs à l'origine des disparités sociales, du chômage, de la marginalisation de larges pans de la société et de la paupérisation". Pour Moussa Touati, qui estime que le scrutin du 10 mai prochain sera "un tournant capital pour restituer au peuple algérien la souveraineté confisquée depuis l'indépendance du pays", mettant en garde, dans ce contexte, contre l'abstention. Il juge que le seul moyen de contrecarrer la fraude électorale, le 10 mai prochain, est d'aller voter en masse, se disant "convaincu" que le "changement positif" se fera au moyen des élections. L'Alliance pour l'Algérie verte veut le changement Les responsables des trois partis composant l'Alliance de l'Algérie verte (MSP, Ennahda et El-Islah) ont appelé vendredi soir de Biskra à une participation "massive" aux élections législatives du 10 mai prochain pour opérer "le changement" et assurer "l'avènement du printemps vert" de l'Algérie. Les trois leaders de l'Alliance affirment que l'intérêt suprême de l'Algérie prime celui des partis, estimant que la victoire de l'Alliance lors des prochaines élections «sera celle de tous les enfants de l'Algérie et elle leur accordera l'occasion de combattre la corruption, la pauvreté, la bureaucratie et le chômage». Cependant, pour le secrétaire général du Mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, le "vrai changement attendu de l'Alliance reste toutefois tributaire de son obtention de la majorité des sièges'' à la nouvelle Assemblée nationale populaire (APN), appelant à ce propos les électeurs à accorder leurs voix à l'Alliance "s'ils veulent vraiment le changement", Pour sa part, Fateh Rebiai, secrétaire général du Mouvement Ennahda a estimé que le but de l'Alliance était de "servir l'Algérie et son unité", de "semer la fraternité parmi tous ses enfants" et de "leur offrir un printemps tout en vert". Enfin, pour Bouguerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), l'Alliance "transformera le rêve en réalité le 10 mai prochain'', se disant «optimiste quant aux chances de l'Alliance lors des prochaines législatives».