Deux fêtes nationales commémorées en juillet, la première celle de la fête de notre indépendance. A l'occasion le président français, François Hollande, a envoyé un message des plus quelconques au président algérien dans lequel il assurait avoir bien entendu le message du 8 mai , qu'il admettait que «Français et Algériens partageaient les mêmes responsabilités, celle de dire la vérité». Un message dans lequel il est fait mention de se tourner vers l'avenir, des propos qui rappellent étrangement ceux de son prédécesseur qui affirmait qu'il ne fallait pas regarder dans le rétroviseur. Aujourd'hui, 14 juillet, fête nationale celle de la prise de la Bastille, le président retourne ses voeux de bonheur et de prospérité mais néanmoins estime qu'il "est temps de faire un examen lucide et courageux du passé de l'Algérie et la France". Alger et Paris parlent d'une même voix quand ils parlent d'avenir, d'amitié entre les deux peuples. Ils cherchent les moyens d'une profonde réconciliation. Pour cela, ils ont convenu de crever l'abcès pour extraire ce pus qui infecte leurs relations. Le chef de l'Etat exprime «son entière disponibilité» pour œuvrer au raffermissement des relations, du dialogue. L'élection de François Hollande à la tête de l'Etat français en avril dernier a fondé, pour nombre d'entre nous, beaucoup d'espoir quant au devenir des relations du couple franco-algérien et surtout heureux d' en finir avec la partition du «je t'aime moi non plus» jouée durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. La visite du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, au-delà des questions bilatérales qui seront au cœur des discussions, va surtout baliser le terrain pour la prochaine visite d'Etat que doit effectuer François Hollande en Algérie. Rapportera t-il dans ses bagages la réconciliation. Après la réponse du berger à la bergère, la balle est dans son camp. Deux fêtes nationales commémorées en juillet, la première celle de la fête de notre indépendance. A l'occasion le président français, François Hollande, a envoyé un message des plus quelconques au président algérien dans lequel il assurait avoir bien entendu le message du 8 mai , qu'il admettait que «Français et Algériens partageaient les mêmes responsabilités, celle de dire la vérité». Un message dans lequel il est fait mention de se tourner vers l'avenir, des propos qui rappellent étrangement ceux de son prédécesseur qui affirmait qu'il ne fallait pas regarder dans le rétroviseur. Aujourd'hui, 14 juillet, fête nationale celle de la prise de la Bastille, le président retourne ses voeux de bonheur et de prospérité mais néanmoins estime qu'il "est temps de faire un examen lucide et courageux du passé de l'Algérie et la France". Alger et Paris parlent d'une même voix quand ils parlent d'avenir, d'amitié entre les deux peuples. Ils cherchent les moyens d'une profonde réconciliation. Pour cela, ils ont convenu de crever l'abcès pour extraire ce pus qui infecte leurs relations. Le chef de l'Etat exprime «son entière disponibilité» pour œuvrer au raffermissement des relations, du dialogue. L'élection de François Hollande à la tête de l'Etat français en avril dernier a fondé, pour nombre d'entre nous, beaucoup d'espoir quant au devenir des relations du couple franco-algérien et surtout heureux d' en finir avec la partition du «je t'aime moi non plus» jouée durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. La visite du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, au-delà des questions bilatérales qui seront au cœur des discussions, va surtout baliser le terrain pour la prochaine visite d'Etat que doit effectuer François Hollande en Algérie. Rapportera t-il dans ses bagages la réconciliation. Après la réponse du berger à la bergère, la balle est dans son camp.