Après le drame, la polémique enfle en Australie. Samedi, un surfeur de 24 ans, Benjamin Linden, a été déchiqueté par un requin près de l'île Wedge, au nord de Perth, le cinquième accident dans la région en moins d'un an. Programme d'observation Selon les scientifiques spécialisés dans le milieu marin de la région, la côte ouest de l'Australie est l'endroit au monde comptant le plus d'attaques mortelles par des requins. «Nous consacrons 14 millions de dollars australiens (11,7 millions d'euros) supplémentaires pour mieux comprendre les requins blancs et les raisons de ces attaques», a déclaré à la presse le ministre de la Pêche de l'Etat d'Australie occidentale, Norman Moore. «Je me demande si ces recherches nous diront que le nombre de requins blancs a augmenté, et alors nous devrons peut-être nous demander s'ils doivent rester une espèce protégée», a-t-il ajouté. Un programme d'observation et de suivi des requins a été mis en place en 2011 et montre que ces animaux, qui n'ont pas de prédateurs à part les hommes, d'autres requins et des cétacés, peuvent rester au large de la côte ouest de l'Australie pendant des mois. Un programme d'abattage remis à l'étude ? Après la précédente attaque, en mars 2012, le Premier ministre de l'Etat, Colin Burnett, avait exclu un programme d'abattage, expliquant que les requins vivaient dans la mer et qu'il y aurait donc toujours un risque pour l'homme de s'y baigner. Les requins sont fréquents dans les eaux australiennes mais les attaques mortelles sont rares : 15 en moyenne par an, dont au moins une mortelle. L'augmentation observée depuis quelques années est liée à la hausse du nombre de personnes pratiquant des sports nautiques, soulignent les scientifiques. Après le drame, la polémique enfle en Australie. Samedi, un surfeur de 24 ans, Benjamin Linden, a été déchiqueté par un requin près de l'île Wedge, au nord de Perth, le cinquième accident dans la région en moins d'un an. Programme d'observation Selon les scientifiques spécialisés dans le milieu marin de la région, la côte ouest de l'Australie est l'endroit au monde comptant le plus d'attaques mortelles par des requins. «Nous consacrons 14 millions de dollars australiens (11,7 millions d'euros) supplémentaires pour mieux comprendre les requins blancs et les raisons de ces attaques», a déclaré à la presse le ministre de la Pêche de l'Etat d'Australie occidentale, Norman Moore. «Je me demande si ces recherches nous diront que le nombre de requins blancs a augmenté, et alors nous devrons peut-être nous demander s'ils doivent rester une espèce protégée», a-t-il ajouté. Un programme d'observation et de suivi des requins a été mis en place en 2011 et montre que ces animaux, qui n'ont pas de prédateurs à part les hommes, d'autres requins et des cétacés, peuvent rester au large de la côte ouest de l'Australie pendant des mois. Un programme d'abattage remis à l'étude ? Après la précédente attaque, en mars 2012, le Premier ministre de l'Etat, Colin Burnett, avait exclu un programme d'abattage, expliquant que les requins vivaient dans la mer et qu'il y aurait donc toujours un risque pour l'homme de s'y baigner. Les requins sont fréquents dans les eaux australiennes mais les attaques mortelles sont rares : 15 en moyenne par an, dont au moins une mortelle. L'augmentation observée depuis quelques années est liée à la hausse du nombre de personnes pratiquant des sports nautiques, soulignent les scientifiques.