Le déficit du Trésor marocain s'est aggravé à 21,6 milliards de dirhams (1 euro = 11 DH environ) à fin juin 2012 contre 2,1 Mds DH un an auparavant, a indiqué le ministère de l'Economie et des Finances. A fin juin 2012, l'état des charges et ressources du Trésor laisse apparaître une augmentation des recettes ordinaires de 2,7% et une hausse des dépenses ordinaires de 22,6%, dégageant ainsi un déficit budgétaire de 21,6 Mds DH contre 2,1 Mds en juin 2011, a précisé le bulletin mensuel des statistiques des finances publiques du ministère. Selon la même source, cette dégradation est imputable, à la hausse des dépenses ordinaires qui se sont élevées à 22,6 % suite à l'augmentation des charges de la compensation de 60,6 %, des salaires de 16,1 %, des charges en intérêts de la dette de 13,6 % et des dépenses des autres biens et services de 6,7 %. S'agissant du taux d'engagement global des dépenses, il s'est élevé à 54% totalisant 202,8 Mds DH, tandis que le taux d'émission sur engagements a atteint 79 %, contre 78 % l'année précédente. Pour leur part, les dépenses d'investissement ont baissé de 6,2 %, pour s'établir à 20,4 Mds DH à fin juin 2012 contre 21,8 durant la même période de l'année dernière. L'évolution de la structure des dépenses du budget général, entre juin 2011 et juin 2012, fait ressortir une augmentation de la part de la compensation au détriment de celles de l'investissement et du matériel, indique le bulletin du ministère des Finances. R. E. Crise économique grecque Le FMI critique l'application du plan de sauvetage Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé jeudi "des retards" dans la mise en oeuvre par la Grèce du programme d'ajustement budgétaire réclamé par la troïka UE-BCE-FMI en contrepartie de son soutien financier. "Il y a des retards dans l'application du programme dans un certain nombre de domaines (...). Certains objectifs ont été atteints, d'autres ont été manqués et, dans certains cas nous ne disposons pas des données pour évaluer" la situation, a déclaré le porte-parole du Fonds, Gerry Rice, lors d'une conférence de presse à Washington. Au bord de la banqueroute, la Grèce s'est vu accorder deux plans d'aide d'un montant total de 380 milliards d'euros, accompagnés d'un programme draconien d'ajustement budgétaire, sous le contrôle de la troïka des bailleurs de fonds (Union européenne, Banque centrale européenne et FMI). La semaine dernière, le gouvernement grec a indiqué qu'un délai supplémentaire serait "nécessaire" pour mener à bien l'ajustement budgétaire exigé par les bailleurs de fonds. Tout en excluant toute "négociation" du FMI avec Athènes, Gerry Rice a estimé que le Fonds était "ouvert" à des discussions sur les idées qui permettraient de "mieux remplir" les objectifs du programme. Début juillet, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait assuré qu'elle n'était "pas du tout d'humeur" à renégocier le plan d'aide accordé à la Grèce. Le déficit du Trésor marocain s'est aggravé à 21,6 milliards de dirhams (1 euro = 11 DH environ) à fin juin 2012 contre 2,1 Mds DH un an auparavant, a indiqué le ministère de l'Economie et des Finances. A fin juin 2012, l'état des charges et ressources du Trésor laisse apparaître une augmentation des recettes ordinaires de 2,7% et une hausse des dépenses ordinaires de 22,6%, dégageant ainsi un déficit budgétaire de 21,6 Mds DH contre 2,1 Mds en juin 2011, a précisé le bulletin mensuel des statistiques des finances publiques du ministère. Selon la même source, cette dégradation est imputable, à la hausse des dépenses ordinaires qui se sont élevées à 22,6 % suite à l'augmentation des charges de la compensation de 60,6 %, des salaires de 16,1 %, des charges en intérêts de la dette de 13,6 % et des dépenses des autres biens et services de 6,7 %. S'agissant du taux d'engagement global des dépenses, il s'est élevé à 54% totalisant 202,8 Mds DH, tandis que le taux d'émission sur engagements a atteint 79 %, contre 78 % l'année précédente. Pour leur part, les dépenses d'investissement ont baissé de 6,2 %, pour s'établir à 20,4 Mds DH à fin juin 2012 contre 21,8 durant la même période de l'année dernière. L'évolution de la structure des dépenses du budget général, entre juin 2011 et juin 2012, fait ressortir une augmentation de la part de la compensation au détriment de celles de l'investissement et du matériel, indique le bulletin du ministère des Finances. R. E. Crise économique grecque Le FMI critique l'application du plan de sauvetage Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé jeudi "des retards" dans la mise en oeuvre par la Grèce du programme d'ajustement budgétaire réclamé par la troïka UE-BCE-FMI en contrepartie de son soutien financier. "Il y a des retards dans l'application du programme dans un certain nombre de domaines (...). Certains objectifs ont été atteints, d'autres ont été manqués et, dans certains cas nous ne disposons pas des données pour évaluer" la situation, a déclaré le porte-parole du Fonds, Gerry Rice, lors d'une conférence de presse à Washington. Au bord de la banqueroute, la Grèce s'est vu accorder deux plans d'aide d'un montant total de 380 milliards d'euros, accompagnés d'un programme draconien d'ajustement budgétaire, sous le contrôle de la troïka des bailleurs de fonds (Union européenne, Banque centrale européenne et FMI). La semaine dernière, le gouvernement grec a indiqué qu'un délai supplémentaire serait "nécessaire" pour mener à bien l'ajustement budgétaire exigé par les bailleurs de fonds. Tout en excluant toute "négociation" du FMI avec Athènes, Gerry Rice a estimé que le Fonds était "ouvert" à des discussions sur les idées qui permettraient de "mieux remplir" les objectifs du programme. Début juillet, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait assuré qu'elle n'était "pas du tout d'humeur" à renégocier le plan d'aide accordé à la Grèce.