C'est demain que sera mis en service le second tronçon du tramway d'Alger dont il est attendu qu'il réanime le métro, qui après son lancement le premier novembre 2011, peine à s'imposer comme moyen de transport favori des Algérois. Passés les premiers moments d'euphorie, le métro semble devenir l'orphelin des transports algérois au regard des tarifs qui y sont proposés. Avec l'ouverture du second tronçon du tramway, c'est la côte est d'Alger (Bordj El-Kiffan) qui devient joignable à partir de la gare multimodale des Fusillés à Annassers. A partir de demain le métro sera à même de trouver un débouché pour ses usagers qui n'avaient pas la possibilité d'aller plus loin que la gare des Fusillés. 16 km de tramway prolongeront donc vers l'est le circuit métropolitain. Nombre de catégories sociales pourraient y trouver leur compte notamment les étudiants, puisque le tram dessert les pôles universitaires du Caroubier et de Bab Ezzouar. Il dessert également le Palais des Expositions (Pins maritimes) très fréquentés pendant la période de la tenue des foires. Mais le moins que l'on puisse dire s'agissant des tarifs, c'est qu'ils sont loin d'être à la portée de tout le monde. Si l'on doit comparer avec le transport par autobus de l'Etusa, on se rend compte que le tramway va coûter globalement deux fois plus cher que l'autobus, moyen utilisé par la majorité des usagers, à cause de l'absence de choix. Mais toute comparaison devrait faire référence à une durée d'un mois, considérant que la plupart des gens qui prennent l'autobus, le font quotidiennement, (sauf les vendredis) et ce sur 30 jours. L'Etusa, organisme chargé de l'exploitation du tramway d'Alger, propose deux formules d'abonnement, l'hebdomadaire et le mensuel. Puisque c'est le mensuel qui devrait nous intéresser pour la comparaison, force est de constater que celui-ci revient à 1.820 DA. Il faut ajouter que s'acquitter de cet abonnement mensuel, ne résout pas pour autant le problème. Et pour cause, l'abonnement ne couvre que la zone située entre Bordj El-Kiffan et la station des Fusillés. L'usager qui se trouve à Alger- Centre doit donc pour aller à Bordj El-Kiffan rallier les Fusillés à pied ou prendre le métro. Et celui qui vient de Bordj El-Kiffan devra en arrivant aux Fusillés, continuer à pied ou prendre le métro jusqu'à Alger- Centre. Or auparavant l'usager algérois avait coutume généralement de dépenser 900 DA / mois, si l'on se base sur le fait qu'un ticket aller simple d'autobus de l'Etusa, coûte 20 DA. Est-ce que les petites bourses seront disposées à dépenser le double de ce qu'elles avaient l'habitude de faire, où vont-elles continuer à utiliser l'autobus ? On le saura certainement dans 6 mois. L'engouement y sera certainement au rendez vous, le métro gagnera certainement de nouveaux clients, car il faut s'attendre à un effet mécanique du fait de cette connexion entre tram et métro. Mais au-delà, rien ne permet de dire que le tram, au regard du prix des tickets qui y sont pratiqués, est appelé à devenir en milieu urbain le moyen de transport le plus populaire. D'aucuns déjà pensent que les autorités n'ont pas bien étudié l'affaire. Le tram et le métro, selon certains observateurs, devraient être intégrés dans un même noyau de transport dont la fonction est d'assurer la mobilité des citoyens dans un rayon bien déterminé. Selon cette conception, les tarifs sont unifiés et ne dépendent pas des entreprises gestionnaires respectives. C'est demain que sera mis en service le second tronçon du tramway d'Alger dont il est attendu qu'il réanime le métro, qui après son lancement le premier novembre 2011, peine à s'imposer comme moyen de transport favori des Algérois. Passés les premiers moments d'euphorie, le métro semble devenir l'orphelin des transports algérois au regard des tarifs qui y sont proposés. Avec l'ouverture du second tronçon du tramway, c'est la côte est d'Alger (Bordj El-Kiffan) qui devient joignable à partir de la gare multimodale des Fusillés à Annassers. A partir de demain le métro sera à même de trouver un débouché pour ses usagers qui n'avaient pas la possibilité d'aller plus loin que la gare des Fusillés. 16 km de tramway prolongeront donc vers l'est le circuit métropolitain. Nombre de catégories sociales pourraient y trouver leur compte notamment les étudiants, puisque le tram dessert les pôles universitaires du Caroubier et de Bab Ezzouar. Il dessert également le Palais des Expositions (Pins maritimes) très fréquentés pendant la période de la tenue des foires. Mais le moins que l'on puisse dire s'agissant des tarifs, c'est qu'ils sont loin d'être à la portée de tout le monde. Si l'on doit comparer avec le transport par autobus de l'Etusa, on se rend compte que le tramway va coûter globalement deux fois plus cher que l'autobus, moyen utilisé par la majorité des usagers, à cause de l'absence de choix. Mais toute comparaison devrait faire référence à une durée d'un mois, considérant que la plupart des gens qui prennent l'autobus, le font quotidiennement, (sauf les vendredis) et ce sur 30 jours. L'Etusa, organisme chargé de l'exploitation du tramway d'Alger, propose deux formules d'abonnement, l'hebdomadaire et le mensuel. Puisque c'est le mensuel qui devrait nous intéresser pour la comparaison, force est de constater que celui-ci revient à 1.820 DA. Il faut ajouter que s'acquitter de cet abonnement mensuel, ne résout pas pour autant le problème. Et pour cause, l'abonnement ne couvre que la zone située entre Bordj El-Kiffan et la station des Fusillés. L'usager qui se trouve à Alger- Centre doit donc pour aller à Bordj El-Kiffan rallier les Fusillés à pied ou prendre le métro. Et celui qui vient de Bordj El-Kiffan devra en arrivant aux Fusillés, continuer à pied ou prendre le métro jusqu'à Alger- Centre. Or auparavant l'usager algérois avait coutume généralement de dépenser 900 DA / mois, si l'on se base sur le fait qu'un ticket aller simple d'autobus de l'Etusa, coûte 20 DA. Est-ce que les petites bourses seront disposées à dépenser le double de ce qu'elles avaient l'habitude de faire, où vont-elles continuer à utiliser l'autobus ? On le saura certainement dans 6 mois. L'engouement y sera certainement au rendez vous, le métro gagnera certainement de nouveaux clients, car il faut s'attendre à un effet mécanique du fait de cette connexion entre tram et métro. Mais au-delà, rien ne permet de dire que le tram, au regard du prix des tickets qui y sont pratiqués, est appelé à devenir en milieu urbain le moyen de transport le plus populaire. D'aucuns déjà pensent que les autorités n'ont pas bien étudié l'affaire. Le tram et le métro, selon certains observateurs, devraient être intégrés dans un même noyau de transport dont la fonction est d'assurer la mobilité des citoyens dans un rayon bien déterminé. Selon cette conception, les tarifs sont unifiés et ne dépendent pas des entreprises gestionnaires respectives.