Des archéologues français ont découvert sur un site néolithique des Emirats arabes unis la plus ancienne perle fine de l'histoire de l'humanité. Ce bijou est vieux de 7.500 ans, selon les chercheurs. Des archéologues français ont découvert sur un site néolithique des Emirats arabes unis la plus ancienne perle fine de l'histoire de l'humanité. Ce bijou est vieux de 7.500 ans, selon les chercheurs. Jeudi, le CNRS a fait part d'une découverte surprenante. Ce n'est ni plus ni moins que la plus ancienne perle fine de l'histoire qui a été retrouvé sur un site néolithique des Emirats arabes unis. Dans un communiqué, les chercheurs souligne ainsi que, "ni l'Egypte, ni la Mésopotamie, l'Inde ou la Chine n'ont fourni de perles fines très anciennes, on en connait toutefois en Mésopotamie dès 3200-3000 ans avant notre ère". Mais "la perle qui vient d'être trouvée au sein de l'habitat côtier d'Umm al-Quwain 2, aux Emirats arabes unis" date d'entre 5547-5477 à 5410-5235 ans avant notre ère selon les analyses réalisées avec le carbone 14. "Il s'agit donc de la plus ancienne perle fine archéologique connue actuellement en Arabie mais aussi au monde", ajoute le CNRS. "Ces résultats, alliés aux précédentes découvertes de perles fines faites sur le littoral de l'Arabie du sud-est, attestent dans cette région du monde de la plus ancienne pratique de pêche à l'huître perlière". En Arabie, la totalité des perles néolithiques retrouvées (101 au total) est issue de la grande huître perlière Pinctada margaritifera et de la Pinctada radiata, plus petite et plus facile à collecter et offrant des perles de plus grande qualité. Elles étaient certainement utilisées pour leur "valeur esthétique" (après avoir été triées pour garder les plus rondes d'entre elles), mais également, possiblement "à des fins rituelles". "Les perles fines occupaient une place particulière dans les rites funéraires. Ainsi, la perle retrouvée, non percée, était déposée dans la sépulture d'un individu dans la nécropole d'Umm al Quwain 2. Dans d'autres nécropoles, les perles étaient placées sur le visage du défunt, notamment au-dessus de sa lèvre supérieure", indiquent les chercheurs. Des perles plus ou moins bien conservées Par ailleurs, des travaux récents ont montré qu'au Ve millénaire avant J.-C., les perles fines semi-percées étaient associées à des hommes, et les perles entièrement perforées l'étaient à des femmes. Dans leur étude, les scientifiques précisent que les perles sont souvent blanches opaques et mates du fait de leur altération, mais que certaines ont conservé leur lustre d'origine avec des tons blancs, roses, orangés et brunâtres. Ces résultats "montrent l'importance qu'elles pouvaient avoir dans les sociétés anciennes du Golfe persique et du nord de l'océan Indien, au point même de constituer un élément majeur de leur identité culturelle", ajoute le communiqué qui précise que ces perles étaient collectées au prix d'une pêche difficile et dangereuse. Jeudi, le CNRS a fait part d'une découverte surprenante. Ce n'est ni plus ni moins que la plus ancienne perle fine de l'histoire qui a été retrouvé sur un site néolithique des Emirats arabes unis. Dans un communiqué, les chercheurs souligne ainsi que, "ni l'Egypte, ni la Mésopotamie, l'Inde ou la Chine n'ont fourni de perles fines très anciennes, on en connait toutefois en Mésopotamie dès 3200-3000 ans avant notre ère". Mais "la perle qui vient d'être trouvée au sein de l'habitat côtier d'Umm al-Quwain 2, aux Emirats arabes unis" date d'entre 5547-5477 à 5410-5235 ans avant notre ère selon les analyses réalisées avec le carbone 14. "Il s'agit donc de la plus ancienne perle fine archéologique connue actuellement en Arabie mais aussi au monde", ajoute le CNRS. "Ces résultats, alliés aux précédentes découvertes de perles fines faites sur le littoral de l'Arabie du sud-est, attestent dans cette région du monde de la plus ancienne pratique de pêche à l'huître perlière". En Arabie, la totalité des perles néolithiques retrouvées (101 au total) est issue de la grande huître perlière Pinctada margaritifera et de la Pinctada radiata, plus petite et plus facile à collecter et offrant des perles de plus grande qualité. Elles étaient certainement utilisées pour leur "valeur esthétique" (après avoir été triées pour garder les plus rondes d'entre elles), mais également, possiblement "à des fins rituelles". "Les perles fines occupaient une place particulière dans les rites funéraires. Ainsi, la perle retrouvée, non percée, était déposée dans la sépulture d'un individu dans la nécropole d'Umm al Quwain 2. Dans d'autres nécropoles, les perles étaient placées sur le visage du défunt, notamment au-dessus de sa lèvre supérieure", indiquent les chercheurs. Des perles plus ou moins bien conservées Par ailleurs, des travaux récents ont montré qu'au Ve millénaire avant J.-C., les perles fines semi-percées étaient associées à des hommes, et les perles entièrement perforées l'étaient à des femmes. Dans leur étude, les scientifiques précisent que les perles sont souvent blanches opaques et mates du fait de leur altération, mais que certaines ont conservé leur lustre d'origine avec des tons blancs, roses, orangés et brunâtres. Ces résultats "montrent l'importance qu'elles pouvaient avoir dans les sociétés anciennes du Golfe persique et du nord de l'océan Indien, au point même de constituer un élément majeur de leur identité culturelle", ajoute le communiqué qui précise que ces perles étaient collectées au prix d'une pêche difficile et dangereuse.