Les armes ont encore parlé à Tripoli. Les autorités libyennes ont fait usage de la force mardi pour déloger des ex-rebelles armés qui avaient pris d'assaut le siège du gouvernement pour réclamer des primes, provoquant des affrontements qui ont fait un mort et quatre blessés, selon le gouvernement. Les armes ont encore parlé à Tripoli. Les autorités libyennes ont fait usage de la force mardi pour déloger des ex-rebelles armés qui avaient pris d'assaut le siège du gouvernement pour réclamer des primes, provoquant des affrontements qui ont fait un mort et quatre blessés, selon le gouvernement. Le porte-parole du gouvernement, Nasser al-Manaa, a indiqué au cours d'une conférence de presse au siège du gouvernement, qu'une intervention des services de sécurité avait été "nécessaire" pour repousser les assaillants et évacuer les fonctionnaires. Selon lui, un membre de la Haute commission de sécurité, qui dépend du ministère de l'Intérieur, a été tué, et trois autres blessés, dans des affrontements avec les assaillants, qui comptent un blessé de leur côté. Il a estimé que les assaillants, venus de la ville de Yefren (Ouest), étaient au nombre de 200 environ, équipés de 50 véhicules sur lesquels étaient montées des armes de différents calibres. Un groupe d'ex-rebelles avait déjà attaqué le siège du gouvernement le 10 avril, provoquant l'indignation du cabinet du Premier ministre Abdel Rahim al-Kib et du Conseil national de transition (CNT, au pouvoir). Le gouvernement a été à plusieurs reprises critiqué pour son échec à asseoir son autorité et à s'opposer aux milices formées par les ex-rebelles qui font la loi dans le pays. Le gouvernement libyen a commencé il y a quelques mois à verser des primes aux rebelles ayant participé aux combats contre les forces de Mouammar Kadhafi durant les huit mois du conflit libyen, avant de les suspendre quelques semaines plus tard suite à des "irrégularités". Cette suspension a provoqué l'ire d'ex-rebelles qui n'ont pas reçu leur part. Tard dans la soirée, le Premier ministre Abdelrahim al-Kib a affirmé que son gouvernement "ne cèdera pas au chantage et aux hors-la-loi et ne négociera pas sous la menace des armes". "Le ministère de l'Intérieur a arrêté les agresseurs et la situation est sous contôle total", a ajouté M. Kib qui lisait un communiqué à la télévision publique libyenne Le porte-parole du gouvernement, Nasser al-Manaa, a indiqué au cours d'une conférence de presse au siège du gouvernement, qu'une intervention des services de sécurité avait été "nécessaire" pour repousser les assaillants et évacuer les fonctionnaires. Selon lui, un membre de la Haute commission de sécurité, qui dépend du ministère de l'Intérieur, a été tué, et trois autres blessés, dans des affrontements avec les assaillants, qui comptent un blessé de leur côté. Il a estimé que les assaillants, venus de la ville de Yefren (Ouest), étaient au nombre de 200 environ, équipés de 50 véhicules sur lesquels étaient montées des armes de différents calibres. Un groupe d'ex-rebelles avait déjà attaqué le siège du gouvernement le 10 avril, provoquant l'indignation du cabinet du Premier ministre Abdel Rahim al-Kib et du Conseil national de transition (CNT, au pouvoir). Le gouvernement a été à plusieurs reprises critiqué pour son échec à asseoir son autorité et à s'opposer aux milices formées par les ex-rebelles qui font la loi dans le pays. Le gouvernement libyen a commencé il y a quelques mois à verser des primes aux rebelles ayant participé aux combats contre les forces de Mouammar Kadhafi durant les huit mois du conflit libyen, avant de les suspendre quelques semaines plus tard suite à des "irrégularités". Cette suspension a provoqué l'ire d'ex-rebelles qui n'ont pas reçu leur part. Tard dans la soirée, le Premier ministre Abdelrahim al-Kib a affirmé que son gouvernement "ne cèdera pas au chantage et aux hors-la-loi et ne négociera pas sous la menace des armes". "Le ministère de l'Intérieur a arrêté les agresseurs et la situation est sous contôle total", a ajouté M. Kib qui lisait un communiqué à la télévision publique libyenne