La consommation du tabac tue en Algérie 45 personnes par jour, 15.000 par an. Ce sont là des chiffres effarants révélés le chef de service des maladies respiratoires à l'hôpital Mustapha- Pacha d'Alger, le Dr Salim Nafti, dans une conférence au forum d' El Moudjahid, à la veille de la Journée internationale de lutte contre le tabac (31 mai). Le tabagisme est définie par l'OMS comme étant une maladie chronique grave. Concernant les lois, le spécialiste dénonce fermement la non application des lois antitabac décrétées. «Ce qui est encore plus aberrant, dira le professeur Nafti, c'est que les personnes chargées de veiller sur ces lois sont les premiers à les outrepasser. » Il rappelle dans ce sens que «des instructions ont été émises conjointement par les ministères de la Santé publique et de l'Education nationale pour qu'il n'y ait pas de tabac dans l'école et autour de l'école car notre première cible et de protéger les enfants. La loi interdit également la vente de tabac aux mineurs mais cette loi est contournée par des adultes». Une enquête qui a été réalisé Alger plus précisément à Hussein Dey et qui a porté sur 3.690 élèves révèle que 26% des fumeurs sont du cycle secondaire, 12% de cycle moyen, 3% de primaire. 35% des enseignants fument alors qu'en tant qu'éducateurs ils sont censés donner l'exemple. Ces chiffres montrent que le tabagisme est un véritable fléau dans les milieux scolaires. «Les enfants sont la première cible dans la lutte antitabac il faut donc les protége. Dans le tabagisme il vaut mieux ne jamais commencer, c'est le premier objectif. Pour ceux qui ont déjà commencé il faut les sevrer» affirme le spécialiste avant de préciser que le sevrage donne 20 et 30%de réussite. Des spécialistes ont par ailleurs recommandé lors de cette rencontre de passer à la phase répressive dans la lutte antitabac afin de faire face de manière efficace à la banalisation de la commercialisation et de la consommation publique du tabac en Algérie, notamment chez les mineurs. Passer à l'étape répressive dans la lutte antitabac exige, selon ces spécialistes, de revoir l'arsenal juridique existant pour instituer des amendes contre les fumeurs et les vendeurs et en créant les mécanismes nécessaires à l'application de la loi dans ce domaine relevant de la santé publique. «Il est interdit, en 2012, de ne pas savoir que le tabac est dangereux. Il est temps d'agir en prévoyant des sanctions et des pénalités contre ceux qui fument dans les lieux publics», estime le professeur Nafti. La consommation du tabac tue en Algérie 45 personnes par jour, 15.000 par an. Ce sont là des chiffres effarants révélés le chef de service des maladies respiratoires à l'hôpital Mustapha- Pacha d'Alger, le Dr Salim Nafti, dans une conférence au forum d' El Moudjahid, à la veille de la Journée internationale de lutte contre le tabac (31 mai). Le tabagisme est définie par l'OMS comme étant une maladie chronique grave. Concernant les lois, le spécialiste dénonce fermement la non application des lois antitabac décrétées. «Ce qui est encore plus aberrant, dira le professeur Nafti, c'est que les personnes chargées de veiller sur ces lois sont les premiers à les outrepasser. » Il rappelle dans ce sens que «des instructions ont été émises conjointement par les ministères de la Santé publique et de l'Education nationale pour qu'il n'y ait pas de tabac dans l'école et autour de l'école car notre première cible et de protéger les enfants. La loi interdit également la vente de tabac aux mineurs mais cette loi est contournée par des adultes». Une enquête qui a été réalisé Alger plus précisément à Hussein Dey et qui a porté sur 3.690 élèves révèle que 26% des fumeurs sont du cycle secondaire, 12% de cycle moyen, 3% de primaire. 35% des enseignants fument alors qu'en tant qu'éducateurs ils sont censés donner l'exemple. Ces chiffres montrent que le tabagisme est un véritable fléau dans les milieux scolaires. «Les enfants sont la première cible dans la lutte antitabac il faut donc les protége. Dans le tabagisme il vaut mieux ne jamais commencer, c'est le premier objectif. Pour ceux qui ont déjà commencé il faut les sevrer» affirme le spécialiste avant de préciser que le sevrage donne 20 et 30%de réussite. Des spécialistes ont par ailleurs recommandé lors de cette rencontre de passer à la phase répressive dans la lutte antitabac afin de faire face de manière efficace à la banalisation de la commercialisation et de la consommation publique du tabac en Algérie, notamment chez les mineurs. Passer à l'étape répressive dans la lutte antitabac exige, selon ces spécialistes, de revoir l'arsenal juridique existant pour instituer des amendes contre les fumeurs et les vendeurs et en créant les mécanismes nécessaires à l'application de la loi dans ce domaine relevant de la santé publique. «Il est interdit, en 2012, de ne pas savoir que le tabac est dangereux. Il est temps d'agir en prévoyant des sanctions et des pénalités contre ceux qui fument dans les lieux publics», estime le professeur Nafti.