A deux jours de la fin de la campagne �lectorale, l�indiff�rence r�gne toujours chez les citoyens. A l�heure du bilan, tout un chacun, du haut de ses r�f�rents, a tranch� sur le manque d�engouement : sorties rat�es de quelques leaders de partis politiques, ratage d�impact et absence de bousculades devant les portes des stades ou des salles r�serv�es pour les meetings. Pour parer � cette situation, beaucoup de candidats de diff�rentes formations politiques ont pr�f�r� la chaleur des poign�es de main dans les rues et les exhibitions dans les obs�ques ainsi que les d�ners organis�s par des sympathisants. Interrog�s, quelques citoyens forts des exp�riences �lectorales, consid�rent que cette strat�gie, pleine de promesses, ne sert qu�� �nous amadouer pour r�colter nos voix. Ils oublient que le r�servoir des ruses est �puis�, disent-ils, d�autres consid�rent que cette campagne �lectorale est une perte d�argent et de temps. La plupart des portraits des candidats affich�s sur les panneaux sont d�chir�s, mais demeurent tout de m�me le seul indice qu�une campagne �lectorale est en cours. Au niveau des permanences, l�ambiance est morose m�me si la musique bat son plein. En somme, � moins d�une semaine du vote, le verdict sera en faveur de qui ? telle est la question qui taraude les esprits, ici � Sa�da. Alors. Attendons donc pour savoir � qui profiteront les 194 200 voix que compte l��lectorat d�concert� de Sa�da.