Le Parti des travailleurs (PT) prendra part officiellement aux prochaines élections locales (assemblées populaires de wilayas et assemblées populaires communales) prévues le 29 novembre prochain. C'est la secrétaire générale du parti, Mme Louisa Hanoune, qui l'a affirmée, hier, lors de son allocution de clôture de l'université d'été organisée à Blida. «Notre parti a déjà entamé les préparatifs pour le prochain rendez-vous électoral et le taux d'avancement de ces préparatifs avoisine 70%. Pour les wilayas qui comptent moins de 15 communes, la participation ne pose aucun souci, mais dans les wilayas composées de 50 ou 60 communes, voire plus, cela nécessite de fournir des efforts considérables. Notre parti va relever ce défi et nous allons être présents dans la plupart des localités », a déclaré Mme Hanoune, appelant les militants à s'organiser pour atteindre cet objectif. Début juillet dernier, la même responsable avait indiqué que la décision de la participation ou non aux élections locales serait prise en septembre prochain lors de la réunion du comité central du parti. Mais il semble que le PT a changé de stratégie, ayant compris que la préparation d'une telle échéance nécessite au moins trois mois de travail. «Le comité central va se réunir en septembre afin d'étudier la manière avec laquelle nous allons lancer notre campagne électorale. Nous avons déjà élaboré un manifeste d'alerte sur la situation actuelle du pays, les défis et les dangers qui le guettent, un dossier que nous allons soumettre aussi bien au premier magistrat du pay, qu'aux citoyens. Seule la légitimité populaire peut mener à la sauvegarde de la République », a encore affirmé l'oratrice. Abordant la situation économique du pays, Mme Hanoune a dénoncé la mainmise des barons de l'importation et de la contrefaçon qui exercent dans l'impunité la plus totale. « L'Etat doit intervenir pour sauver l'économie nationale de cette anarchie galopante. Il faut régulariser l'activité commerciale et encourager, en même temps, la production nationale en engageant des réformes industrielles et agricoles réelles. La puissance économique est une partie intégrante de la souveraineté nationale », a-t-elle insisté. Le nouveau code qui sera soumis au débat à l'APN ne doit pas se focaliser sur les contrats à durée déterminée (CDD), a martelé la SG du PT, appelant au respect de la pérennité de l'emploi et la sécurité sociale. Sur cette question, elle s'accorde totalement avec le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, qui a indiqué, lui aussi, que les droits des travailleurs doivent être garantis à tous les niveaux car , a-t-il estimé, ils représentent « la force productive et la machine du développement du pays ». Par ailleurs, Louisa Hanoune a affiché son soutien au général Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense nationale, dont l'affaire des poursuites judiciaires vient d'être relancée par un tribunal suisse. «La justice suisse n'a pas le droit de juger un responsable algérien. C‘est une ingérence directe dans les affaires internes du pays et une violation de sa souveraineté. C'est notre crise et on doit la régler entre nous, et c'est comme cela qu'on peut renforcer l'immunité de l'Algérie », a-t-elle souligné. Le Parti des travailleurs (PT) prendra part officiellement aux prochaines élections locales (assemblées populaires de wilayas et assemblées populaires communales) prévues le 29 novembre prochain. C'est la secrétaire générale du parti, Mme Louisa Hanoune, qui l'a affirmée, hier, lors de son allocution de clôture de l'université d'été organisée à Blida. «Notre parti a déjà entamé les préparatifs pour le prochain rendez-vous électoral et le taux d'avancement de ces préparatifs avoisine 70%. Pour les wilayas qui comptent moins de 15 communes, la participation ne pose aucun souci, mais dans les wilayas composées de 50 ou 60 communes, voire plus, cela nécessite de fournir des efforts considérables. Notre parti va relever ce défi et nous allons être présents dans la plupart des localités », a déclaré Mme Hanoune, appelant les militants à s'organiser pour atteindre cet objectif. Début juillet dernier, la même responsable avait indiqué que la décision de la participation ou non aux élections locales serait prise en septembre prochain lors de la réunion du comité central du parti. Mais il semble que le PT a changé de stratégie, ayant compris que la préparation d'une telle échéance nécessite au moins trois mois de travail. «Le comité central va se réunir en septembre afin d'étudier la manière avec laquelle nous allons lancer notre campagne électorale. Nous avons déjà élaboré un manifeste d'alerte sur la situation actuelle du pays, les défis et les dangers qui le guettent, un dossier que nous allons soumettre aussi bien au premier magistrat du pay, qu'aux citoyens. Seule la légitimité populaire peut mener à la sauvegarde de la République », a encore affirmé l'oratrice. Abordant la situation économique du pays, Mme Hanoune a dénoncé la mainmise des barons de l'importation et de la contrefaçon qui exercent dans l'impunité la plus totale. « L'Etat doit intervenir pour sauver l'économie nationale de cette anarchie galopante. Il faut régulariser l'activité commerciale et encourager, en même temps, la production nationale en engageant des réformes industrielles et agricoles réelles. La puissance économique est une partie intégrante de la souveraineté nationale », a-t-elle insisté. Le nouveau code qui sera soumis au débat à l'APN ne doit pas se focaliser sur les contrats à durée déterminée (CDD), a martelé la SG du PT, appelant au respect de la pérennité de l'emploi et la sécurité sociale. Sur cette question, elle s'accorde totalement avec le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, qui a indiqué, lui aussi, que les droits des travailleurs doivent être garantis à tous les niveaux car , a-t-il estimé, ils représentent « la force productive et la machine du développement du pays ». Par ailleurs, Louisa Hanoune a affiché son soutien au général Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense nationale, dont l'affaire des poursuites judiciaires vient d'être relancée par un tribunal suisse. «La justice suisse n'a pas le droit de juger un responsable algérien. C‘est une ingérence directe dans les affaires internes du pays et une violation de sa souveraineté. C'est notre crise et on doit la régler entre nous, et c'est comme cela qu'on peut renforcer l'immunité de l'Algérie », a-t-elle souligné.