La sécurisation de l'offre gazière dans le monde a besoin d'un prix juste du gaz pour mobiliser les financements nécessaires à l'investissement, très couteux dans l'industrie gazière, a déclaré mercredi à Kuala Lumpur le P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine. M. Zerguine s'exprimait lors d'une session plénière sur l'impact des facteurs géopolitiques sur le développement des marchés gaziers, qu'il a animée conjointement avec Mahatir Mohamed, ancien Premier ministre de la Malaisie, Marcel Kramer, PDG de Royal Dutch Gas, et Alexander Medvedev, vice président de Gazprom. Un prix juste du gaz est une "condition minimale" pour faire face à l'énorme effort d'investissement que doivent consentir les pays producteurs, a soutenu le PDG de Sonatrach. S'y ajoutent d'autres conditions comme la recherche et le développement qui vont aider à intensifier l'exploitation des réserves. "Nous estimons que le meilleur moyen de sécuriser aussi bien l'offre que la demande est d'encourager le partenariat, qui a donné des résultats tangibles pour tous les acteurs du marché gazier", a-t-il enchainé. "Dans un contexte géopolitique incertain, il est nécessaire de renforcer les partenariats existants, mais aussi d'en créer de nouveaux, avec des niveaux de prix qui reflètent les niveaux d'investissement nécessaires", a-t-il plaidé. Le dirigeant de Sonatrach n'a pas manqué au passage de défendre les contrats gaziers à long terme que certains pays consommateurs avaient voulu remettre en cause, en indiquant que l'Algérie a réussi à sécuriser l'approvisionnement pour ses clients grâce aux ressources générées par ce type de contrats qui lui ont permis de maintenir l'investissement. "La flexibilité de l'approvisionnement est le résultat du développement des infrastructures gazières qui ont offert aux clients de l'Algérie une sécurité de l'offre. Il faut aussi souligner que cette flexibilité est le résultat d'énormes investissements sur plusieurs années, consentis par Sonatrach grâce aux contrats à long terme qui lui ont permis de sécuriser l'offre et de partager les risques avec ses clients", a souligné M. Zerguine devant un parterre de panélistes. Insistant sur ce constat, M. Zerguine a noté qu'il fallait "donner à la vision du long terme et de la coopération stratégique tout son sens car elle avait permis l'expansion de l'industrie du gaz". Cette approche a toujours été privilégiée par Sonatrach qui a prouvé sa fiabilité dans la fourniture de plus de 1.000 (mille) milliards de m3 de gaz vers l'Europe sans aucune interruption, depuis qu'elle a commencé à exporter vers ce continent, signale-t-il. Abondant dans le même sens, M. Kramer, PDG de Royal Dutch Gas a estimé que les contrats à long terme constituent le seul moyen pour les pays consommateurs pour s'assurer une durabilité de l'approvisionnement. Sonatrach, qui a consenti des efforts considérables en matière d'investissement ces dernieres années pour augmenter ses capacités de production et d'exportation, a revu à la hausse ses investissements pour les cinq prochaines années de 68 milliards de dollars à 80 milliards de dollars, a annoncé M. Zerguine à cette occasion. "Nous envisageons de dépenser plus de 68 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Ce niveau d'investissement va probablement augmenter pour atteindre 80 milliards de dollars", a déclaré M. Zerguine. La sécurisation de l'offre gazière dans le monde a besoin d'un prix juste du gaz pour mobiliser les financements nécessaires à l'investissement, très couteux dans l'industrie gazière, a déclaré mercredi à Kuala Lumpur le P-dg de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine. M. Zerguine s'exprimait lors d'une session plénière sur l'impact des facteurs géopolitiques sur le développement des marchés gaziers, qu'il a animée conjointement avec Mahatir Mohamed, ancien Premier ministre de la Malaisie, Marcel Kramer, PDG de Royal Dutch Gas, et Alexander Medvedev, vice président de Gazprom. Un prix juste du gaz est une "condition minimale" pour faire face à l'énorme effort d'investissement que doivent consentir les pays producteurs, a soutenu le PDG de Sonatrach. S'y ajoutent d'autres conditions comme la recherche et le développement qui vont aider à intensifier l'exploitation des réserves. "Nous estimons que le meilleur moyen de sécuriser aussi bien l'offre que la demande est d'encourager le partenariat, qui a donné des résultats tangibles pour tous les acteurs du marché gazier", a-t-il enchainé. "Dans un contexte géopolitique incertain, il est nécessaire de renforcer les partenariats existants, mais aussi d'en créer de nouveaux, avec des niveaux de prix qui reflètent les niveaux d'investissement nécessaires", a-t-il plaidé. Le dirigeant de Sonatrach n'a pas manqué au passage de défendre les contrats gaziers à long terme que certains pays consommateurs avaient voulu remettre en cause, en indiquant que l'Algérie a réussi à sécuriser l'approvisionnement pour ses clients grâce aux ressources générées par ce type de contrats qui lui ont permis de maintenir l'investissement. "La flexibilité de l'approvisionnement est le résultat du développement des infrastructures gazières qui ont offert aux clients de l'Algérie une sécurité de l'offre. Il faut aussi souligner que cette flexibilité est le résultat d'énormes investissements sur plusieurs années, consentis par Sonatrach grâce aux contrats à long terme qui lui ont permis de sécuriser l'offre et de partager les risques avec ses clients", a souligné M. Zerguine devant un parterre de panélistes. Insistant sur ce constat, M. Zerguine a noté qu'il fallait "donner à la vision du long terme et de la coopération stratégique tout son sens car elle avait permis l'expansion de l'industrie du gaz". Cette approche a toujours été privilégiée par Sonatrach qui a prouvé sa fiabilité dans la fourniture de plus de 1.000 (mille) milliards de m3 de gaz vers l'Europe sans aucune interruption, depuis qu'elle a commencé à exporter vers ce continent, signale-t-il. Abondant dans le même sens, M. Kramer, PDG de Royal Dutch Gas a estimé que les contrats à long terme constituent le seul moyen pour les pays consommateurs pour s'assurer une durabilité de l'approvisionnement. Sonatrach, qui a consenti des efforts considérables en matière d'investissement ces dernieres années pour augmenter ses capacités de production et d'exportation, a revu à la hausse ses investissements pour les cinq prochaines années de 68 milliards de dollars à 80 milliards de dollars, a annoncé M. Zerguine à cette occasion. "Nous envisageons de dépenser plus de 68 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Ce niveau d'investissement va probablement augmenter pour atteindre 80 milliards de dollars", a déclaré M. Zerguine.