Dans la wilaya de Ouargla, les maladies à transmission hydrique (MTH) ont régressé alors que les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) y sont en progression, a indiqué la Direction locale de la santé et de la population (DSP). Dans la wilaya de Ouargla, les maladies à transmission hydrique (MTH) ont régressé alors que les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) y sont en progression, a indiqué la Direction locale de la santé et de la population (DSP). Les dispositifs mis en place contre la fièvre typhoïde ont fait reculer cette maladie qui était endémique dans les années 1990, notamment dans la commune de Blidet-Amor, a indiqué à l'APS le médecin-chef du service de prévention de la DSP, Dr. Chaieb. Ces dernières années on compte un cas et une quinzaine de porteurs sains, tandis que dans les années 1990, on dénombrait annuellement de 150 à 200 cas. Connue comme étant "la maladie des mains sales et des eaux usées", la typhoïde a reculé devant les mesures de contrôle quotidien de la qualité des eaux distribuées par citernes, la réparation rapide des fuites d'eaux usées, le chaulage des puits et la sensibilisation des populations, a expliqué Dr. Chaieb. Grâce à l'application du programme national contre la morbidité et mortalité des enfants, la déshydratation secondaire aux diarrhées des enfants en bas âge a également reculé, a ajouté le même responsable. Par ailleurs, à la veille de la saison estivale, les communes préparent un programme de lutte contre la leishmaniose cutanée avec les partenaires des ministères de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Education. Afin d'éliminer le vecteur de cette maladie qui est le phlébotome, un insecte diptère nématocère (famille des psycholidés) pouvant transmettre des maladies infectieuses à l'animal (rongeur) et à l'homme, une aspersion d'insecticide dans les zones d'habitation est prévue. En termes de santé publique, le problème numéro un de l'été reste, cependant, celui des TIAC, a fait remarquer, pour sa part, le directeur de la santé de la wilaya. Les lieux de contamination sont essentiellement les gargotes, pâtisseries et magasins d'alimentation générale, a précisé M. Mouad, déplorant le fait que "n'importe qui vend n'importe quoi et n'importe comment". "Les mariages et festivités estivales constituent également des occasions de contamination collective", a ajouté ce dernier. A partir du mois de mai, les deux responsables s'attendent à une progression des TIAC et estiment "qu'il faut renforcer les mesures de contrôle dans les lieux collectifs, tels que les hôtels, les base de vies et les cités universitaires, entre autres". Généralement, après les coupures d'électricité, la rupture de la chaîne de froid et la congélation de produits décongelés sont aussi à l'origine de pathologies très complexes, ont prévenu les mêmes responsables. Les dispositifs mis en place contre la fièvre typhoïde ont fait reculer cette maladie qui était endémique dans les années 1990, notamment dans la commune de Blidet-Amor, a indiqué à l'APS le médecin-chef du service de prévention de la DSP, Dr. Chaieb. Ces dernières années on compte un cas et une quinzaine de porteurs sains, tandis que dans les années 1990, on dénombrait annuellement de 150 à 200 cas. Connue comme étant "la maladie des mains sales et des eaux usées", la typhoïde a reculé devant les mesures de contrôle quotidien de la qualité des eaux distribuées par citernes, la réparation rapide des fuites d'eaux usées, le chaulage des puits et la sensibilisation des populations, a expliqué Dr. Chaieb. Grâce à l'application du programme national contre la morbidité et mortalité des enfants, la déshydratation secondaire aux diarrhées des enfants en bas âge a également reculé, a ajouté le même responsable. Par ailleurs, à la veille de la saison estivale, les communes préparent un programme de lutte contre la leishmaniose cutanée avec les partenaires des ministères de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Education. Afin d'éliminer le vecteur de cette maladie qui est le phlébotome, un insecte diptère nématocère (famille des psycholidés) pouvant transmettre des maladies infectieuses à l'animal (rongeur) et à l'homme, une aspersion d'insecticide dans les zones d'habitation est prévue. En termes de santé publique, le problème numéro un de l'été reste, cependant, celui des TIAC, a fait remarquer, pour sa part, le directeur de la santé de la wilaya. Les lieux de contamination sont essentiellement les gargotes, pâtisseries et magasins d'alimentation générale, a précisé M. Mouad, déplorant le fait que "n'importe qui vend n'importe quoi et n'importe comment". "Les mariages et festivités estivales constituent également des occasions de contamination collective", a ajouté ce dernier. A partir du mois de mai, les deux responsables s'attendent à une progression des TIAC et estiment "qu'il faut renforcer les mesures de contrôle dans les lieux collectifs, tels que les hôtels, les base de vies et les cités universitaires, entre autres". Généralement, après les coupures d'électricité, la rupture de la chaîne de froid et la congélation de produits décongelés sont aussi à l'origine de pathologies très complexes, ont prévenu les mêmes responsables.