Quatorze partis malchanceux aux élections législatives du 10 mai ont décidé de créer un «Front politique pour la démocratie» et de boycotter le Parlement. Pas question de démissionner de son mandat de député, là-dessus rien à concéder. Il s'agira tout simplement de boycotter les travaux de l'APN et de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement nommé si nouveau il y aura. Le front s'abstiendra d'assister aux séances plénière »jusqu'à nouvel ordre » et le «Front» pousse le bouchon un peu plus en exigeant la mise en place d'une assemblée constituante ainsi que l'installation d'un gouvernement national de transition. Un modèle que l'on retrouve chez nos voisins tunisiens. Cette nouvelle alliance occupant 28 des 462 sièges refusent de cautionner un »gouvernement illégitime. » La réponse du ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia est acerbe : « Quand on ne reconnait pas un Parlement on démissionne ». Dans toutes les démocraties du monde c'est ce qui se fait. Il n'y a pas eu non plus de protesta , aucune manifestation de rue pour dénoncer qu'il y a eu spoliation des voix. En mauvais perdants, ils vilipendent tout en se gardant bien d'abandonner les privilèges que leur procure le statut de député, un œil sur le billard et l'autre pour compter les points. Des points il va sans doute en être question pour ceux qui ont décidé de pratiquer l'absentéisme, des coupes dans des indemnités conséquentes encore qu'il s'agisse d'une affaire interne à l'Assemblée. Le Front pour la sauvegarde de la démocratie qui pour Daho Ould Kablia est "une atteinte à l'Etat de droit, et au respect de la volontaire populaire" va-t-il passer à l'acte en déclarant la vacance ou se rendront-ils à la raison en admettant leur défaite. Samedi sera le Jour «J» de l'investiture de la nouvelle Assemblée avec ou sans ceux qui se font fait coller. Ce sera du pareil au même. Quatorze partis malchanceux aux élections législatives du 10 mai ont décidé de créer un «Front politique pour la démocratie» et de boycotter le Parlement. Pas question de démissionner de son mandat de député, là-dessus rien à concéder. Il s'agira tout simplement de boycotter les travaux de l'APN et de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement nommé si nouveau il y aura. Le front s'abstiendra d'assister aux séances plénière »jusqu'à nouvel ordre » et le «Front» pousse le bouchon un peu plus en exigeant la mise en place d'une assemblée constituante ainsi que l'installation d'un gouvernement national de transition. Un modèle que l'on retrouve chez nos voisins tunisiens. Cette nouvelle alliance occupant 28 des 462 sièges refusent de cautionner un »gouvernement illégitime. » La réponse du ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia est acerbe : « Quand on ne reconnait pas un Parlement on démissionne ». Dans toutes les démocraties du monde c'est ce qui se fait. Il n'y a pas eu non plus de protesta , aucune manifestation de rue pour dénoncer qu'il y a eu spoliation des voix. En mauvais perdants, ils vilipendent tout en se gardant bien d'abandonner les privilèges que leur procure le statut de député, un œil sur le billard et l'autre pour compter les points. Des points il va sans doute en être question pour ceux qui ont décidé de pratiquer l'absentéisme, des coupes dans des indemnités conséquentes encore qu'il s'agisse d'une affaire interne à l'Assemblée. Le Front pour la sauvegarde de la démocratie qui pour Daho Ould Kablia est "une atteinte à l'Etat de droit, et au respect de la volontaire populaire" va-t-il passer à l'acte en déclarant la vacance ou se rendront-ils à la raison en admettant leur défaite. Samedi sera le Jour «J» de l'investiture de la nouvelle Assemblée avec ou sans ceux qui se font fait coller. Ce sera du pareil au même.