Les agences de maintenance relevant le la SNTF, direction régionale d'Oran, en grève depuis le 20 mai en cours se sont déplacés à Alger pour porter la contestation. Ils exigent le départ de leur directeur, qui selon les propos des grévistes du dépôt d'Oran, "fait dans la provocation, dans l'atteinte à la dignité, insultes proférées à l'encontre du personneldu service traction et annexes ainsi que de la maintenance". Ces derniers ont observé un sit in à quelques pas de la direction générale de la SNTF. La génèse du conflit remonte au 15 avril dernier où le collectif des services cités plus haut avait fait part de mauvaises conditions de travail, absence d'hygiène et de sécurité, lieux insalubres. A ces revendications, le directeur n'y a pas répondu, pis, toujours selon les grévistes, il aurait proféré des propos irrévérencieux. Les travailleurs de la maintenance ont alors déclenché un premier mouvement de grève exigeant le départ sans condition du directeur qui les tyrannise. Une commission d'enquête d'Alger à la demande de la direction régionale a été diligentée et avait promis que dans les dix jours qui suivent le directeur ne serait plus en poste. Les travailleurs de la SNTF Oran ont attendu vingt jours et ne voyant rien venir, ils ont repris leur mouvement de grève dimanche dernier 20 mai dans l'espoir que leurs revendications aboutissent. Ils refusent l'arrangement à l'amiable qui consiste en la mutation des contestataires dans d'autres services. A cela, le directeur a procédé au remplacement des grévistes mais a dû vendredi dernier annuler des trains après 15 heures, les agents étant surmenés. Des dysfonctionnements ont été occasionnés comme l'accident de Relizane ou encore le non respect des arrêts commerciaux. Déplorant le statu quo de leur direction générale, les grévistes ont décidé de mettre le cap sur la capitale et faire le piquet de grève devant la direction générale. Un cordon de sécurité encadrait le petit groupe qui a pris position sur les marches d'escaliers de la petite ruelle où se trouve le siège de la SNTF. Les agents de sécurité de la direction étaient présents en force à l'entrée de la direction générale pour ne laisser entrer personne. Les cinq représentants syndicaux attendaient d'être reçus par un représentant de la DG. Quant aux travailleurs, ils sont déterminés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à obtention de leur revendication qui est celle du départ de leur directeur qui avait été auparavant sanctionné quand il était en poste à Alger pour des faits graves et avait l'objet d'une mutation disciplinaire sur Oran selon les propos rapportés des grévistes. Affaire à suivre. Les agences de maintenance relevant le la SNTF, direction régionale d'Oran, en grève depuis le 20 mai en cours se sont déplacés à Alger pour porter la contestation. Ils exigent le départ de leur directeur, qui selon les propos des grévistes du dépôt d'Oran, "fait dans la provocation, dans l'atteinte à la dignité, insultes proférées à l'encontre du personneldu service traction et annexes ainsi que de la maintenance". Ces derniers ont observé un sit in à quelques pas de la direction générale de la SNTF. La génèse du conflit remonte au 15 avril dernier où le collectif des services cités plus haut avait fait part de mauvaises conditions de travail, absence d'hygiène et de sécurité, lieux insalubres. A ces revendications, le directeur n'y a pas répondu, pis, toujours selon les grévistes, il aurait proféré des propos irrévérencieux. Les travailleurs de la maintenance ont alors déclenché un premier mouvement de grève exigeant le départ sans condition du directeur qui les tyrannise. Une commission d'enquête d'Alger à la demande de la direction régionale a été diligentée et avait promis que dans les dix jours qui suivent le directeur ne serait plus en poste. Les travailleurs de la SNTF Oran ont attendu vingt jours et ne voyant rien venir, ils ont repris leur mouvement de grève dimanche dernier 20 mai dans l'espoir que leurs revendications aboutissent. Ils refusent l'arrangement à l'amiable qui consiste en la mutation des contestataires dans d'autres services. A cela, le directeur a procédé au remplacement des grévistes mais a dû vendredi dernier annuler des trains après 15 heures, les agents étant surmenés. Des dysfonctionnements ont été occasionnés comme l'accident de Relizane ou encore le non respect des arrêts commerciaux. Déplorant le statu quo de leur direction générale, les grévistes ont décidé de mettre le cap sur la capitale et faire le piquet de grève devant la direction générale. Un cordon de sécurité encadrait le petit groupe qui a pris position sur les marches d'escaliers de la petite ruelle où se trouve le siège de la SNTF. Les agents de sécurité de la direction étaient présents en force à l'entrée de la direction générale pour ne laisser entrer personne. Les cinq représentants syndicaux attendaient d'être reçus par un représentant de la DG. Quant aux travailleurs, ils sont déterminés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à obtention de leur revendication qui est celle du départ de leur directeur qui avait été auparavant sanctionné quand il était en poste à Alger pour des faits graves et avait l'objet d'une mutation disciplinaire sur Oran selon les propos rapportés des grévistes. Affaire à suivre.