Les inquiétudes toujours vives sur les perspectives d'une demande mondiale terne sur fond d'indicateurs économiques moroses en Chine, aux Etats-Unis et en zone euro, inhibaient les cours des matières sur les marchés internationaux Les prix du pétrole ont accentué leur repli la semaine dernière, croulant sous une immense pression : la zone euro est en crise, la demande de matières premières de la Chine ralentit, la croissance économique américaine cale et enfin l'annonce de Moody's d'abaisser les notes de 15 grandes banques occidentales a été le coup de grâce. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, échangé sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, valait 90,60 dollars, contre 97,57 dollars une semaine plus tôt. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance descendait à 79,40 dollars contre 83,92 dollars vendredi précédent. Le cours du sucre a continué cette semaine son rebond entamé début juin, porté par les craintes sur la récolte brésilienne en raison de pluies trop abondantes, tandis que le cacao et le robusta reculaient de concert, pâtissant d'une offre solide face à un contexte économique morose. Les cours du sucre ont poursuivi leur hausse cette semaine, atteignant jeudi leurs plus hauts niveaux depuis un mois à Londres, et depuis mi-avril à New York, toujours dopés par les inquiétudes sur l'offre. Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 604 dollars vendredi contre 571,20 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en juillet cotait 20,56 cents contre 20,18 cents sept jours auparavant. Les cours du café ont terminé cette semaine sur des notes contrastées, le robusta creusant ses pertes à Londres tandis que l'arabica se reprenait quelque peu, après avoir glissé lundi à 150,10 cents la livre, un nouveau plus bas depuis juin 2010. Le marché restait cependant sous pression. Sur le Liffe de Londres, le prix de la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 2.071 dollars vendredi contre 2.108 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 157,95 cents contre 152,30 cents sept jours auparavant. Les prix du cacao sont repartis en baisse cette semaine, la récolte de la mi-saison est bien avancée en Côte-d'Ivoire (un pays représentant 35% de l'offre mondiale de cacao), ce qui pèse également sur les prix, en renforçant l'afflux de fèves sur le marché mondial, ont noté les experts. Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en septembre valait 1.486 livres sterling vendredi contre 1.579 livres sterling le vendredi précédent pour le contrat de juillet. Sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en septembre valait 2.137 dollars la tonne contre 2.250 dollars une semaine plus tôt pour le contrat de juillet. Les cours des produits agricoles ont progressé cette semaine à Chicago à l'unisson d'une météo particulièrement chaude et sèche alors que l'été débute aux Etats-Unis. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a fini vendredi à 5,9025 dollars contre 5,7950 dollars la semaine précédente à la clôture. Cela représente une progression hebdomadaire de 1,9%. Le boisseau de blé à même échéance a terminé à 6,7325 dollars contre 6,0950 dollars vendredi dernier (+10,5%). Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en juillet a fini à 14,4150 dollars contre 13,7600 dollars une semaine plus tôt à la clôture (+4,8%). Les cours des métaux précieux ont nettement battu en retraite emportés par le regain d'inquiétude des investisseurs sur la vigueur de l'économie mondiale après des indicateurs moroses, l'or voyant s'écorner encore davantage son statut de valeur refuge. L'or a par ailleurs pâti de l'annonce de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui s'est contentée mercredi de prolonger son programme d'échanges de bons du Trésor sans engager de nouvelles injections de liquidités dans l'économie. Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé vendredi à 1.565,50 dollars contre 1.627,25 dollars le vendredi précédent. Le cours de l'argent a, comme à son habitude, évolué dans le sillage de l'or, lâchant 7% sur la semaine et tombant vendredi à 26,62 dollars son plus bas niveau depuis six mois. L'argent est habituellement vu par les investisseurs comme une alternative meilleure marché au métal jaune, mais son usage industriel le rend plus sensible à la morosité ambiante. L'once d'argent a terminé vendredi à 26,81 dollars contre 28,66 dollars sept jours auparavant. Les prix des métaux industriels changés au London Metal Exchange (LME) ont lourdement baissé, rattrapés par les inquiétudes sur la vigueur de la demande mondiale, après une salve d'indicateurs économique moroses, sur fond de crise persistante en zone euro. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.339 dollars vendredi contre 7.516,50 dollars une semaine plus tôt, l'aluminium valait 1.878 dollars la tonne contre 1.937 dollars, le plomb valait 1.820 dollars la tonne contre 1.933,75 dollars, l'étain valait 18.410 dollars la tonne contre 19.700 dollars, le nickel valait 16.350 dollars la tonne contre 16.750 dollars et le zinc valait 1.813 dollars la tonne contre 1.907,25 dollars. Les inquiétudes toujours vives sur les perspectives d'une demande mondiale terne sur fond d'indicateurs économiques moroses en Chine, aux Etats-Unis et en zone euro, inhibaient les cours des matières sur les marchés internationaux Les prix du pétrole ont accentué leur repli la semaine dernière, croulant sous une immense pression : la zone euro est en crise, la demande de matières premières de la Chine ralentit, la croissance économique américaine cale et enfin l'annonce de Moody's d'abaisser les notes de 15 grandes banques occidentales a été le coup de grâce. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, échangé sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, valait 90,60 dollars, contre 97,57 dollars une semaine plus tôt. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance descendait à 79,40 dollars contre 83,92 dollars vendredi précédent. Le cours du sucre a continué cette semaine son rebond entamé début juin, porté par les craintes sur la récolte brésilienne en raison de pluies trop abondantes, tandis que le cacao et le robusta reculaient de concert, pâtissant d'une offre solide face à un contexte économique morose. Les cours du sucre ont poursuivi leur hausse cette semaine, atteignant jeudi leurs plus hauts niveaux depuis un mois à Londres, et depuis mi-avril à New York, toujours dopés par les inquiétudes sur l'offre. Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 604 dollars vendredi contre 571,20 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en juillet cotait 20,56 cents contre 20,18 cents sept jours auparavant. Les cours du café ont terminé cette semaine sur des notes contrastées, le robusta creusant ses pertes à Londres tandis que l'arabica se reprenait quelque peu, après avoir glissé lundi à 150,10 cents la livre, un nouveau plus bas depuis juin 2010. Le marché restait cependant sous pression. Sur le Liffe de Londres, le prix de la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 2.071 dollars vendredi contre 2.108 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 157,95 cents contre 152,30 cents sept jours auparavant. Les prix du cacao sont repartis en baisse cette semaine, la récolte de la mi-saison est bien avancée en Côte-d'Ivoire (un pays représentant 35% de l'offre mondiale de cacao), ce qui pèse également sur les prix, en renforçant l'afflux de fèves sur le marché mondial, ont noté les experts. Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en septembre valait 1.486 livres sterling vendredi contre 1.579 livres sterling le vendredi précédent pour le contrat de juillet. Sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en septembre valait 2.137 dollars la tonne contre 2.250 dollars une semaine plus tôt pour le contrat de juillet. Les cours des produits agricoles ont progressé cette semaine à Chicago à l'unisson d'une météo particulièrement chaude et sèche alors que l'été débute aux Etats-Unis. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a fini vendredi à 5,9025 dollars contre 5,7950 dollars la semaine précédente à la clôture. Cela représente une progression hebdomadaire de 1,9%. Le boisseau de blé à même échéance a terminé à 6,7325 dollars contre 6,0950 dollars vendredi dernier (+10,5%). Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en juillet a fini à 14,4150 dollars contre 13,7600 dollars une semaine plus tôt à la clôture (+4,8%). Les cours des métaux précieux ont nettement battu en retraite emportés par le regain d'inquiétude des investisseurs sur la vigueur de l'économie mondiale après des indicateurs moroses, l'or voyant s'écorner encore davantage son statut de valeur refuge. L'or a par ailleurs pâti de l'annonce de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui s'est contentée mercredi de prolonger son programme d'échanges de bons du Trésor sans engager de nouvelles injections de liquidités dans l'économie. Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé vendredi à 1.565,50 dollars contre 1.627,25 dollars le vendredi précédent. Le cours de l'argent a, comme à son habitude, évolué dans le sillage de l'or, lâchant 7% sur la semaine et tombant vendredi à 26,62 dollars son plus bas niveau depuis six mois. L'argent est habituellement vu par les investisseurs comme une alternative meilleure marché au métal jaune, mais son usage industriel le rend plus sensible à la morosité ambiante. L'once d'argent a terminé vendredi à 26,81 dollars contre 28,66 dollars sept jours auparavant. Les prix des métaux industriels changés au London Metal Exchange (LME) ont lourdement baissé, rattrapés par les inquiétudes sur la vigueur de la demande mondiale, après une salve d'indicateurs économique moroses, sur fond de crise persistante en zone euro. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.339 dollars vendredi contre 7.516,50 dollars une semaine plus tôt, l'aluminium valait 1.878 dollars la tonne contre 1.937 dollars, le plomb valait 1.820 dollars la tonne contre 1.933,75 dollars, l'étain valait 18.410 dollars la tonne contre 19.700 dollars, le nickel valait 16.350 dollars la tonne contre 16.750 dollars et le zinc valait 1.813 dollars la tonne contre 1.907,25 dollars.