La ville d'Oran sera à partir du 7 août prochain la capitale du rire algérien avec l'organisation des «Journées du rire algérien». Plusieurs figures humoristiques viendront égayer, pendant une semaine, les soirées ramadanesques d'El Bahia. Au cours de trois soirées, ce cycle dévoilera quelques facettes de l'humour algérien, marocain, tunisien voire franco-maghrébin, à travers les prestations d'environ une quarantaine d'humoristes. La première soirée s'ouvrira, notamment, avec le célèbre Smain, qui va tenir sa promesse de venir en Algérie pour présenter son show. La ville d'Oran sera à partir du 7 août prochain la capitale du rire algérien avec l'organisation des «Journées du rire algérien». Plusieurs figures humoristiques viendront égayer, pendant une semaine, les soirées ramadanesques d'El Bahia. Au cours de trois soirées, ce cycle dévoilera quelques facettes de l'humour algérien, marocain, tunisien voire franco-maghrébin, à travers les prestations d'environ une quarantaine d'humoristes. La première soirée s'ouvrira, notamment, avec le célèbre Smain, qui va tenir sa promesse de venir en Algérie pour présenter son show. Lors de la 16e édition du festival international du livre, l'humoriste Smain avait présenté son livre autobiographique. Durant cette rencontre, il avait promis à ces fans de prévoir une tournée en Algérie, et cela dans un avenir proche. «Durant les années 90, j'ai joué dans ma ville natale Constantine et plein de souvenirs ont rejailli. J'ai joué aussi à Alger pour démontrer que je suis l'artiste de tout le monde et je compte refaire cette expérience». Sur son site officiel, il affirme que l'Algérie est «ma patrie de naissance et la France mon pays de reconnaissance». Il a réitéré durant cette rencontre qu'il est «Français de nationalité mais Algérien de cœur, et je suis entre deux vents, entre le siroco et le mistral». Pour cette participation à ces «Journées du rire algérien» à Oran, Smain montre encore une fois son attachement à son pays d'origine. Smaïn, de son vrai nom Smaïn Faïrouze, est né le 3 janvier 1958 à Constantine. Il a été dans ladite ville dans un orphelinat catholique jusqu'en 1960. Il est ensuite adopté par un couple : son père adoptif, balayeur municipal, est Algérien et sa mère, femme de ménage, est Marocaine berbère. Durant son enfance, il participe de nombreuses années au chant choral. Smaïn, pour percer dans le monde du show-business, doit compter sans limites sur l'appui de ses parents adoptifs : «D'origine modeste, ils regardaient avec méfiance le monde des artistes. Ils me répétaient sans cesse qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus... Mais mon désir a vite eu raison de leurs conseils ! Malheureusement, ils sont morts trop tôt pour pouvoir profiter de ma réussite.Mais j'espère qu'ils en auraient été fiers», ne cesse de dire Smaïn. Il débute par une longue carrière de café-théâtre dans les années 1980, dans de petits cabarets parisiens. Plus tard, il fait la connaissance de Philippe Bouvard, qui lui offre une place dans son célèbre Petit théâtre. Là, Smaïn élargit son champ de connaissances en rencontrant Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus et Seymour Brussel. Cette rencontre n'est pas sans conséquences puisqu'il monte avec ses quatre connaissances un petit groupe humoristique qui tourne durant quelques années. Mais c'est le one-man-show que Smaïn finit par choisir. Il fait une montée de plus en plus fulgurante et enchaîne les spectacles d'année en année : A star is beur en 1986, T'en veux ? en 1989, et Comme ça se prononce en 1996, spectacle pour lequel il obtient le Molière du meilleur one-man-show, une Victoire de la Musique ainsi que le grand prix de la Sacem. En même temps, Smaïn se voit offrir de plus en plus de rôles au cinéma, notamment dans L'œil au beur (re) noir, film qui a reçu le César du meilleur premier film en 1988. En 2008, il enregistre, avec l'Orchestre de la Suisse romande, Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, dont il a écrit le livret. En 2009, il intègre le jury de l'émission La France a un incroyable talent, lors de la 4e saison, en remplacement de Patrick Dupond. Avec ce spectacle, une autre occasion pour rencontrer le public algérien, l'humoriste Smaïn va saisir l'opportunité de renouer avec son pays d'origine. Les spectacles du rire son donc prévu d'après la déclaration des organisateurs au théâtre de verdure Hasni Chakroun D'autres noms du rire algérien, marocain, et tunisien figurent dans la liste de la programmation. Une aubaine pour les Oranais de découvrir en live des stars du rire, que nous avons l'habitude de voir qu'à travers le petit écran, à l'instar de Mustapha Bila Houdoud, Bessam, Kouider Lamwessakh, Hassen (F'hama ), Zaza, Atika, Fawzi Saïchi et Krikech du côté algérien et du Tunisien Monsir Tombola, du Marocain Naciri et du groupe Laouya. Lors de la 16e édition du festival international du livre, l'humoriste Smain avait présenté son livre autobiographique. Durant cette rencontre, il avait promis à ces fans de prévoir une tournée en Algérie, et cela dans un avenir proche. «Durant les années 90, j'ai joué dans ma ville natale Constantine et plein de souvenirs ont rejailli. J'ai joué aussi à Alger pour démontrer que je suis l'artiste de tout le monde et je compte refaire cette expérience». Sur son site officiel, il affirme que l'Algérie est «ma patrie de naissance et la France mon pays de reconnaissance». Il a réitéré durant cette rencontre qu'il est «Français de nationalité mais Algérien de cœur, et je suis entre deux vents, entre le siroco et le mistral». Pour cette participation à ces «Journées du rire algérien» à Oran, Smain montre encore une fois son attachement à son pays d'origine. Smaïn, de son vrai nom Smaïn Faïrouze, est né le 3 janvier 1958 à Constantine. Il a été dans ladite ville dans un orphelinat catholique jusqu'en 1960. Il est ensuite adopté par un couple : son père adoptif, balayeur municipal, est Algérien et sa mère, femme de ménage, est Marocaine berbère. Durant son enfance, il participe de nombreuses années au chant choral. Smaïn, pour percer dans le monde du show-business, doit compter sans limites sur l'appui de ses parents adoptifs : «D'origine modeste, ils regardaient avec méfiance le monde des artistes. Ils me répétaient sans cesse qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus... Mais mon désir a vite eu raison de leurs conseils ! Malheureusement, ils sont morts trop tôt pour pouvoir profiter de ma réussite.Mais j'espère qu'ils en auraient été fiers», ne cesse de dire Smaïn. Il débute par une longue carrière de café-théâtre dans les années 1980, dans de petits cabarets parisiens. Plus tard, il fait la connaissance de Philippe Bouvard, qui lui offre une place dans son célèbre Petit théâtre. Là, Smaïn élargit son champ de connaissances en rencontrant Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus et Seymour Brussel. Cette rencontre n'est pas sans conséquences puisqu'il monte avec ses quatre connaissances un petit groupe humoristique qui tourne durant quelques années. Mais c'est le one-man-show que Smaïn finit par choisir. Il fait une montée de plus en plus fulgurante et enchaîne les spectacles d'année en année : A star is beur en 1986, T'en veux ? en 1989, et Comme ça se prononce en 1996, spectacle pour lequel il obtient le Molière du meilleur one-man-show, une Victoire de la Musique ainsi que le grand prix de la Sacem. En même temps, Smaïn se voit offrir de plus en plus de rôles au cinéma, notamment dans L'œil au beur (re) noir, film qui a reçu le César du meilleur premier film en 1988. En 2008, il enregistre, avec l'Orchestre de la Suisse romande, Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, dont il a écrit le livret. En 2009, il intègre le jury de l'émission La France a un incroyable talent, lors de la 4e saison, en remplacement de Patrick Dupond. Avec ce spectacle, une autre occasion pour rencontrer le public algérien, l'humoriste Smaïn va saisir l'opportunité de renouer avec son pays d'origine. Les spectacles du rire son donc prévu d'après la déclaration des organisateurs au théâtre de verdure Hasni Chakroun D'autres noms du rire algérien, marocain, et tunisien figurent dans la liste de la programmation. Une aubaine pour les Oranais de découvrir en live des stars du rire, que nous avons l'habitude de voir qu'à travers le petit écran, à l'instar de Mustapha Bila Houdoud, Bessam, Kouider Lamwessakh, Hassen (F'hama ), Zaza, Atika, Fawzi Saïchi et Krikech du côté algérien et du Tunisien Monsir Tombola, du Marocain Naciri et du groupe Laouya.