La Bibliothèque nationale d'Algérie (BNA), abritera du 1er au 3 juillet une rencontre internationale sous le thème «Algérie 50 ans après : libérer l'histoire». Des chercheurs, des historiens, sociologues, philosophes et cinéastes algériens et de plusieurs nationalités étrangères se rassembleront durant trois jours pour donner le coup d'envoi des festivités pour le 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Une manifestation organisée conjointement par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) et le quotidien La Tribune pour «relancer un débat ouvert à un large public et libérer l'histoire et la parole», annonce M. Slimane Hachi, directeur du Cnrpah, lors d'une conférence de presse animée hier à la BNA. Pourquoi trois jours de rencontres autour du thème générique, «Libérer l'histoire » ? Pour M. Hachi, ce titre est important car cette manifestation, qui se veut être en forme d'une rencontre ou forum, ouverte à un large public, où une large place sera laissée pour le débat est l'occasion pour «libérer l'histoire de certains préceptes idéologiques». Pour le directeur de Cnrpah, l'objectif est de «remettre l'histoire dans le champ scientifique» avec des intervenants venant de différentes spécialités et champs de recherches car «l'histoire est transcrite partout et nous la trouvons sous différentes formes». Le directeur de recherche, Slimane Hachi a insisté en soulignant que «libérer l'histoire, c'est libérer la parole». Le Maroc, la Tunisie, la France, l'Italie, la Finlande, la Hongrie, les Etats-Unis, Haïti et l'Allemagne, sont les pays qui seront présents pour contribuer à enrichir les débats mais surtout pour apporter plus d'informations concernant les travaux de recherche qui se font à l'étranger autour de la question et l'histoire de l'Algérie, surtout que la majorité des archives se trouve de l'autre côté de la Méditerranée. Pour ce faire, pas moins d'une soixantaine d'intervenants seront à ce rendez-vous pour aborder, chacun a travers son angle, son point de vue, et peut-être son idéologie, «la problématique de la colonisation et de la décolonisation, la colonisation française, différente des autres formes dans d'autres pays, mais surtout la résistance algérienne, avec ces différentes étapes», annonce M. Hachi, ajoutant que «la résistance algérienne, a été et sera l'exemple pour plusieurs mouvements de libération dans le monde». Ainsi, cette rencontre de trois jours ouvrira les portes pour plusieurs thématiques à l'instar de «Illusions françaises dans la guerre d'Algérie et nostalgies d'antan dans son historiographie versus structures d'une décolonisation inévitable», «De la Nation au panafricanisme », «Libérer l'histoire : une question de méthode», «nécessité et conditions d'une réflexion commune sur l'histoire des rapports franco-algériens», «L'indépendance, 50 ans après. Comment aller au-delà des deux moments fondateurs de l'Etat national algérien moderne : Novembre et la Soummam ? », « Pourquoi Frantz Fanon dérange-t-il, 51 ans après ?»...D'autres intervenants aborderont l'histoire de l'Algérie sous un autre angle, notamment la troisième journée, où les conférenciers aborderont cette histoire sur le plan artistique avec notamment «Arts vivants comme représentations de la société et de l'Algérien », «L'indépendance par l'image», « Cinéma de la guerre», ou encore « Des images pour libérer l'histoire ». Enfin, l'histoire algérienne actuelle, ou celle post-coloniale avec des thématiques intéressantes : «La question du départ des pieds-noirs en 1962 », «Les pieds-noirs restés en Algérie en 1962», «Dénomination, transition et institutions en Algérie », ou encore « L'indépendance : renaissances nationale et sociale. Quel projet de société pour l'Algérie et les pays du tiers-monde dans les années 1960 ?». La clôture de ces rencontres se fera le 3e jour avec la projection du film La traversée, d'Elisabeth Leuvrey La Bibliothèque nationale d'Algérie (BNA), abritera du 1er au 3 juillet une rencontre internationale sous le thème «Algérie 50 ans après : libérer l'histoire». Des chercheurs, des historiens, sociologues, philosophes et cinéastes algériens et de plusieurs nationalités étrangères se rassembleront durant trois jours pour donner le coup d'envoi des festivités pour le 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Une manifestation organisée conjointement par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) et le quotidien La Tribune pour «relancer un débat ouvert à un large public et libérer l'histoire et la parole», annonce M. Slimane Hachi, directeur du Cnrpah, lors d'une conférence de presse animée hier à la BNA. Pourquoi trois jours de rencontres autour du thème générique, «Libérer l'histoire » ? Pour M. Hachi, ce titre est important car cette manifestation, qui se veut être en forme d'une rencontre ou forum, ouverte à un large public, où une large place sera laissée pour le débat est l'occasion pour «libérer l'histoire de certains préceptes idéologiques». Pour le directeur de Cnrpah, l'objectif est de «remettre l'histoire dans le champ scientifique» avec des intervenants venant de différentes spécialités et champs de recherches car «l'histoire est transcrite partout et nous la trouvons sous différentes formes». Le directeur de recherche, Slimane Hachi a insisté en soulignant que «libérer l'histoire, c'est libérer la parole». Le Maroc, la Tunisie, la France, l'Italie, la Finlande, la Hongrie, les Etats-Unis, Haïti et l'Allemagne, sont les pays qui seront présents pour contribuer à enrichir les débats mais surtout pour apporter plus d'informations concernant les travaux de recherche qui se font à l'étranger autour de la question et l'histoire de l'Algérie, surtout que la majorité des archives se trouve de l'autre côté de la Méditerranée. Pour ce faire, pas moins d'une soixantaine d'intervenants seront à ce rendez-vous pour aborder, chacun a travers son angle, son point de vue, et peut-être son idéologie, «la problématique de la colonisation et de la décolonisation, la colonisation française, différente des autres formes dans d'autres pays, mais surtout la résistance algérienne, avec ces différentes étapes», annonce M. Hachi, ajoutant que «la résistance algérienne, a été et sera l'exemple pour plusieurs mouvements de libération dans le monde». Ainsi, cette rencontre de trois jours ouvrira les portes pour plusieurs thématiques à l'instar de «Illusions françaises dans la guerre d'Algérie et nostalgies d'antan dans son historiographie versus structures d'une décolonisation inévitable», «De la Nation au panafricanisme », «Libérer l'histoire : une question de méthode», «nécessité et conditions d'une réflexion commune sur l'histoire des rapports franco-algériens», «L'indépendance, 50 ans après. Comment aller au-delà des deux moments fondateurs de l'Etat national algérien moderne : Novembre et la Soummam ? », « Pourquoi Frantz Fanon dérange-t-il, 51 ans après ?»...D'autres intervenants aborderont l'histoire de l'Algérie sous un autre angle, notamment la troisième journée, où les conférenciers aborderont cette histoire sur le plan artistique avec notamment «Arts vivants comme représentations de la société et de l'Algérien », «L'indépendance par l'image», « Cinéma de la guerre», ou encore « Des images pour libérer l'histoire ». Enfin, l'histoire algérienne actuelle, ou celle post-coloniale avec des thématiques intéressantes : «La question du départ des pieds-noirs en 1962 », «Les pieds-noirs restés en Algérie en 1962», «Dénomination, transition et institutions en Algérie », ou encore « L'indépendance : renaissances nationale et sociale. Quel projet de société pour l'Algérie et les pays du tiers-monde dans les années 1960 ?». La clôture de ces rencontres se fera le 3e jour avec la projection du film La traversée, d'Elisabeth Leuvrey