Le nouveau cabinet comprend trente-quatre ministres, dont sept ministres d'Etat, et peu de changements.Un nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'Agriculture Riad Hijab a été formé samedi en Syrie, a annoncé la télévision d'Etat, plus d'un mois et demi après des législatives boycottées par l'opposition et remportées par le parti Baas au pouvoir. En vertu du décret promulgué par le président Bachar el-Assad, les ministres des Affaires étrangères, Walid Mouallem, et de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, gardent leurs postes, a précisé la télévision.Le ministre de la Défense Daoud Rajha, nommé en août en pleine révolte, conserve également sa fonction. Il fait partie des personnes sanctionnées par les Etats-Unis, qui dénoncent la répression très violente par le régime syrien du mouvement de contestation déclenché en mars 2011. Alors que le pays est miné par plus de 15 mois de violences, un portefeuille de ministre d'Etat pour les Affaires de la réconciliation nationale a été créé pour la première fois dans l'histoire du pays. Le régime ne reconnaît néanmoins pas l'ampleur de la contestation et assimile les opposants à des "terroristes". Ali Haïdar, un membre de l'opposition tolérée par le régime, a été nommé à ce poste. Un autre opposant, ancien communiste, Qadri Jamil, est devenu vice-Premier ministre pour les Affaires économiques et ministre du Commerce intérieur et de la Protection des consommateurs. Des opposants modérés... Ces deux opposants basés à Damas ne sont pas membres du Conseil national syrien (CNS), principale formation de l'opposition basée à l'étranger, qui réclame avant tout le départ du régime de Bachar el-Assad. Haïdar et Jamil sont coprésidents du Front populaire pour le changement et la libération créé en juillet 2011 et qui, tout en soutenant la contestation pacifique, n'appelle pas expressément au départ du régime et refuse toute intervention étrangère. Le nouveau cabinet comprend trente-quatre ministres, dont sept ministres d'Etat, et peu de changements.Un nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'Agriculture Riad Hijab a été formé samedi en Syrie, a annoncé la télévision d'Etat, plus d'un mois et demi après des législatives boycottées par l'opposition et remportées par le parti Baas au pouvoir. En vertu du décret promulgué par le président Bachar el-Assad, les ministres des Affaires étrangères, Walid Mouallem, et de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, gardent leurs postes, a précisé la télévision.Le ministre de la Défense Daoud Rajha, nommé en août en pleine révolte, conserve également sa fonction. Il fait partie des personnes sanctionnées par les Etats-Unis, qui dénoncent la répression très violente par le régime syrien du mouvement de contestation déclenché en mars 2011. Alors que le pays est miné par plus de 15 mois de violences, un portefeuille de ministre d'Etat pour les Affaires de la réconciliation nationale a été créé pour la première fois dans l'histoire du pays. Le régime ne reconnaît néanmoins pas l'ampleur de la contestation et assimile les opposants à des "terroristes". Ali Haïdar, un membre de l'opposition tolérée par le régime, a été nommé à ce poste. Un autre opposant, ancien communiste, Qadri Jamil, est devenu vice-Premier ministre pour les Affaires économiques et ministre du Commerce intérieur et de la Protection des consommateurs. Des opposants modérés... Ces deux opposants basés à Damas ne sont pas membres du Conseil national syrien (CNS), principale formation de l'opposition basée à l'étranger, qui réclame avant tout le départ du régime de Bachar el-Assad. Haïdar et Jamil sont coprésidents du Front populaire pour le changement et la libération créé en juillet 2011 et qui, tout en soutenant la contestation pacifique, n'appelle pas expressément au départ du régime et refuse toute intervention étrangère.