L'hébergement ne devrait plus constituer un obstacle majeur pour les touristes voulant se rendre dans les différentes régions du pays. Désormais, ils ne sont plus contraints de passer leurs séjours dans des hôtels, mais pourront louer chez l'habitant. Soucieux d'apporter un nouveau souffle au secteur et pallier les défaillances ayant longtemps empêché son essor, les pouvoirs publics ont ainsi décidé d'insérer une nouvelle « option » en matière d'accueil des touristes. L'hébergement ne devrait plus constituer un obstacle majeur pour les touristes voulant se rendre dans les différentes régions du pays. Désormais, ils ne sont plus contraints de passer leurs séjours dans des hôtels, mais pourront louer chez l'habitant. Soucieux d'apporter un nouveau souffle au secteur et pallier les défaillances ayant longtemps empêché son essor, les pouvoirs publics ont ainsi décidé d'insérer une nouvelle « option » en matière d'accueil des touristes. Il s'agit de l'autorisation accordée aux citoyens de louer leurs maisons aux touristes nationaux et étrangers. Ainsi une circulaire interministérielle a été signée entre le ministère du Tourisme et celui de l'Intérieur et des Collectivités à cet effet, a annoncé, dimanche, le ministre du Tourisme, Smaïl Mimoune. Cette circulaire interministérielle permettra "d'adopter l'hébergement touristique pour palier le déficit enregistré en matière d'infrastructures d'hébergement face à la demande croissante des touristes durant la saison estivale", a déclaré S. Mimoune à l'APS à l'issue d'une rencontre consacrée à l'évaluation des activités des directions de wilayas. Outre le renforcement des capacités d'accueil des touristes, la nouvelle mesure vise à "réguler cette activité et assurer la sécurité du locataire et du propriétaire dans le cadre du respect des obligations et des droits", a précisé le ministre. Elle permettra par ailleurs, a-t-il ajouté, "d'organiser l'hébergement des touristes hors du cadre de l'hôtellerie et de recueillir des statistiques précises sur les flux touristiques et le taux d'occupation touristique saisonnière au niveau des foyers". Selon le ministre, cette nouvelle démarche devrait encourager et organiser la location, une activité gangrenée, il faut le dire, par l'anarchie et le non-respect des dispositions juridiques la régissant notamment dans les grandes villes du pays. Dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire, le propriétaire doit présenter "une copie de l'acte de propriété aux services de la commune qui délivrent une autorisation à la police territorialement compétente et à la direction du tourisme de wilaya". Le propriétaire doit également "signer un contrat d'assurance contre les risques d'incendie et de vol". Outre la sécurité, le loyer doit être doté d'un minimum de commodités minimales (couchage, hygiène, sanitaires...). A cet effet, il est prévu l'installation d'une cellule au niveau de la wilaya composée de représentants des directions du tourisme, de la santé, de la protection civile et de la sûreté. L'autorisation de location d'un bien immobilier aux touristes est délivrée par les services de la commune dans un délai de 20 jours après l'inspection du site. Le propriétaire peut également, selon la circulaire, héberger des personnes de nationalité étrangère après accord des services de sécurité conformément à l'article 29 de la loi 08-11 de juin 2008 concernant la circulation et le séjour des étrangers en Algérie. La circulaire n'inclut cependant pas les wilayas du sud du pays jusqu'à la promulgation, ultérieurement, de dispositions permettant d'adopter cette formule dans ces régions. Il s'agit de l'autorisation accordée aux citoyens de louer leurs maisons aux touristes nationaux et étrangers. Ainsi une circulaire interministérielle a été signée entre le ministère du Tourisme et celui de l'Intérieur et des Collectivités à cet effet, a annoncé, dimanche, le ministre du Tourisme, Smaïl Mimoune. Cette circulaire interministérielle permettra "d'adopter l'hébergement touristique pour palier le déficit enregistré en matière d'infrastructures d'hébergement face à la demande croissante des touristes durant la saison estivale", a déclaré S. Mimoune à l'APS à l'issue d'une rencontre consacrée à l'évaluation des activités des directions de wilayas. Outre le renforcement des capacités d'accueil des touristes, la nouvelle mesure vise à "réguler cette activité et assurer la sécurité du locataire et du propriétaire dans le cadre du respect des obligations et des droits", a précisé le ministre. Elle permettra par ailleurs, a-t-il ajouté, "d'organiser l'hébergement des touristes hors du cadre de l'hôtellerie et de recueillir des statistiques précises sur les flux touristiques et le taux d'occupation touristique saisonnière au niveau des foyers". Selon le ministre, cette nouvelle démarche devrait encourager et organiser la location, une activité gangrenée, il faut le dire, par l'anarchie et le non-respect des dispositions juridiques la régissant notamment dans les grandes villes du pays. Dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire, le propriétaire doit présenter "une copie de l'acte de propriété aux services de la commune qui délivrent une autorisation à la police territorialement compétente et à la direction du tourisme de wilaya". Le propriétaire doit également "signer un contrat d'assurance contre les risques d'incendie et de vol". Outre la sécurité, le loyer doit être doté d'un minimum de commodités minimales (couchage, hygiène, sanitaires...). A cet effet, il est prévu l'installation d'une cellule au niveau de la wilaya composée de représentants des directions du tourisme, de la santé, de la protection civile et de la sûreté. L'autorisation de location d'un bien immobilier aux touristes est délivrée par les services de la commune dans un délai de 20 jours après l'inspection du site. Le propriétaire peut également, selon la circulaire, héberger des personnes de nationalité étrangère après accord des services de sécurité conformément à l'article 29 de la loi 08-11 de juin 2008 concernant la circulation et le séjour des étrangers en Algérie. La circulaire n'inclut cependant pas les wilayas du sud du pays jusqu'à la promulgation, ultérieurement, de dispositions permettant d'adopter cette formule dans ces régions.