Les travailleurs des communes ont entamé hier leur premier jour de grève suite à l'appel de la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC), un syndicat affiliée au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap). Cette grève de trois jours semble avoir emporté l'adhésion de la majorité des 500 000 travailleurs des communes. En effet, selon la FNSC, le taux de suivi lors de ce premier jour de grève a été de 70%. La FNSC ne donne pas toutefois de plus amples détails, comme par exemple les wilayas dans lesquelles le mot d'ordre de grève a été le plus suivi par les communaux. Dans le communiqué rendu public hier, dont une copie est parvenue à notre rédaction, la FNSC fait cas, par contre, de pressions et d'intimidations qu'auraient subies les travailleurs et les syndicalistes. «La Fédération nationale du secteur de communes dénonce avec force les pratiques non justifiées qu'exercent les autorités contre les syndicalistes et les travailleurs car elle a enregistré dans de nombreux wilayas des menaces de ponctions dans les salaires et même des menaces de licenciements à l'endroit notamment des travailleurs contractuels », note le communiqué de la FNSC avant de préciser que «les travailleurs n'ont pourtant revendiqué que leurs droits constitutionnellement garantis». Le syndicat a en outre enregistré, selon toujours le même communiqué, d'autres dépassements. La FNSC accuse les autorités de faire dans la politique des deux poids deux mesures ou, comme le dit explicitement le communiqué, «il s'agit de diviser pour régner». La FNSC cite les dispositions du statut particulier qui consacre cette "discrimination" entre les travailleurs. Le syndicat précise, à titre d'exemple, que ce statut a accordé des augmentations salariales non satisfaisantes pour les travailleurs de la voirie et de l'assainissement, alors que les contractuels et d'autres corps n'en ont pas bénéficié. Le communiqué de la FNSC relève que malgré les pressions que subissent les travailleurs, ces derniers ont répondu favorablement à l'appel du syndicat puisque le taux de suivi a dépassé les 70%. En outre, la FNSC se dit déterminée à aller jusqu'au bout jusqu'à la satisfaction des revendications légitimes de travailleurs. Des revendications qui portent sur de nombreux points. Il en est ainsi de la nécessité de réviser le statut particulier des travailleurs communs ainsi que le régime indemnitaire. le statut particulier ainsi que le nouveau régime indemnitaire, qui sont pourtant entrés en vigueur il y a juste quelques mois, n'ont pas emporté l'adhésion des travailleurs de ce secteur comme c'était le cas, d'ailleurs , pour d'autres secteurs. En effet, les personnels des secteurs de l'éducation nationale et de la santé ont eux aussi revendiqué la révision de leurs statuts particuliers et, pour ce faire, les syndicats ont initié des grèves pour faire pression sur les autorités publiques. Le respect des libertés syndicales, l'abrogation de l'article 87 bis, la révision du statut particulier sont des points qui font aussi partie de la plateforme de revendications de la FNSC. Les travailleurs des communes ont entamé hier leur premier jour de grève suite à l'appel de la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC), un syndicat affiliée au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap). Cette grève de trois jours semble avoir emporté l'adhésion de la majorité des 500 000 travailleurs des communes. En effet, selon la FNSC, le taux de suivi lors de ce premier jour de grève a été de 70%. La FNSC ne donne pas toutefois de plus amples détails, comme par exemple les wilayas dans lesquelles le mot d'ordre de grève a été le plus suivi par les communaux. Dans le communiqué rendu public hier, dont une copie est parvenue à notre rédaction, la FNSC fait cas, par contre, de pressions et d'intimidations qu'auraient subies les travailleurs et les syndicalistes. «La Fédération nationale du secteur de communes dénonce avec force les pratiques non justifiées qu'exercent les autorités contre les syndicalistes et les travailleurs car elle a enregistré dans de nombreux wilayas des menaces de ponctions dans les salaires et même des menaces de licenciements à l'endroit notamment des travailleurs contractuels », note le communiqué de la FNSC avant de préciser que «les travailleurs n'ont pourtant revendiqué que leurs droits constitutionnellement garantis». Le syndicat a en outre enregistré, selon toujours le même communiqué, d'autres dépassements. La FNSC accuse les autorités de faire dans la politique des deux poids deux mesures ou, comme le dit explicitement le communiqué, «il s'agit de diviser pour régner». La FNSC cite les dispositions du statut particulier qui consacre cette "discrimination" entre les travailleurs. Le syndicat précise, à titre d'exemple, que ce statut a accordé des augmentations salariales non satisfaisantes pour les travailleurs de la voirie et de l'assainissement, alors que les contractuels et d'autres corps n'en ont pas bénéficié. Le communiqué de la FNSC relève que malgré les pressions que subissent les travailleurs, ces derniers ont répondu favorablement à l'appel du syndicat puisque le taux de suivi a dépassé les 70%. En outre, la FNSC se dit déterminée à aller jusqu'au bout jusqu'à la satisfaction des revendications légitimes de travailleurs. Des revendications qui portent sur de nombreux points. Il en est ainsi de la nécessité de réviser le statut particulier des travailleurs communs ainsi que le régime indemnitaire. le statut particulier ainsi que le nouveau régime indemnitaire, qui sont pourtant entrés en vigueur il y a juste quelques mois, n'ont pas emporté l'adhésion des travailleurs de ce secteur comme c'était le cas, d'ailleurs , pour d'autres secteurs. En effet, les personnels des secteurs de l'éducation nationale et de la santé ont eux aussi revendiqué la révision de leurs statuts particuliers et, pour ce faire, les syndicats ont initié des grèves pour faire pression sur les autorités publiques. Le respect des libertés syndicales, l'abrogation de l'article 87 bis, la révision du statut particulier sont des points qui font aussi partie de la plateforme de revendications de la FNSC.