Après une semaine du lancement de la campagne électorale, on relève toujours peu d'engouement de la population lors même que la campagne reste dominée par un discours creux et sans relief. Après une semaine du lancement de la campagne électorale, on relève toujours peu d'engouement de la population lors même que la campagne reste dominée par un discours creux et sans relief. A noter cependant cette «incursion» du regard étranger qui introduit une note critique sur le processus électoral. Les deux observateurs de l'Union européenne, qui se trouvent à Msila ont, en effet, rapporte l'APS, fait constater que la CWSEL est «insuffisamment informée des meetings tenus dans la wilaya». Et de faire remarquer que «la commission n'est pas dotée de porte-parole pour orienter les médias sur les activités menées dans le cadre de la campagne électorale». En outre, on signale 50 dépassements à Annaba. Le président de la CWSEL, s'est plaint de l'affichage en dehors des espaces réservés à cet effet, et de la suspension de l'hymne national dans «certains rassemblements et meetings électoraux» et du non respect des programmes de rencontres de proximité. D'après le rapporteur de la CNSEL, des dizaines de recours portant sur l'utilisation des moyens de l'Etat par certains candidats ont été enregistrés. C'est finalement l'anarchie qui caractérise l'affichage qui semble donner des couleurs à une campagne morose qui ne brille nullement par l'élévation du discours politique des partis. Le sujet semble occuper sérieusement la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) ainsi que ses démembrements locaux. L'anarchie dans l'affichage est relevée en même temps que l'absence d'affichage dont se sont distingués nombre de partis. A chacun donc sa stratégie. Si certains désirent se montrer jusqu'à l'exhibition, d'autres font tout pour se faire désirer. Dans certains quartiers de la capitale, les mêmes panneaux d'affichage, ont supporté plusieurs affiches électorales. A l'exemple d'Alger-Centre où El Moustakbal, le Front du changement (FC) et le Rassemblement national démocratique (RND), trônent sur des espaces qui ne leur sont pas réservés. Interrogés, les chefs des partis considèrent «normal» ce qui se passe arguant que dans le cadre d'une compétition d'une telle envergure, ces choses-là peuvent se produire jusqu'à certaines limites. Pour Abdelaziz Belaïd, président d'El Moustakbal, «l'affichage anarchique résulte de l'excès de zèle de certains jeunes militants» qui n'auraient pas respecté les consignes qui leur ont été données. Toutefois ce dernier a laissé entendre que des personnes étrangères à son parti, pourraient être derrière l'affichage anarchique dans le but de lui «nuire». Le parti Jil Jadid, quant à lui, a déclaré avoir retardé l'affichage afin d'éviter que «les affiches ne soient arrachées comme cela a coutume de se produire en pareille circonstance». Selon lui, le problème de l'affichage est spécifique à Alger en ce sens que dans les autres wilayas, ce fléau n'existe pas ou du moins se manifeste d'une manière réduite. Pour autant, la presse paraissant à l'Est s'est appesantie sur les images d'affichages complètement en lambeaux à Constantine. A noter cependant cette «incursion» du regard étranger qui introduit une note critique sur le processus électoral. Les deux observateurs de l'Union européenne, qui se trouvent à Msila ont, en effet, rapporte l'APS, fait constater que la CWSEL est «insuffisamment informée des meetings tenus dans la wilaya». Et de faire remarquer que «la commission n'est pas dotée de porte-parole pour orienter les médias sur les activités menées dans le cadre de la campagne électorale». En outre, on signale 50 dépassements à Annaba. Le président de la CWSEL, s'est plaint de l'affichage en dehors des espaces réservés à cet effet, et de la suspension de l'hymne national dans «certains rassemblements et meetings électoraux» et du non respect des programmes de rencontres de proximité. D'après le rapporteur de la CNSEL, des dizaines de recours portant sur l'utilisation des moyens de l'Etat par certains candidats ont été enregistrés. C'est finalement l'anarchie qui caractérise l'affichage qui semble donner des couleurs à une campagne morose qui ne brille nullement par l'élévation du discours politique des partis. Le sujet semble occuper sérieusement la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) ainsi que ses démembrements locaux. L'anarchie dans l'affichage est relevée en même temps que l'absence d'affichage dont se sont distingués nombre de partis. A chacun donc sa stratégie. Si certains désirent se montrer jusqu'à l'exhibition, d'autres font tout pour se faire désirer. Dans certains quartiers de la capitale, les mêmes panneaux d'affichage, ont supporté plusieurs affiches électorales. A l'exemple d'Alger-Centre où El Moustakbal, le Front du changement (FC) et le Rassemblement national démocratique (RND), trônent sur des espaces qui ne leur sont pas réservés. Interrogés, les chefs des partis considèrent «normal» ce qui se passe arguant que dans le cadre d'une compétition d'une telle envergure, ces choses-là peuvent se produire jusqu'à certaines limites. Pour Abdelaziz Belaïd, président d'El Moustakbal, «l'affichage anarchique résulte de l'excès de zèle de certains jeunes militants» qui n'auraient pas respecté les consignes qui leur ont été données. Toutefois ce dernier a laissé entendre que des personnes étrangères à son parti, pourraient être derrière l'affichage anarchique dans le but de lui «nuire». Le parti Jil Jadid, quant à lui, a déclaré avoir retardé l'affichage afin d'éviter que «les affiches ne soient arrachées comme cela a coutume de se produire en pareille circonstance». Selon lui, le problème de l'affichage est spécifique à Alger en ce sens que dans les autres wilayas, ce fléau n'existe pas ou du moins se manifeste d'une manière réduite. Pour autant, la presse paraissant à l'Est s'est appesantie sur les images d'affichages complètement en lambeaux à Constantine.