Les potaches du primaire ont franchi le cap et se retrouvent dans la cour des grands. Cette année, le taux de réussite est de 76%. Ceci dit, il y a eu un petit recul de 2,46% par rapport à l'année dernière. Ce petit 2,46% n'a pas du tout alarmé le directeur des cycles primaire et moyen du ministère de l'Education. Dans son appréciation, le ministre a privilégié la qualité. Fini les grands scores, les mentions attribuées permettent ainsi de rehausser le niveau qui a beaucoup dégringolé. Tout juste une épreuve d'arabe, de français et de maths. Cependant, les petits chérubins qui ont été recalés à l'examen auront droit à des cours de soutien dispensés par leurs enseignants. Une seconde session est programmée pour le 25 du mois courant et les recalés se verront accorder une seconde chance et obtenir ainsi un ticket pour le cycle moyen. Même ceux qui n'ont pas eu la moyenne à l'examen mais qui ont eu une moyenne honorable toute l'année ont été admis. Pas question que des élèves de cet âge-là se retrouvent à la rue, alors le ministère pousse et que je te pousse en instaurant une deuxième session. Une mesure salvatrice certes, mais qui n'a pas véritablement un impact puisque l'école est obligatoire jusqu'à 15 ans mais une mesure Ô combien injuste aux yeux des élèves qui ont échoué au Bem ou au Bac. Ce sont bien ceux-là qui ont grand besoin d'être repêchés pour ne pas grossir les rangs des exclus du système scolaire. La deuxième session est vitale pour un recalé du Bac qui peut potasser durant les vacances plutôt que de refaire une année. Mais cette chance lui est refusée car il faut bien faire un barrage pour l'université pour ne pas faire le trop plein, les places pédagogiques ne répondraient pas à la demande. Les futurs bacheliers comme les élèves du Brevet n'auront qu'à croiser les doigts où à se ronger les sangs en attendant le 2 juillet Les potaches du primaire ont franchi le cap et se retrouvent dans la cour des grands. Cette année, le taux de réussite est de 76%. Ceci dit, il y a eu un petit recul de 2,46% par rapport à l'année dernière. Ce petit 2,46% n'a pas du tout alarmé le directeur des cycles primaire et moyen du ministère de l'Education. Dans son appréciation, le ministre a privilégié la qualité. Fini les grands scores, les mentions attribuées permettent ainsi de rehausser le niveau qui a beaucoup dégringolé. Tout juste une épreuve d'arabe, de français et de maths. Cependant, les petits chérubins qui ont été recalés à l'examen auront droit à des cours de soutien dispensés par leurs enseignants. Une seconde session est programmée pour le 25 du mois courant et les recalés se verront accorder une seconde chance et obtenir ainsi un ticket pour le cycle moyen. Même ceux qui n'ont pas eu la moyenne à l'examen mais qui ont eu une moyenne honorable toute l'année ont été admis. Pas question que des élèves de cet âge-là se retrouvent à la rue, alors le ministère pousse et que je te pousse en instaurant une deuxième session. Une mesure salvatrice certes, mais qui n'a pas véritablement un impact puisque l'école est obligatoire jusqu'à 15 ans mais une mesure Ô combien injuste aux yeux des élèves qui ont échoué au Bem ou au Bac. Ce sont bien ceux-là qui ont grand besoin d'être repêchés pour ne pas grossir les rangs des exclus du système scolaire. La deuxième session est vitale pour un recalé du Bac qui peut potasser durant les vacances plutôt que de refaire une année. Mais cette chance lui est refusée car il faut bien faire un barrage pour l'université pour ne pas faire le trop plein, les places pédagogiques ne répondraient pas à la demande. Les futurs bacheliers comme les élèves du Brevet n'auront qu'à croiser les doigts où à se ronger les sangs en attendant le 2 juillet