Le président du Front national algérien (FNA) Moussa Touati, est revenu hier longuement sur le scandale des cotisations qui avait émaillé l'actualité de son parti à la faveur de sa participation aux législatives du 10 mai dernier. En prévision du congrès prévu pour le 21 juin prochain à la salle Atlas de Bab-el-Oued, Moussa Touati avait donc à cœur de faire son mea culpa devant les délégués des wilayas du centre réunis en une conférence régionale à la salle Sierra Maestra d'Alger. Le président du FNA a reconnu s'être trompé pour avoir fait confiance à des gens sans scrupules, allusion aux candidats à la députation sur les listes du FNA, qui ont été recrutés moyennant une somme d'argent à titre de contribution au financement de la campagne électorale pour les législatives. Dans un style théâtral, le président du FNA a usé de toutes les modulations de la voix pour tenter de minimiser l'importance du scandale. «Mais qu'est-ce que 5 milliards ?», s'est-il exclamé, suggérant par là la modestie de la somme récoltée en vue de financer les activités de sa formation. «Je n'ai ni général, ni maréchal derrière moi, je n'ai que des zaoualia (pauvres gens), nous sommes le parti des pauvres gens», a-t-il martelé. Visiblement quêtant la compassion et l'apitoiement de l'auditoire, Touati lance :«J'ai grandi orphelin !». Et de marteler : «Notre parti est pauvre, nous n'avions même pas de quoi payer une secrétaire, ni payer l'électricité, le parti n'est pas une institution économique ou sociale, le parti s'autofinance. Figurez- vous que l'un des candidats s'est proposé de meubler notre siège national ainsi que de s'acquitter de la rémunération de la secrétaire, il l'a fait pendant deux mois, puis il s'est arrêté avant de disparaître dans la nature ; un autre a-t-il ajouté a pris en charge la rémunération du chargé de communication et ce pendant 7 mois». Selon Touati «des éléments complotaient en vue de nuire au FNA», à l'en croire, ces derniers «avaient assuré les candidats à la députation qu'ils pouvaient être confiants en leur victoire lors des élections et qu'ils pouvaient même faire l'économie de tenir des meetings puisque ayant payé leur place, on allait les faire bénéficier du quota attribué au FNA». Ces gens ont perdu et ont fait perdre le crédit du FNA a-t-il déploré. Il explique qu'après avoir appris qu'ils n'ont pas eus leurs places à l'APN, ils sont venus réclamer le remboursement de leur argent. Touati reproche à ces éléments dont il a tu les noms d'avoir «semé la zizanie et la discorde dans la rue et les cafés». Pour lui, «ces gens ont évité d'exposer le problème au niveau des instances du parti habilitées à traiter de ces questions. Ils n'ont pas voulu ni s'adresser au conseil national, ni au bureau national, mais se sont directement venus en découdre avec moi», a-t-il regretté. Au final, Touati demande aux présents de «se faire ses interprètes auprès des autres militants qui croient que le FNA les a exclus». L'orateur s'est dit vouloir tourner la page de cette épisode : «le FNA, a-t-il dit, va se retrouver prochainement devant de nouvelles échéances, je voudrais qu'on pense d'ores et déjà aux locales, même si après le congrès je n'y serai pas». Touati a conclu en confessant sur un ton pathétique qu'il s'est laissé abuser par les affairistes. Notons que le congrès décidera du maintien de Touati à la tête du parti ou de l'élection d'un nouveau président. Le président du Front national algérien (FNA) Moussa Touati, est revenu hier longuement sur le scandale des cotisations qui avait émaillé l'actualité de son parti à la faveur de sa participation aux législatives du 10 mai dernier. En prévision du congrès prévu pour le 21 juin prochain à la salle Atlas de Bab-el-Oued, Moussa Touati avait donc à cœur de faire son mea culpa devant les délégués des wilayas du centre réunis en une conférence régionale à la salle Sierra Maestra d'Alger. Le président du FNA a reconnu s'être trompé pour avoir fait confiance à des gens sans scrupules, allusion aux candidats à la députation sur les listes du FNA, qui ont été recrutés moyennant une somme d'argent à titre de contribution au financement de la campagne électorale pour les législatives. Dans un style théâtral, le président du FNA a usé de toutes les modulations de la voix pour tenter de minimiser l'importance du scandale. «Mais qu'est-ce que 5 milliards ?», s'est-il exclamé, suggérant par là la modestie de la somme récoltée en vue de financer les activités de sa formation. «Je n'ai ni général, ni maréchal derrière moi, je n'ai que des zaoualia (pauvres gens), nous sommes le parti des pauvres gens», a-t-il martelé. Visiblement quêtant la compassion et l'apitoiement de l'auditoire, Touati lance :«J'ai grandi orphelin !». Et de marteler : «Notre parti est pauvre, nous n'avions même pas de quoi payer une secrétaire, ni payer l'électricité, le parti n'est pas une institution économique ou sociale, le parti s'autofinance. Figurez- vous que l'un des candidats s'est proposé de meubler notre siège national ainsi que de s'acquitter de la rémunération de la secrétaire, il l'a fait pendant deux mois, puis il s'est arrêté avant de disparaître dans la nature ; un autre a-t-il ajouté a pris en charge la rémunération du chargé de communication et ce pendant 7 mois». Selon Touati «des éléments complotaient en vue de nuire au FNA», à l'en croire, ces derniers «avaient assuré les candidats à la députation qu'ils pouvaient être confiants en leur victoire lors des élections et qu'ils pouvaient même faire l'économie de tenir des meetings puisque ayant payé leur place, on allait les faire bénéficier du quota attribué au FNA». Ces gens ont perdu et ont fait perdre le crédit du FNA a-t-il déploré. Il explique qu'après avoir appris qu'ils n'ont pas eus leurs places à l'APN, ils sont venus réclamer le remboursement de leur argent. Touati reproche à ces éléments dont il a tu les noms d'avoir «semé la zizanie et la discorde dans la rue et les cafés». Pour lui, «ces gens ont évité d'exposer le problème au niveau des instances du parti habilitées à traiter de ces questions. Ils n'ont pas voulu ni s'adresser au conseil national, ni au bureau national, mais se sont directement venus en découdre avec moi», a-t-il regretté. Au final, Touati demande aux présents de «se faire ses interprètes auprès des autres militants qui croient que le FNA les a exclus». L'orateur s'est dit vouloir tourner la page de cette épisode : «le FNA, a-t-il dit, va se retrouver prochainement devant de nouvelles échéances, je voudrais qu'on pense d'ores et déjà aux locales, même si après le congrès je n'y serai pas». Touati a conclu en confessant sur un ton pathétique qu'il s'est laissé abuser par les affairistes. Notons que le congrès décidera du maintien de Touati à la tête du parti ou de l'élection d'un nouveau président.