Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a plaidé, hier, à Alger pour l'"assainissement en profondeur" de l'environnement du producteur de médicaments en Algérie, afin d'atteindre l'objectif de doubler en trois ans le niveau de la production actuelle nationale. «La seule condition pour atteindre valablement et correctement cet objectif est un assainissement en profondeur de l'environnement du producteur", a indiqué M. Hamiani lors d'un séminaire sur le thème : "Le nouveau pacte de croissance pour doubler en trois ans la production nationale de médicaments". Il s'agit également de faire en sorte que l'environnement économique "favorise l'investissement dans la production et rende l'acte d'investir plus profitable que l'acte d'importer", a-t-il ajouté. «Il faut aussi que l'environnement administratif et technique accompagne efficacement les producteurs loin des contraintes bureaucratiques actuelles", a-t-il dit, soulignant la nécessité de mettre en place "un cadre légal et réglementaire stable, prévisible, transparent et cohérent avec un objectif national de développement partagé pour une production national de qualité". Selon M. Hamiani, la situation actuelle demeure "décourageante" pour l'industrie pharmaceutique, relevant toutefois, que dans le même temps, l'Algérie dispose de capacités de production "suffisante pour réduire considérablement sa facture en augmentant la production médicamenteuse locale à un niveau que les experts ont estimé autour de 70%". M. Hamiani a indiqué qu'avec le "nouveau pacte de croissance", préconisé lors d'un récent séminaire du FCE, le secteur de la production de médicaments "est en mesure de parvenir, dans 3 à 5 ans, à couvrir localement 70% des besoins nationaux en médicaments". Le nouveau pacte de croissance, en question, est une plate- forme composée d'une cinquantaine de propositions visant à diversifier et à développer une économie nationale, moins dépendante des hydrocarbures. De son côté, M. Hamou Hafed, directeur de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a indiqué que les textes réglementaires régissant l'importation de médicaments "sont appelés à être révisés". Le cahier des charges relatif à l'importation de produits médicamenteuse, qui date de 2008, "devrait certainement être actualisé", a-t-il précisé, ajoutant que cela devrait se faire en concertation avec les partenaires qui activent dans le secteur. Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, a plaidé, hier, à Alger pour l'"assainissement en profondeur" de l'environnement du producteur de médicaments en Algérie, afin d'atteindre l'objectif de doubler en trois ans le niveau de la production actuelle nationale. «La seule condition pour atteindre valablement et correctement cet objectif est un assainissement en profondeur de l'environnement du producteur", a indiqué M. Hamiani lors d'un séminaire sur le thème : "Le nouveau pacte de croissance pour doubler en trois ans la production nationale de médicaments". Il s'agit également de faire en sorte que l'environnement économique "favorise l'investissement dans la production et rende l'acte d'investir plus profitable que l'acte d'importer", a-t-il ajouté. «Il faut aussi que l'environnement administratif et technique accompagne efficacement les producteurs loin des contraintes bureaucratiques actuelles", a-t-il dit, soulignant la nécessité de mettre en place "un cadre légal et réglementaire stable, prévisible, transparent et cohérent avec un objectif national de développement partagé pour une production national de qualité". Selon M. Hamiani, la situation actuelle demeure "décourageante" pour l'industrie pharmaceutique, relevant toutefois, que dans le même temps, l'Algérie dispose de capacités de production "suffisante pour réduire considérablement sa facture en augmentant la production médicamenteuse locale à un niveau que les experts ont estimé autour de 70%". M. Hamiani a indiqué qu'avec le "nouveau pacte de croissance", préconisé lors d'un récent séminaire du FCE, le secteur de la production de médicaments "est en mesure de parvenir, dans 3 à 5 ans, à couvrir localement 70% des besoins nationaux en médicaments". Le nouveau pacte de croissance, en question, est une plate- forme composée d'une cinquantaine de propositions visant à diversifier et à développer une économie nationale, moins dépendante des hydrocarbures. De son côté, M. Hamou Hafed, directeur de la pharmacie au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a indiqué que les textes réglementaires régissant l'importation de médicaments "sont appelés à être révisés". Le cahier des charges relatif à l'importation de produits médicamenteuse, qui date de 2008, "devrait certainement être actualisé", a-t-il précisé, ajoutant que cela devrait se faire en concertation avec les partenaires qui activent dans le secteur.