Plusieurs points concernant la sauvegarde du patrimoine historique de la capitale ont été soulevés, samedi dernier, au Centre des loisirs scientifiques de l'Etablissement arts et culture, cela au cours d'une rencontre animée par l'historien et archéologue, Abderrahmane Khelifa. Plusieurs points concernant la sauvegarde du patrimoine historique de la capitale ont été soulevés, samedi dernier, au Centre des loisirs scientifiques de l'Etablissement arts et culture, cela au cours d'une rencontre animée par l'historien et archéologue, Abderrahmane Khelifa. Alger abrite plusieurs sites culturels et historiques classés, pour la plupart, patrimoine mondial. À titre d'exemple La Casbah d'Alger, une agglomération urbaine historique, a été classée patrimoine universel par l'Unesco en décembre 1992. Ses mosquées remontant à l'époque ottomane et ses constructions accollées les unes aux autres font de ce quartier unique un musée à ciel ouvert. Pourtant à ce jour, ces sites souffrent d'absence de restauration et nécessitent l'application d'une véritable politique de sauvegarde… Ce sont là quelques points soulevés, samedi passé, au Centre des loisirs scientifiques de l'Etablissement artS et culture d'Alger, lors d'une rencontre littéraire, animée par l'historien et archéologue, Abderrahmane Khelifa, sous le thème « Alger et son patrimoine ». Le conférencier a cité plusieurs sites historiques de la capitale, déplorant le fait qu'ils soient dans un état «catastrophique et qu'il n'y ait pas de volonté d'entretien sur le terrain», affirme-t-il. Le «voyage cauchemardesque» a débuté, lors de cette rencontre, par l'illustration des plus anciennes mosquées de la capitale. À ce titre, l'interlocuteur rappelle que dès l'arrivée du colonisateur français, plusieurs sites historiques ont été endommagés ou démolis. «Le colonisateur français a démoli trois cent cinquante maisons et onze mosquées, qui étaient classées sites historiques et remontaient aux ères romaines et autres», a-t-il déploré. L'architecture des mosquées d'Alger reflète la civilisation des différentes civilisations ayant vécu dans Alger. «La mosquée Ali-Ben-Bedjani, construite en 1622, reflète une architecture de style ottomane. Elle a été construite par un Italien converti à l'Islam», a précisé le conférencier. Plusieurs mosquées de la capitale ont été construites par des chrétiens. En plus de la richesse de son architecture Alger dégage un charme incomparable grâce à ses sites naturels, telle la place du Rocher. El Djazaïr vient du nom arabe El «Djazira» (île). Son ancienne appellation (Icosium) veut dire en phénicien «l'île aux mouettes». Revenant sur les travaux qui se tiennent actuellement sur les sites historiques de La Casbah, le conférencier affirme que ces derniers «ne sont pas encore pris sérieusement en charge». Pis encore, il attire l'attention sur «les dangers des travaux du métro et ses vibrations à long terme sur le site historique de La Casbah». Le plan de sauvegarde de La Casbah «n'est toujours pas appliqué pour plusieurs habitations... il faut aller sur place pour se rendre compte de l'état des lieux», a souligné l'orateur. Le plan de sauvegarde, tracé par le ministère de tutelle, concerne pourtant 105 hectares, mais explique l'orateur sur terrain « il n'y a pas de volonté réelle de réhabiliter les bâtisses et les sites historiques endommagées». L'importance accordée aux architecture historiques, dont les bâtisses de La Casbah, les mosquées et les venelles de la vieille ville, sont là, la véritable nécessité soulevée par le conférencier qui dira avec amertume : «Si on laisse les sites historiques mourir, s'est l'Algérie qui meurt». Le conférencier fera savoir que la véritable carte d'identité d'Alger se trouve actuellement au niveau de la placette de Bab Azoun. «Une stèle qui reste l'unique carte d'identité d'Alger, de ce fait, je lance un appel au ministère de la Culture à la récupérer et à la mettre dans un musée», c'est là la prière de Abderrahmane Khelifa, reste à espèrer qu'il trouve un écho auprès des autorités compétentes. Alger abrite plusieurs sites culturels et historiques classés, pour la plupart, patrimoine mondial. À titre d'exemple La Casbah d'Alger, une agglomération urbaine historique, a été classée patrimoine universel par l'Unesco en décembre 1992. Ses mosquées remontant à l'époque ottomane et ses constructions accollées les unes aux autres font de ce quartier unique un musée à ciel ouvert. Pourtant à ce jour, ces sites souffrent d'absence de restauration et nécessitent l'application d'une véritable politique de sauvegarde… Ce sont là quelques points soulevés, samedi passé, au Centre des loisirs scientifiques de l'Etablissement artS et culture d'Alger, lors d'une rencontre littéraire, animée par l'historien et archéologue, Abderrahmane Khelifa, sous le thème « Alger et son patrimoine ». Le conférencier a cité plusieurs sites historiques de la capitale, déplorant le fait qu'ils soient dans un état «catastrophique et qu'il n'y ait pas de volonté d'entretien sur le terrain», affirme-t-il. Le «voyage cauchemardesque» a débuté, lors de cette rencontre, par l'illustration des plus anciennes mosquées de la capitale. À ce titre, l'interlocuteur rappelle que dès l'arrivée du colonisateur français, plusieurs sites historiques ont été endommagés ou démolis. «Le colonisateur français a démoli trois cent cinquante maisons et onze mosquées, qui étaient classées sites historiques et remontaient aux ères romaines et autres», a-t-il déploré. L'architecture des mosquées d'Alger reflète la civilisation des différentes civilisations ayant vécu dans Alger. «La mosquée Ali-Ben-Bedjani, construite en 1622, reflète une architecture de style ottomane. Elle a été construite par un Italien converti à l'Islam», a précisé le conférencier. Plusieurs mosquées de la capitale ont été construites par des chrétiens. En plus de la richesse de son architecture Alger dégage un charme incomparable grâce à ses sites naturels, telle la place du Rocher. El Djazaïr vient du nom arabe El «Djazira» (île). Son ancienne appellation (Icosium) veut dire en phénicien «l'île aux mouettes». Revenant sur les travaux qui se tiennent actuellement sur les sites historiques de La Casbah, le conférencier affirme que ces derniers «ne sont pas encore pris sérieusement en charge». Pis encore, il attire l'attention sur «les dangers des travaux du métro et ses vibrations à long terme sur le site historique de La Casbah». Le plan de sauvegarde de La Casbah «n'est toujours pas appliqué pour plusieurs habitations... il faut aller sur place pour se rendre compte de l'état des lieux», a souligné l'orateur. Le plan de sauvegarde, tracé par le ministère de tutelle, concerne pourtant 105 hectares, mais explique l'orateur sur terrain « il n'y a pas de volonté réelle de réhabiliter les bâtisses et les sites historiques endommagées». L'importance accordée aux architecture historiques, dont les bâtisses de La Casbah, les mosquées et les venelles de la vieille ville, sont là, la véritable nécessité soulevée par le conférencier qui dira avec amertume : «Si on laisse les sites historiques mourir, s'est l'Algérie qui meurt». Le conférencier fera savoir que la véritable carte d'identité d'Alger se trouve actuellement au niveau de la placette de Bab Azoun. «Une stèle qui reste l'unique carte d'identité d'Alger, de ce fait, je lance un appel au ministère de la Culture à la récupérer et à la mettre dans un musée», c'est là la prière de Abderrahmane Khelifa, reste à espèrer qu'il trouve un écho auprès des autorités compétentes.