Coup de sifflet hier à minuit, le rideau est tombé sur la campagne électorale des législatives. Le vote se tiendra le 10 mai prochain. Le vote de toutes les attentes, de toutes les craintes de voir les Algériens bouder l'isoloir. Trois jours nous séparent de ce rendez-vous qualifié d'important par les partis politiques tout comme l'administration. Trois jours où plus aucune formation n'aura le droit de se regrouper pour des meetings, de procéder à l'affichage ou encore de distribuer des tracts. Trois jours où les candidats n'auront plus de temps de parole dans les médias lourds. Le discours dans les mosquées devra être purement religieux, pas de dérapage vers le politique. Plus personne n'aura le droit de draguer l'électorat ; les permanences électorales devront être mises en veilleuse. La campagne électorale s'achève et l'on ne peut pas dire qu'elle ait suscité un grand engouement chez les citoyens. On aura vu des salles pour abriter des meetings très clairsemées. Des meetings annulés faute d'assistance. D'autres ne pouvant faire salle comble se sont rabattus dans leur salon de villa faute de mieux. Une campagne à vrai dire morne, même si certains pour la rendre attractive ont lancé des concours pour gagner des Ipad, d'autres ont misé sur la retraite à 50 ans, pour endiguer le chômage, des allocations substantielles pour les jeunes chômeurs. Les citoyens auront tout vu et tout entendu sur des candidats qui se sont jurés de changer le quotidien des Algériens . Malgré cela, les futurs députés ne sont pas crédibles quelle que soit la casquette qu'ils portent. Un flop, pensent les électeurs. Personne n'est arrivé à accrocher, pas même les islamistes qui ont l'art et la manière de jouer sur la corde sensible en direction d'une frange de la population laissée pour compte. Les trois semaines sont écoulées, c'est fini, les jeux sont faits, seule l'urne du 10 mai fera la différence. Coup de sifflet hier à minuit, le rideau est tombé sur la campagne électorale des législatives. Le vote se tiendra le 10 mai prochain. Le vote de toutes les attentes, de toutes les craintes de voir les Algériens bouder l'isoloir. Trois jours nous séparent de ce rendez-vous qualifié d'important par les partis politiques tout comme l'administration. Trois jours où plus aucune formation n'aura le droit de se regrouper pour des meetings, de procéder à l'affichage ou encore de distribuer des tracts. Trois jours où les candidats n'auront plus de temps de parole dans les médias lourds. Le discours dans les mosquées devra être purement religieux, pas de dérapage vers le politique. Plus personne n'aura le droit de draguer l'électorat ; les permanences électorales devront être mises en veilleuse. La campagne électorale s'achève et l'on ne peut pas dire qu'elle ait suscité un grand engouement chez les citoyens. On aura vu des salles pour abriter des meetings très clairsemées. Des meetings annulés faute d'assistance. D'autres ne pouvant faire salle comble se sont rabattus dans leur salon de villa faute de mieux. Une campagne à vrai dire morne, même si certains pour la rendre attractive ont lancé des concours pour gagner des Ipad, d'autres ont misé sur la retraite à 50 ans, pour endiguer le chômage, des allocations substantielles pour les jeunes chômeurs. Les citoyens auront tout vu et tout entendu sur des candidats qui se sont jurés de changer le quotidien des Algériens . Malgré cela, les futurs députés ne sont pas crédibles quelle que soit la casquette qu'ils portent. Un flop, pensent les électeurs. Personne n'est arrivé à accrocher, pas même les islamistes qui ont l'art et la manière de jouer sur la corde sensible en direction d'une frange de la population laissée pour compte. Les trois semaines sont écoulées, c'est fini, les jeux sont faits, seule l'urne du 10 mai fera la différence.