Le Front de libération nationale (FLN) accentue son hégémonie dans l'Assemblée populaire nationale (APN), en raflant 220 des 462 à la faveur des résultats officiels du scrutin législatif, communiqués hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, lors d'une conférence de presse à Alger. Le Front de libération nationale (FLN) accentue son hégémonie dans l'Assemblée populaire nationale (APN), en raflant 220 des 462 à la faveur des résultats officiels du scrutin législatif, communiqués hier par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, lors d'une conférence de presse à Alger. Le Vieux parti a manqué de peu la majorité absolue soignant son score de 84 sièges supplémentaires (136 sièges en 2007). Le Rassemblement national démocratique (RND) lui, reste toujours la deuxième force politique à l'hémicycle en obtenant 68 sièges, soit 6 siège de plus que la législature précédente, mais loin derrière le FLN. Les islamistes eux, ont essuyé une vraie débâcle. L'Alliance de l'Algérie Verte (AAV) née de la fusion du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et les Mouvements Nahdha et Islah n'ont pu décrocher que 48 sièges à l'issue du scrutin de jeudi dernier. La déception de cette mouvance est d'autant plus grande avec les résultats bien au-deçà des attentes obtenus par le Front de la justice et de la liberté (FJD) de Abdallah Djaballah (7 sièges) et du Front du changement d'Abdelmadjid Menasra (4 sièges). Ainsi, tous les partis islamistes réunis, soit 59 sièges, ne rivalisent même pas avec le score réalisé par le RND, le FLN les dépassant d'au moins 4 fois. De son côté, le Front des forces socialistes (FFS) a obtenu 21 sièges. A l'occasion de son retour sur la scène après plusieurs années de boycott, le parti de Hocine Aït Ahmed réalise deux sièges de plus que sa dernière participation à des élections législatives, car en 1997 il a eu 19 sièges à l'APN. L'autre déception est à mettre à l'actif du Parti des Travailleurs (PT). Le parti de Liza Hanoune n'a pas pu arracher plus de 20 sièges à la future Assemblée, perdant de la sorte six sièges par rapport à la législature précédente. Idem pour le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati qui perd du terrain à l'APN en ne réussissant à propulser que 9 députés à la prochaine Assemblée. Par ailleurs, les indépendants, qui se sont présentés aux élections législatives, ont obtenu 19 sièges, selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. FJD, MPA, Fedjr El-Djadid, FC, PNSD et RA ; les «nouveaux débarqués» de l'APN Outre la consécration du FLN et la débâcle des formations islamistes, le scrutin législatif de jeudi dernier a permis l'accès de certains nouveaux partis politiques au Parlement. Il s'agit notamment du mouvement populaire algérien (MAP) de Amara Benyounes qui a obtenu 6 sièges et du parti de Fedjr El-Djadid de Tahar Benbaibèche avec 5 sièges. L'autre nouvelle formation du FJD (El-Adala) drivée par le «vétéran» Djaballah a eu 7 sièges, loin des scores escomptés de même que le FC de Menasra avec 4 sièges seulement. Sinon, le Parti national social et démocratique (PNSD) et le Rassemblement algérien (RA) se partagent chacun 4 sièges, suivis par l'Alliance nationale républicaine (ANR) et Ahd 54 avec 3 sièges chacun. Le Front El Moustakbal (FM) de Belaïd Abdelaziz lui, n'a pu faire mieux que de glaner 2 sièges en compagnie du Front des citoyens libres (MCL) de Mohamed Boudina. En outre, le Parti du renouveau algérien (PRA), le parti El-Karama et Infitah ainsi que certaines formations nouvellement agréées ont obtenu un siège à la nouvelle Assemblée populaire nationale. Par ailleurs, la nouvelle Assemblée comptera en son sein 317 députés hommes, soit un taux de 68,61 % et 145 femmes (31,39%), conformément aux dispositions de la loi sur la représentation de la femmes dans les assemblées élues. Par partis, si le FLN et le RND ont placé respectivement 68 et 23 femmes dans le nouveau Parlement, l'AAV, le PT et le FFS ont mis dans l'ordre 15, 7 et 10 femmes dans les rangs de leurs députés. Lors de sa conférence de presse, Daho Ould Kablia a insisté sur le bon déroulement du scrutin, le quel scrutin qui «reflète l'attachement du peuple algérien souverain à la stabilité et son sens élevé du patriotisme». Sans pour autant négliger le taux d'abstention qui reste aussi élevé qu'en 2007, le ministre de l'Intérieur a signifié que les «quelques petits incidents» qui ont été signalés durant les opérations de vote ont été «vite circoncis» n'entravant aucunement la transparence et la crédibilité des élections. Enfin, les présents résultats communiqués par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ne sont pas définitifs, dans l'attente de l'aval du Conseil constitutionnel. Le Vieux parti a manqué de peu la majorité absolue soignant son score de 84 sièges supplémentaires (136 sièges en 2007). Le Rassemblement national démocratique (RND) lui, reste toujours la deuxième force politique à l'hémicycle en obtenant 68 sièges, soit 6 siège de plus que la législature précédente, mais loin derrière le FLN. Les islamistes eux, ont essuyé une vraie débâcle. L'Alliance de l'Algérie Verte (AAV) née de la fusion du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et les Mouvements Nahdha et Islah n'ont pu décrocher que 48 sièges à l'issue du scrutin de jeudi dernier. La déception de cette mouvance est d'autant plus grande avec les résultats bien au-deçà des attentes obtenus par le Front de la justice et de la liberté (FJD) de Abdallah Djaballah (7 sièges) et du Front du changement d'Abdelmadjid Menasra (4 sièges). Ainsi, tous les partis islamistes réunis, soit 59 sièges, ne rivalisent même pas avec le score réalisé par le RND, le FLN les dépassant d'au moins 4 fois. De son côté, le Front des forces socialistes (FFS) a obtenu 21 sièges. A l'occasion de son retour sur la scène après plusieurs années de boycott, le parti de Hocine Aït Ahmed réalise deux sièges de plus que sa dernière participation à des élections législatives, car en 1997 il a eu 19 sièges à l'APN. L'autre déception est à mettre à l'actif du Parti des Travailleurs (PT). Le parti de Liza Hanoune n'a pas pu arracher plus de 20 sièges à la future Assemblée, perdant de la sorte six sièges par rapport à la législature précédente. Idem pour le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati qui perd du terrain à l'APN en ne réussissant à propulser que 9 députés à la prochaine Assemblée. Par ailleurs, les indépendants, qui se sont présentés aux élections législatives, ont obtenu 19 sièges, selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. FJD, MPA, Fedjr El-Djadid, FC, PNSD et RA ; les «nouveaux débarqués» de l'APN Outre la consécration du FLN et la débâcle des formations islamistes, le scrutin législatif de jeudi dernier a permis l'accès de certains nouveaux partis politiques au Parlement. Il s'agit notamment du mouvement populaire algérien (MAP) de Amara Benyounes qui a obtenu 6 sièges et du parti de Fedjr El-Djadid de Tahar Benbaibèche avec 5 sièges. L'autre nouvelle formation du FJD (El-Adala) drivée par le «vétéran» Djaballah a eu 7 sièges, loin des scores escomptés de même que le FC de Menasra avec 4 sièges seulement. Sinon, le Parti national social et démocratique (PNSD) et le Rassemblement algérien (RA) se partagent chacun 4 sièges, suivis par l'Alliance nationale républicaine (ANR) et Ahd 54 avec 3 sièges chacun. Le Front El Moustakbal (FM) de Belaïd Abdelaziz lui, n'a pu faire mieux que de glaner 2 sièges en compagnie du Front des citoyens libres (MCL) de Mohamed Boudina. En outre, le Parti du renouveau algérien (PRA), le parti El-Karama et Infitah ainsi que certaines formations nouvellement agréées ont obtenu un siège à la nouvelle Assemblée populaire nationale. Par ailleurs, la nouvelle Assemblée comptera en son sein 317 députés hommes, soit un taux de 68,61 % et 145 femmes (31,39%), conformément aux dispositions de la loi sur la représentation de la femmes dans les assemblées élues. Par partis, si le FLN et le RND ont placé respectivement 68 et 23 femmes dans le nouveau Parlement, l'AAV, le PT et le FFS ont mis dans l'ordre 15, 7 et 10 femmes dans les rangs de leurs députés. Lors de sa conférence de presse, Daho Ould Kablia a insisté sur le bon déroulement du scrutin, le quel scrutin qui «reflète l'attachement du peuple algérien souverain à la stabilité et son sens élevé du patriotisme». Sans pour autant négliger le taux d'abstention qui reste aussi élevé qu'en 2007, le ministre de l'Intérieur a signifié que les «quelques petits incidents» qui ont été signalés durant les opérations de vote ont été «vite circoncis» n'entravant aucunement la transparence et la crédibilité des élections. Enfin, les présents résultats communiqués par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ne sont pas définitifs, dans l'attente de l'aval du Conseil constitutionnel.