La mission d'observation électorale de l'Union européenne a présenté son rapport préliminaire, hier, au terme de sa mission en Algérie. La note attribuée par la délégation d'observation électorale de l'Union européenne à laquelle s'est jointe une délégation de sept membres du Parlement européen, coprésidée par Mme Tokia Saïfi et Antonio Panzer, est un « peut mieux faire ». Le chef de la mission d'observation de l'Union européenne, José Ignacio Salafranca, a présenté, hier à Alger, le rapport préliminaire de la mission dans lequel, il relève que 150 observateurs de l'Union européenne ont suivi les différentes étapes du vote dans les 48 wilayas du pays. Ces élections constituent, selon Mme Tokia Saïfi, « une étape importante » et exprime le souhait d'« encourager la poursuite de ces réformes démocratiques dans un avenir proche ». Le chef de la mission d'observation électorale de l'Union européenne est revenu sur un point qui a focalisé toute l'attention : le fichier électoral national. Le chef de la mission estime que c'est un élément essentiel du processus électoral. Quant à l'insistance de la mission à avoir accès à ce fichier, sujet de polémique avec le ministre de l'Intérieur, José Ignacio Salafranca l'explique par un « souci de transparence » et pour avoir « une idée de l'électorat ». Il révèle que le mémorandum signé avec le ministère des Affaires étrangères et l'Union garantissait l'accès au fichier national. Il trouve étrange que l'accès au fichier électoral au niveau des communes et des wilayas, qui comporte les mêmes données sur les gens, est permis alors que l'accès au fichier national est refusé. Pour lui, « le refus des autorités de communiquer à la Mission les données relatives au fichier électoral demandées ne correspond pas à la volonté affichée de transparence. Il remarque que la loi électorale n'exclut pas cette possibilité (accès au fichier électoral) ». Affirmant que la mission s'est « félicitée » que le déroulement du scrutin « s'est déroulé d'une manière fondamentalement pacifique », José Ignacio Salafranca a relevé des initiatives « visant à renforcer la transparence du processus électoral, dans un contexte clef de réformes politiques ». Cependant, ces initiatives, recommande-t-il « mériteraient d'être approfondies afin de renforcer la confiance des citoyens ». Il a en outre fait remarquer que les résultats annoncés par le ministre de l'Intérieur étaient des résultats « préliminaires ». Il faudra attendre, estime-t-il, « les résultats définitifs que communiquera le Conseil constitutionnel », soulignant que la MOE UE continue d'observer la consolidation des résultats et le traitement des plaintes déposées par les différents candidats/partis politiques aux organes constitués à cet égard. Il estime, dans ce sens que « le scrutin législatif de 2012 marque la première étape d'un cycle électoral important qui sera suivi par des élections locales, le renouvellement d'un tiers du Sénat et les élections présidentielles ». Il souligne que « les réformes électorales ont apporté un certain progrès en matière de transparence et d'établissement de mécanismes de contrôle ». Cependant, il juge que ces mécanisme ne sont pas au point et connaissent quelques difficultés à leur mise en œuvre et signale quelques disfonctionnements liés au déroulement du scrutin. Y a-t-il fraude ou manipulation des chiffres pour ce scrutin du 10 mai, comme l'ont dénoncé certains partis. Sans répondre d'une manière claire à cette question, le chef de MOE UE confie que « les partis sont en possession des P.-V des résultats, ils pourraient faire le recoupement avec les résultats annoncés par le ministre de l'Intérieur », se félicitant en outre « du progrès accomplis par les femmes » qui ont remportant 145 sièges dans la nouvelle Assemblée. La mission d'observation électorale de l'Union européenne a présenté son rapport préliminaire, hier, au terme de sa mission en Algérie. La note attribuée par la délégation d'observation électorale de l'Union européenne à laquelle s'est jointe une délégation de sept membres du Parlement européen, coprésidée par Mme Tokia Saïfi et Antonio Panzer, est un « peut mieux faire ». Le chef de la mission d'observation de l'Union européenne, José Ignacio Salafranca, a présenté, hier à Alger, le rapport préliminaire de la mission dans lequel, il relève que 150 observateurs de l'Union européenne ont suivi les différentes étapes du vote dans les 48 wilayas du pays. Ces élections constituent, selon Mme Tokia Saïfi, « une étape importante » et exprime le souhait d'« encourager la poursuite de ces réformes démocratiques dans un avenir proche ». Le chef de la mission d'observation électorale de l'Union européenne est revenu sur un point qui a focalisé toute l'attention : le fichier électoral national. Le chef de la mission estime que c'est un élément essentiel du processus électoral. Quant à l'insistance de la mission à avoir accès à ce fichier, sujet de polémique avec le ministre de l'Intérieur, José Ignacio Salafranca l'explique par un « souci de transparence » et pour avoir « une idée de l'électorat ». Il révèle que le mémorandum signé avec le ministère des Affaires étrangères et l'Union garantissait l'accès au fichier national. Il trouve étrange que l'accès au fichier électoral au niveau des communes et des wilayas, qui comporte les mêmes données sur les gens, est permis alors que l'accès au fichier national est refusé. Pour lui, « le refus des autorités de communiquer à la Mission les données relatives au fichier électoral demandées ne correspond pas à la volonté affichée de transparence. Il remarque que la loi électorale n'exclut pas cette possibilité (accès au fichier électoral) ». Affirmant que la mission s'est « félicitée » que le déroulement du scrutin « s'est déroulé d'une manière fondamentalement pacifique », José Ignacio Salafranca a relevé des initiatives « visant à renforcer la transparence du processus électoral, dans un contexte clef de réformes politiques ». Cependant, ces initiatives, recommande-t-il « mériteraient d'être approfondies afin de renforcer la confiance des citoyens ». Il a en outre fait remarquer que les résultats annoncés par le ministre de l'Intérieur étaient des résultats « préliminaires ». Il faudra attendre, estime-t-il, « les résultats définitifs que communiquera le Conseil constitutionnel », soulignant que la MOE UE continue d'observer la consolidation des résultats et le traitement des plaintes déposées par les différents candidats/partis politiques aux organes constitués à cet égard. Il estime, dans ce sens que « le scrutin législatif de 2012 marque la première étape d'un cycle électoral important qui sera suivi par des élections locales, le renouvellement d'un tiers du Sénat et les élections présidentielles ». Il souligne que « les réformes électorales ont apporté un certain progrès en matière de transparence et d'établissement de mécanismes de contrôle ». Cependant, il juge que ces mécanisme ne sont pas au point et connaissent quelques difficultés à leur mise en œuvre et signale quelques disfonctionnements liés au déroulement du scrutin. Y a-t-il fraude ou manipulation des chiffres pour ce scrutin du 10 mai, comme l'ont dénoncé certains partis. Sans répondre d'une manière claire à cette question, le chef de MOE UE confie que « les partis sont en possession des P.-V des résultats, ils pourraient faire le recoupement avec les résultats annoncés par le ministre de l'Intérieur », se félicitant en outre « du progrès accomplis par les femmes » qui ont remportant 145 sièges dans la nouvelle Assemblée.