La salle de conférence B, aménagée dans le cadre de la 16e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), a vu une assistance importante venu voir, avant-hier, l'humoriste français d'origine algérienne, Smaïn. Beaucoup d'émotion et de rire étaient au rendez-vous de cette rencontre. La salle de conférence B, aménagée dans le cadre de la 16e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), a vu une assistance importante venu voir, avant-hier, l'humoriste français d'origine algérienne, Smaïn. Beaucoup d'émotion et de rire étaient au rendez-vous de cette rencontre. La rencontre avec le public algérien a été l'occasion pour l'humoriste Smaïn de renouer avec son pays d'origine mais, également, une occasion pour présenter son livre autobiographique Smaïn, Je reviens me chercher, Neuilly-sur-Seine, France, Editions Michel Lafon. Il soulignera à ce sujet que ce livre n'est qu'«un point virgule dans ma vie. Je ne suis pas venu pleurer. Ce livre n'est pas une plainte mais pour témoigner. Ma présence aujourd'hui comme l'indique mon livre est une recherche, une quête sur le passé». Avec beaucoup de modestie, il dira également : «Je sais que mon histoire est banale, mais j'ai voulu l'écrire en hommage à mes parents.» L'assistance a été émue face à cet enfant d'Algérie qui avait déclaré : «On m'a retiré une part de mon enfance, de mon passé, de mon histoire.» Reste qu'il a insisté pour souligner que sa vie a été marquée par beaucoup d'amour grâce à ses parents adoptifs qui lui avaient apporté énormément d'attention. Cette visite dans le pays qui l'a vu naître n'est pas la première, mais il souligné que c'est toujours un plaisir pour lui de venir voir son deuxième pays en soulignant avec humour : «Les Algériens me font rire, et j'adore cela». La nouveauté de Smaïn réside, donc, en premier lieu dans cet ouvrage mais également dans une tournée en Algérie, prévu dans un avenir proche. «Durant les années 90, j'ai joué dans ma ville natale Constantine et plein de souvenirs ont rejailli. J'ai joué aussi à Alger pour démontrer que je suis l'artiste de tout le monde et je compte refaire cette expérience». Sur son site officiel, il affirme que l'Algérie est «ma patrie de naissance et la France mon pays de reconnaissance». Il a réitéré durant cette rencontre qu'il est «Français de nationalité mais Algérien de cœur, et je suis entre deux vents, entre le siroco et le mistral». Smaïn, de son vrai nom Smaïn Faïrouze, est né le 3 janvier 1958 à Constantine. Il a été dans ladite ville dans un orphelinat catholique jusqu'en 1960. Il est ensuite adopté par un couple : son père adoptif, balayeur municipal, est Algérien et sa mère, femme de ménage, est Marocaine berbère. Durant son enfance, il participe de nombreuses années au chant choral. Smaïn, pour percer dans le monde du «show-business», doit compter sans limites sur l'appui de ses parents adoptifs : «D'origine modeste, ils regardaient avec méfiance le monde des artistes. Ils me répétaient sans cesse qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus... Mais mon désir a vite eu raison de leurs conseils ! Malheureusement, ils sont morts trop tôt pour pouvoir profiter de ma réussite. Mais j'espère qu'ils en auraient été fiers ! », ne cesse de dire Smaïn. Il débute par une longue carrière de café-théâtre dans les années 1980, dans de petits cabarets parisiens. Plus tard, il fait la connaissance de Philippe Bouvard, qui lui offre une place dans son célèbre Petit Théâtre. Là, Smaïn élargit son champ de connaissances en rencontrant Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus et Seymour Brussel. Cette rencontre n'est pas sans conséquence puisqu'il monte avec ses quatre connaissances un petit groupe humoristique qui tourne durant quelques années. Mais c'est le one-man-show que Smaïn finit par choisir. Il fait une montée de plus en plus fulgurante et enchaîne les spectacles d'année en année : A star is beur en 1986, T'en veux ? en 1989, et Comme ça se prononce en 1996, spectacle pour lequel il obtient le Molière du meilleur one-man-show, une Victoire de la Musique ainsi que le grand prix de la Sacem. En même temps, Smaïn se voit offrir de plus en plus de rôles au cinéma, notamment dans L'Œil au beur (re) noir, film qui a reçu le César du meilleur premier film en 1988. En 2008, il enregistre, avec l'Orchestre de la Suisse romande, Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, dont il a écrit le livret. En 2009, il intègre le jury de l'émission La France a un incroyable talent, lors de la 4e saison, en remplacement de Patrick Dupond. La rencontre avec le public algérien a été l'occasion pour l'humoriste Smaïn de renouer avec son pays d'origine mais, également, une occasion pour présenter son livre autobiographique Smaïn, Je reviens me chercher, Neuilly-sur-Seine, France, Editions Michel Lafon. Il soulignera à ce sujet que ce livre n'est qu'«un point virgule dans ma vie. Je ne suis pas venu pleurer. Ce livre n'est pas une plainte mais pour témoigner. Ma présence aujourd'hui comme l'indique mon livre est une recherche, une quête sur le passé». Avec beaucoup de modestie, il dira également : «Je sais que mon histoire est banale, mais j'ai voulu l'écrire en hommage à mes parents.» L'assistance a été émue face à cet enfant d'Algérie qui avait déclaré : «On m'a retiré une part de mon enfance, de mon passé, de mon histoire.» Reste qu'il a insisté pour souligner que sa vie a été marquée par beaucoup d'amour grâce à ses parents adoptifs qui lui avaient apporté énormément d'attention. Cette visite dans le pays qui l'a vu naître n'est pas la première, mais il souligné que c'est toujours un plaisir pour lui de venir voir son deuxième pays en soulignant avec humour : «Les Algériens me font rire, et j'adore cela». La nouveauté de Smaïn réside, donc, en premier lieu dans cet ouvrage mais également dans une tournée en Algérie, prévu dans un avenir proche. «Durant les années 90, j'ai joué dans ma ville natale Constantine et plein de souvenirs ont rejailli. J'ai joué aussi à Alger pour démontrer que je suis l'artiste de tout le monde et je compte refaire cette expérience». Sur son site officiel, il affirme que l'Algérie est «ma patrie de naissance et la France mon pays de reconnaissance». Il a réitéré durant cette rencontre qu'il est «Français de nationalité mais Algérien de cœur, et je suis entre deux vents, entre le siroco et le mistral». Smaïn, de son vrai nom Smaïn Faïrouze, est né le 3 janvier 1958 à Constantine. Il a été dans ladite ville dans un orphelinat catholique jusqu'en 1960. Il est ensuite adopté par un couple : son père adoptif, balayeur municipal, est Algérien et sa mère, femme de ménage, est Marocaine berbère. Durant son enfance, il participe de nombreuses années au chant choral. Smaïn, pour percer dans le monde du «show-business», doit compter sans limites sur l'appui de ses parents adoptifs : «D'origine modeste, ils regardaient avec méfiance le monde des artistes. Ils me répétaient sans cesse qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus... Mais mon désir a vite eu raison de leurs conseils ! Malheureusement, ils sont morts trop tôt pour pouvoir profiter de ma réussite. Mais j'espère qu'ils en auraient été fiers ! », ne cesse de dire Smaïn. Il débute par une longue carrière de café-théâtre dans les années 1980, dans de petits cabarets parisiens. Plus tard, il fait la connaissance de Philippe Bouvard, qui lui offre une place dans son célèbre Petit Théâtre. Là, Smaïn élargit son champ de connaissances en rencontrant Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus et Seymour Brussel. Cette rencontre n'est pas sans conséquence puisqu'il monte avec ses quatre connaissances un petit groupe humoristique qui tourne durant quelques années. Mais c'est le one-man-show que Smaïn finit par choisir. Il fait une montée de plus en plus fulgurante et enchaîne les spectacles d'année en année : A star is beur en 1986, T'en veux ? en 1989, et Comme ça se prononce en 1996, spectacle pour lequel il obtient le Molière du meilleur one-man-show, une Victoire de la Musique ainsi que le grand prix de la Sacem. En même temps, Smaïn se voit offrir de plus en plus de rôles au cinéma, notamment dans L'Œil au beur (re) noir, film qui a reçu le César du meilleur premier film en 1988. En 2008, il enregistre, avec l'Orchestre de la Suisse romande, Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, dont il a écrit le livret. En 2009, il intègre le jury de l'émission La France a un incroyable talent, lors de la 4e saison, en remplacement de Patrick Dupond.