Les ministres des Affaires étrangères des pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie) se réuniront en début août prochain à Niamey, la capitale du Niger, a déclaré hier à Addis-Abeda (Ethiopie) le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Le ministre algérien qui prend part aux travaux de la 19e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), a indiqué que le comité politique des pays du champ se réunira, suite aux rencontres déjà tenues ces derniers mois, à savoir celle d'avril dernier à Nouakchott, celle de l'Unité fusion-liaison (UFL) en juin à Alger et celle du comité des états-majors opérationnel conjoint (CEMOC), qui s'est déroulé le 11 juillet dernier à Nouakchott en Mauritanie Pour rappel, lors de cette réunion du mois d'avril dernier, il a été question de l'analyse de la situation dans la sous-région à la lumière des développements qui ont marqué ladite période, à l'issue de laquelle, il a été décidé de la création du comité politique des pays du champ. Il a aussi été décidé, lors de cette même rencontre, soulignons-le, de la mise en place d'un comité technique ayant pour tâche d'assurer le suivi des projets de développement, à l'instar des projets d'infrastructures, dont la Transsaharienne qui reliera Alger à Lagos et dont il ne reste que 200 km à achever au Niger, ou encore de la finalisation de la route Tindouf-Choum, de la route entre l'Algérie et le Mali visant, de ce fait, à désenclaver le nord du Mali, ainsi que d'une route transversale qui ira de la frontière libyenne jusqu'à la Mauritanie, selon les explications fournies par M. Messahel en avril dernier. La réunion du CEMOC qui, indiquons-le, regroupe l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a été l'occasion d'élaborer un plan d'actions, a indiqué alors le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), ajoutant, entres autres, que «ces actions arrêtées ont réaffirmé clairement et expressément l'attachement des pays de la sous-région à la prise en charge de cette crise dans le cadre régional, position irréversible qui se veut le fondement même de notre stratégie de coopération et de coordination des actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée». Selon Abdelkader Messahel, «la décision de la tenue de cette réunion est intervenue également après la concertation entre les trois pays (Algérie, Niger et Mauritanie) à Addis-Abeba, le Mali étant suspendu de l'UA, suite aux changements anticonstitutionnels intervenus dans ce pays». Il expliquera, par ailleurs, que les pays du champ sont organisés à trois niveaux, à savoir le niveau politique qui regroupe les ministres des Affaires étrangères, du renseignement (UFL) et militaire (CEMOC). Il fera savoir que la prochaine réunion du comité politique prévue pour le 6 août, entre dans le cadre des efforts déployés par les pays du champ afin de trouver une solution à la situation prévalant au nord du Mali, la solution politique étant privilégiée. Le dialogue inter-malien, c'est-à-dire entre le gouvernement central et la rébellion au Nord, est prôné par les pays du champ, tout en faisant la distinction entre les revendications légitimes des populations du Nord, dans le cadre de la recherche d'une solution à l'intérieur d'un Mali uni, et la lutte contre le terrorisme et ses connexions. Les ministres des Affaires étrangères des pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie) se réuniront en début août prochain à Niamey, la capitale du Niger, a déclaré hier à Addis-Abeda (Ethiopie) le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Le ministre algérien qui prend part aux travaux de la 19e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), a indiqué que le comité politique des pays du champ se réunira, suite aux rencontres déjà tenues ces derniers mois, à savoir celle d'avril dernier à Nouakchott, celle de l'Unité fusion-liaison (UFL) en juin à Alger et celle du comité des états-majors opérationnel conjoint (CEMOC), qui s'est déroulé le 11 juillet dernier à Nouakchott en Mauritanie Pour rappel, lors de cette réunion du mois d'avril dernier, il a été question de l'analyse de la situation dans la sous-région à la lumière des développements qui ont marqué ladite période, à l'issue de laquelle, il a été décidé de la création du comité politique des pays du champ. Il a aussi été décidé, lors de cette même rencontre, soulignons-le, de la mise en place d'un comité technique ayant pour tâche d'assurer le suivi des projets de développement, à l'instar des projets d'infrastructures, dont la Transsaharienne qui reliera Alger à Lagos et dont il ne reste que 200 km à achever au Niger, ou encore de la finalisation de la route Tindouf-Choum, de la route entre l'Algérie et le Mali visant, de ce fait, à désenclaver le nord du Mali, ainsi que d'une route transversale qui ira de la frontière libyenne jusqu'à la Mauritanie, selon les explications fournies par M. Messahel en avril dernier. La réunion du CEMOC qui, indiquons-le, regroupe l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a été l'occasion d'élaborer un plan d'actions, a indiqué alors le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), ajoutant, entres autres, que «ces actions arrêtées ont réaffirmé clairement et expressément l'attachement des pays de la sous-région à la prise en charge de cette crise dans le cadre régional, position irréversible qui se veut le fondement même de notre stratégie de coopération et de coordination des actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée». Selon Abdelkader Messahel, «la décision de la tenue de cette réunion est intervenue également après la concertation entre les trois pays (Algérie, Niger et Mauritanie) à Addis-Abeba, le Mali étant suspendu de l'UA, suite aux changements anticonstitutionnels intervenus dans ce pays». Il expliquera, par ailleurs, que les pays du champ sont organisés à trois niveaux, à savoir le niveau politique qui regroupe les ministres des Affaires étrangères, du renseignement (UFL) et militaire (CEMOC). Il fera savoir que la prochaine réunion du comité politique prévue pour le 6 août, entre dans le cadre des efforts déployés par les pays du champ afin de trouver une solution à la situation prévalant au nord du Mali, la solution politique étant privilégiée. Le dialogue inter-malien, c'est-à-dire entre le gouvernement central et la rébellion au Nord, est prôné par les pays du champ, tout en faisant la distinction entre les revendications légitimes des populations du Nord, dans le cadre de la recherche d'une solution à l'intérieur d'un Mali uni, et la lutte contre le terrorisme et ses connexions.