Les communes risquent fort bien d'être paralysées dès aujourd'hui. En effet, la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC) a appelé à une grève de trois jours à partir d'aujourd'hui. Affiliée au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), la FNSC avance une série de revendications dont, notamment, la révision du statut particulier et le régime indemnitaire. Ces deux points ont été, pour rappel, à l'origine de nombreux mouvements de protestations initiés par ce syndicat et ce, avant même qu'ils ne soient promulgués. En revenant à la charge, presque une année après l'entrée en vigueur des décrets relatifs au nouveau statut particulier des travailleurs des communes et du nouveau régime indemnitaire, la FNSC exprime son rejet de ces deux textes qu'elle n'a jamais, cela dit , cautionnés. En vérité, dans presque tous les secteurs de la Fonction publique, il y a eu rejet des nouveaux statuts particuliers. Cela a été le cas dans les secteurs de l'éducation nationale et la santé où les syndicats sont en train d'avoir gain de cause puisque les statuts particuliers vont être révisés. Dans sa plateforme de revendications, la FNSC ne se limite pas seulement à ces deux points. En effet, elle revendique aussi l'intégration des travailleurs contractuels et le respect des libertés syndicales et du droit de grève. Par le passé, le Snapap a eu à faire cas des pressions et des intimidations que subissent les syndicalistes, dont certains ont été licenciés de manière arbitraire et abusive. Le Snapap souhaite aussi la révision des statuts particuliers des corps communs, de chauffeurs et des gardiens. En outre, ce syndicat revendique aussi l'abrogation de l'article 87 bis. Un article qui inclut les primes dans le calcul de l'IRG et qui, par conséquent, constitue un frein à l'évolution des salaires. Il est aussi demandé à la tutelle, le ministère de l'Intérieur en l'occurrence, d'associer le syndicat à toutes les démarches relatives au processus de révision des statuts et des lois en question et d'ouvrir, dans les plus brefs délais, les portes du dialogue avec les représentants légitimes des travailleurs. Pour l'heure cependant, comme cela nous a été confirmé hier par un membre de la FNSC, la tutelle fait la sourde oreille puisque aucune invitation au dialogue n'est parvenue au syndicat depuis le dépôt du préavis de grève. Cela augure, à l'évidence, d'un bras de fer entre les deux parties, ce d'autant que tout porte à croire que la FNSC se targue d'avoir déjà par le passé pu mobiliser une majorité des 500 000 travailleurs des communes qui avait alors suivi ses multiples mots d'ordre de grève. Cette fois-ci encore, le Snapap semble serein quant au suivi de son mot d'ordre de grève, ce d'autant que les communaux, sans doute à l'instar de plusieurs catégories socioprofessionnelles, souffrent de la cherté de la vie et de l'érosion de leur pouvoir d'achat. Les communes risquent fort bien d'être paralysées dès aujourd'hui. En effet, la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC) a appelé à une grève de trois jours à partir d'aujourd'hui. Affiliée au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), la FNSC avance une série de revendications dont, notamment, la révision du statut particulier et le régime indemnitaire. Ces deux points ont été, pour rappel, à l'origine de nombreux mouvements de protestations initiés par ce syndicat et ce, avant même qu'ils ne soient promulgués. En revenant à la charge, presque une année après l'entrée en vigueur des décrets relatifs au nouveau statut particulier des travailleurs des communes et du nouveau régime indemnitaire, la FNSC exprime son rejet de ces deux textes qu'elle n'a jamais, cela dit , cautionnés. En vérité, dans presque tous les secteurs de la Fonction publique, il y a eu rejet des nouveaux statuts particuliers. Cela a été le cas dans les secteurs de l'éducation nationale et la santé où les syndicats sont en train d'avoir gain de cause puisque les statuts particuliers vont être révisés. Dans sa plateforme de revendications, la FNSC ne se limite pas seulement à ces deux points. En effet, elle revendique aussi l'intégration des travailleurs contractuels et le respect des libertés syndicales et du droit de grève. Par le passé, le Snapap a eu à faire cas des pressions et des intimidations que subissent les syndicalistes, dont certains ont été licenciés de manière arbitraire et abusive. Le Snapap souhaite aussi la révision des statuts particuliers des corps communs, de chauffeurs et des gardiens. En outre, ce syndicat revendique aussi l'abrogation de l'article 87 bis. Un article qui inclut les primes dans le calcul de l'IRG et qui, par conséquent, constitue un frein à l'évolution des salaires. Il est aussi demandé à la tutelle, le ministère de l'Intérieur en l'occurrence, d'associer le syndicat à toutes les démarches relatives au processus de révision des statuts et des lois en question et d'ouvrir, dans les plus brefs délais, les portes du dialogue avec les représentants légitimes des travailleurs. Pour l'heure cependant, comme cela nous a été confirmé hier par un membre de la FNSC, la tutelle fait la sourde oreille puisque aucune invitation au dialogue n'est parvenue au syndicat depuis le dépôt du préavis de grève. Cela augure, à l'évidence, d'un bras de fer entre les deux parties, ce d'autant que tout porte à croire que la FNSC se targue d'avoir déjà par le passé pu mobiliser une majorité des 500 000 travailleurs des communes qui avait alors suivi ses multiples mots d'ordre de grève. Cette fois-ci encore, le Snapap semble serein quant au suivi de son mot d'ordre de grève, ce d'autant que les communaux, sans doute à l'instar de plusieurs catégories socioprofessionnelles, souffrent de la cherté de la vie et de l'érosion de leur pouvoir d'achat.