Pour la première fois en Algérie, le sculpteur Aggad Kader expose au musée national Zabana d'Oran. Cette exposition, qui s'étalera jusqu'à la fin du mois, est organisée dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance. Les visiteurs pourront découvrir un artiste hors norme qui emploie le plus souvent le marbre pour exprimer son sens de la justice et de l ́humanisme. Pour la première fois en Algérie, le sculpteur Aggad Kader expose au musée national Zabana d'Oran. Cette exposition, qui s'étalera jusqu'à la fin du mois, est organisée dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance. Les visiteurs pourront découvrir un artiste hors norme qui emploie le plus souvent le marbre pour exprimer son sens de la justice et de l ́humanisme. Kader Aggad est né en 1938 et a grandi à Relizane. Dès le jeune âge, il active dans les rangs des Scouts musulmans algériens, avec comme chef de groupe, le futur peintre algérien, M'hamed Issiakhem, qui faisait ses premiers pas dans le dessin, dessinant sur les murs du local «la panthère noire». Comme sa famille était amie avec les Issiakhem, il eut l'occasion d'écouter les premières chansons de J. Brel chez lui. Après le déclenchement de la Guerre de la libération nationale, il s ́était engagé dans le mouvement en organisant la grève des étudiants en 1956. Puis militant actif, il fut arrêté en 1957 et interné pendant deux années. Libéré, il a réussi à s'exiler en France dans le cadre du plan de Constantine, pour une formation de technicien agronome. De nouveau actif dans les rangs du FLN dans la région d'Avignon, il est arrêté puis libéré provisoirement, ce qui l'a poussé à s ́exiler une deuxieme fois en RFA, où il a repris son activité au sein de la Fédération de France en Allemagne. Après 1962, l'indépendance acquise, il a travaillé au service consulaire de l'ambassade d'Algérie à Bonn/RFA tout en étant membre de l'Amicale des Algériens en Europe. Pendant ce temps-là, il a eu l'occasion de cheminer un bout de chemin avec l'écrivain algérien Kateb Yacine en habitant la même maison à Bonn-BadGodesberg, alors qu'il rédigeait son «Polygone étoilé», sa proximité l'a aidé à se tourner vers l'art. Désirant faire du cinéma, il s'était approché de l'Académie du film et du cinéma de Berlin. Il a dû faire une formation de photographe à l ́école de Bonn/RFA, ensuite, exercer la profession à Berlin. La pratique des prises de vue de portraits lui ont fait découvrir le relief (plasticité), c'est ce qui l'a incité à vouloir réaliser des motifs en tridimensionnel et c'est comme ca qu'est né le désir de faire de la sculpture. La chance a voulu qu'en quittant Berlin, dans la ville de Minden il a eu la possibilité de participer à un workshop : initiation à la sculpture sur pierre. Le reste fut le travail ; parfois dur, avec beaucoup d'effort car le talent à lui seul ne suffit pas. Attiré par le désir de s'exprimer, Aggad utilisa la sculpture comme médium. Son thème central est «L'Homme». Il est présenté sous toutes ses facettes : ses particularités, son oppression et sa beauté. Aggad emploie le plus souvent le marbre (matériau noble depuis l'Antiquité) de (Michel Angelo à Auguste Rodin) pour exprimer son sens de la justice et de l'humanisme. Depuis les années 80, il vit et travaille dans son atelier à Minden/ RFA. Il est co-fondateur du groupe d ́artistes «Ateliergemeinschaft Hahlerstrasse» et membre de l'association des artistes de la région Minden-Lübbecke : «Aktuelle Kunst». La «Tragédie humaine» 1 et 2 est son œuvre principale. Il a réalisé, entre autres, un bon nombre de sculptures inspirées des chansons de Jacques Brel. Ses œuvres ont été exposées à Berlin, Bielefeld, Minden, Bad Oeynhausen, Porta-Westfalica, Bad-Nenndorf, Petershagen et Dankersen. Kader Aggad est né en 1938 et a grandi à Relizane. Dès le jeune âge, il active dans les rangs des Scouts musulmans algériens, avec comme chef de groupe, le futur peintre algérien, M'hamed Issiakhem, qui faisait ses premiers pas dans le dessin, dessinant sur les murs du local «la panthère noire». Comme sa famille était amie avec les Issiakhem, il eut l'occasion d'écouter les premières chansons de J. Brel chez lui. Après le déclenchement de la Guerre de la libération nationale, il s ́était engagé dans le mouvement en organisant la grève des étudiants en 1956. Puis militant actif, il fut arrêté en 1957 et interné pendant deux années. Libéré, il a réussi à s'exiler en France dans le cadre du plan de Constantine, pour une formation de technicien agronome. De nouveau actif dans les rangs du FLN dans la région d'Avignon, il est arrêté puis libéré provisoirement, ce qui l'a poussé à s ́exiler une deuxieme fois en RFA, où il a repris son activité au sein de la Fédération de France en Allemagne. Après 1962, l'indépendance acquise, il a travaillé au service consulaire de l'ambassade d'Algérie à Bonn/RFA tout en étant membre de l'Amicale des Algériens en Europe. Pendant ce temps-là, il a eu l'occasion de cheminer un bout de chemin avec l'écrivain algérien Kateb Yacine en habitant la même maison à Bonn-BadGodesberg, alors qu'il rédigeait son «Polygone étoilé», sa proximité l'a aidé à se tourner vers l'art. Désirant faire du cinéma, il s'était approché de l'Académie du film et du cinéma de Berlin. Il a dû faire une formation de photographe à l ́école de Bonn/RFA, ensuite, exercer la profession à Berlin. La pratique des prises de vue de portraits lui ont fait découvrir le relief (plasticité), c'est ce qui l'a incité à vouloir réaliser des motifs en tridimensionnel et c'est comme ca qu'est né le désir de faire de la sculpture. La chance a voulu qu'en quittant Berlin, dans la ville de Minden il a eu la possibilité de participer à un workshop : initiation à la sculpture sur pierre. Le reste fut le travail ; parfois dur, avec beaucoup d'effort car le talent à lui seul ne suffit pas. Attiré par le désir de s'exprimer, Aggad utilisa la sculpture comme médium. Son thème central est «L'Homme». Il est présenté sous toutes ses facettes : ses particularités, son oppression et sa beauté. Aggad emploie le plus souvent le marbre (matériau noble depuis l'Antiquité) de (Michel Angelo à Auguste Rodin) pour exprimer son sens de la justice et de l'humanisme. Depuis les années 80, il vit et travaille dans son atelier à Minden/ RFA. Il est co-fondateur du groupe d ́artistes «Ateliergemeinschaft Hahlerstrasse» et membre de l'association des artistes de la région Minden-Lübbecke : «Aktuelle Kunst». La «Tragédie humaine» 1 et 2 est son œuvre principale. Il a réalisé, entre autres, un bon nombre de sculptures inspirées des chansons de Jacques Brel. Ses œuvres ont été exposées à Berlin, Bielefeld, Minden, Bad Oeynhausen, Porta-Westfalica, Bad-Nenndorf, Petershagen et Dankersen.