Les Etats-Unis ont déployé des avions de chasse furtifs F22 aux Emirats arabes unis, ont annoncé, lundi, des responsables américains. Ces responsables, cités sous couvert d'anonymat, n'ont pas précisé combien de F22 avaient été envoyés sur la base aérienne d'Al Dhafra. Une porte-parole de l'armée de l'air américaine a confirmé qu'un certain nombre de ces avions avaient été déployés dans la région, sans, cependant mentionner la base. "L'armée de l'Air américaine a déployé des F22 (dans la région). De tels déploiements renforcent les relations entre les armées, contribuent à la promotion de la sécurité régionale et améliorent les opérations aériennes conjointes", selon le major Mary Danner-Jones. Le porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau John Kirby, a indiqué, pour sa part, à des journalistes que ce déploiement "était tout à fait normal", dans la mesure où il correspond à un ajustement des forces américaines dans la région après le retrait du contingent américain d'Irak. Le déploiement de ces avions intervient sur fond de résurgence de la tension entre les Emirats et l'Iran après une visite, le 11 avril, du président Mahmoud Ahmadinejad à Abou Moussa, l'une des trois îles du Golfe au centre d'un litige territorial entre les deux pays. Cette visite a été dénoncée comme une provocation par les Emirats et le Conseil de coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar). Téhéran a pris le contrôle d'Abou Moussa et des deux Tomb en novembre 1971 après le départ des forces britanniques du Golfe précédant l'indépendance des Emirats. APS Birmanie Rencontre Ban Ki moon-Aung San Suu Kyi Le secrétaire général de l'Onu, qui rencontrait mardi Aung San Suu Kyi pour la première fois, a salué le sens du compromis de l'opposante, qui a accepté de mettre fin à une impasse politique pour prêter son serment de députée et intégrer, enfin, le Parlement. "Les véritables dirigeants font preuve de flexibilité pour la cause supérieure du peuple", a estimé Ban lors d'une conférence de presse à l'issue de leur entretien à Rangoun. "C'est ce qu'elle a fait (...) et j'admire et respecte vraiment sa décision", a-t-il ajouté, rendant hommage au "symbole" que représente Suu Kyi pour son pays depuis son entrée en politique, en 1988. Lundi, la lauréate du prix Nobel de la paix avait annoncé qu'elle acceptait finalement de prêter serment, devant un Parlement dominé par les militaires et ses alliés, de "sauvegarder" la Constitution de 2008. Le texte, qui arroge d'immenses pouvoirs à l'armée, avait été adopté par référendum dans des conditions controversées, une semaine après le passage du cyclone Nargis (138.000 morts ou disparus). L'opposante a fait de sa réforme une de ses priorités et a tenté d'obtenir que les nouveaux députés ne promettent que de la "respecter" et non de la "sauvegarder". Les Etats-Unis ont déployé des avions de chasse furtifs F22 aux Emirats arabes unis, ont annoncé, lundi, des responsables américains. Ces responsables, cités sous couvert d'anonymat, n'ont pas précisé combien de F22 avaient été envoyés sur la base aérienne d'Al Dhafra. Une porte-parole de l'armée de l'air américaine a confirmé qu'un certain nombre de ces avions avaient été déployés dans la région, sans, cependant mentionner la base. "L'armée de l'Air américaine a déployé des F22 (dans la région). De tels déploiements renforcent les relations entre les armées, contribuent à la promotion de la sécurité régionale et améliorent les opérations aériennes conjointes", selon le major Mary Danner-Jones. Le porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau John Kirby, a indiqué, pour sa part, à des journalistes que ce déploiement "était tout à fait normal", dans la mesure où il correspond à un ajustement des forces américaines dans la région après le retrait du contingent américain d'Irak. Le déploiement de ces avions intervient sur fond de résurgence de la tension entre les Emirats et l'Iran après une visite, le 11 avril, du président Mahmoud Ahmadinejad à Abou Moussa, l'une des trois îles du Golfe au centre d'un litige territorial entre les deux pays. Cette visite a été dénoncée comme une provocation par les Emirats et le Conseil de coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar). Téhéran a pris le contrôle d'Abou Moussa et des deux Tomb en novembre 1971 après le départ des forces britanniques du Golfe précédant l'indépendance des Emirats. APS Birmanie Rencontre Ban Ki moon-Aung San Suu Kyi Le secrétaire général de l'Onu, qui rencontrait mardi Aung San Suu Kyi pour la première fois, a salué le sens du compromis de l'opposante, qui a accepté de mettre fin à une impasse politique pour prêter son serment de députée et intégrer, enfin, le Parlement. "Les véritables dirigeants font preuve de flexibilité pour la cause supérieure du peuple", a estimé Ban lors d'une conférence de presse à l'issue de leur entretien à Rangoun. "C'est ce qu'elle a fait (...) et j'admire et respecte vraiment sa décision", a-t-il ajouté, rendant hommage au "symbole" que représente Suu Kyi pour son pays depuis son entrée en politique, en 1988. Lundi, la lauréate du prix Nobel de la paix avait annoncé qu'elle acceptait finalement de prêter serment, devant un Parlement dominé par les militaires et ses alliés, de "sauvegarder" la Constitution de 2008. Le texte, qui arroge d'immenses pouvoirs à l'armée, avait été adopté par référendum dans des conditions controversées, une semaine après le passage du cyclone Nargis (138.000 morts ou disparus). L'opposante a fait de sa réforme une de ses priorités et a tenté d'obtenir que les nouveaux députés ne promettent que de la "respecter" et non de la "sauvegarder".