L'évolution "lente" du plan d'investissement prévue par la Société de distribution du gaz et d'électricité d'Alger (SDA) est l'une des principales raisons à l'origine des coupures électriques quotidiennes constatées dans la capitale depuis quelques semaines, a indiqué mardi le P-dg de cette filiale du groupe Sonelgaz, Abdelkader Boussourdi. "Notre plan d'investissement, destiné à améliorer la capacité de notre réseau électrique, est freiné par plusieurs entraves, notamment la lourdeur administrative liée à l'obtention des autorisations de travaux de sous-sol et des assiettes foncières nécessaires pour la création de nouveaux postes électriques", a précisé M. Boussourdi lors d'une conférence de presse au siège de sa société. Il a expliqué que la SDA obtient "difficilement" auprès des collectivités locales les autorisations indispensables pour les travaux faits dans les sous-sols, ainsi que les assiettes foncières notamment dans la région centre d'Alger pour la création de nouveaux postes, censés résoudre le problème de vulnérabilité du réseau face aux niveaux élevés. "Notre réseau actuel est incapable de transporter l'énergie demandée. Il n'arrive pas à supporter le tirage demandé des abonnés en été où la chaleur pousse à consommer davantage d'électricité, ce qui nous met devant la nécessité d'accélérer notre plan d'investissement, d'autant que la demande à Alger est passée de 8% à 14% annuellement", a-t-il ajouté. Le taux d'avancement de ce plan pour l'année 2012 n'a atteint jusqu'à la fin de juillet dernier que 50%, a-t-il précisé. "En 2012, notre société prévoit l'élargissement du réseau électrique de 900 km, alors qu'elle n'a pu réaliser que 720 km durant les trois dernières années", a soutenu M. Boussourdi, ajoutant que la capitale est alimentée par une vingtaine de postes "source" et qu'elle a besoin d'une autre quinzaine pour garantir une distribution sans coupures. D'autre part, les phénomènes de fraude, du piratage d'électricité, de vol d'équipement, et d'agressions causés par les travaux au niveau du sol ont accentué la vulnérabilité du réseau. "La direction de Gué de Constantine a enregistré à elle seule, durant le premier semestre 2012, 14 vols d'équipements d'une valeur de 5 millions de dinars, et qui ont causé 8 heures de coupure pour chaque vol. En outre, 60 agressions sur le réseau ont été enregistrées par les entreprises des travaux publics dans la région sud d'Alger", a-t-il expliqué. Selon lui, ces phénomènes causent plus de 400 coupures de lignes de moyenne tension qui alimentent des milliers de citoyens et qui sont enregistrées chaque année. "Mais si les réalisations prévues par le plan d'investissement avaient évolué au bon rythme, ces problèmes aurait eu moins d'impacts", a-t-il dit. Par ailleurs, le directeur de la SDA a indiqué que le problèmes des créances n'entravent pas le financement de ce plan, mais ce sont plutôt les lourdeurs administratives qui le freinent. "Si on avait réussi à réaliser notre plan d'investissement comme prévu, on ne serait pas arrivé à la situation actuelle", a-t-il affirmé. L'évolution "lente" du plan d'investissement prévue par la Société de distribution du gaz et d'électricité d'Alger (SDA) est l'une des principales raisons à l'origine des coupures électriques quotidiennes constatées dans la capitale depuis quelques semaines, a indiqué mardi le P-dg de cette filiale du groupe Sonelgaz, Abdelkader Boussourdi. "Notre plan d'investissement, destiné à améliorer la capacité de notre réseau électrique, est freiné par plusieurs entraves, notamment la lourdeur administrative liée à l'obtention des autorisations de travaux de sous-sol et des assiettes foncières nécessaires pour la création de nouveaux postes électriques", a précisé M. Boussourdi lors d'une conférence de presse au siège de sa société. Il a expliqué que la SDA obtient "difficilement" auprès des collectivités locales les autorisations indispensables pour les travaux faits dans les sous-sols, ainsi que les assiettes foncières notamment dans la région centre d'Alger pour la création de nouveaux postes, censés résoudre le problème de vulnérabilité du réseau face aux niveaux élevés. "Notre réseau actuel est incapable de transporter l'énergie demandée. Il n'arrive pas à supporter le tirage demandé des abonnés en été où la chaleur pousse à consommer davantage d'électricité, ce qui nous met devant la nécessité d'accélérer notre plan d'investissement, d'autant que la demande à Alger est passée de 8% à 14% annuellement", a-t-il ajouté. Le taux d'avancement de ce plan pour l'année 2012 n'a atteint jusqu'à la fin de juillet dernier que 50%, a-t-il précisé. "En 2012, notre société prévoit l'élargissement du réseau électrique de 900 km, alors qu'elle n'a pu réaliser que 720 km durant les trois dernières années", a soutenu M. Boussourdi, ajoutant que la capitale est alimentée par une vingtaine de postes "source" et qu'elle a besoin d'une autre quinzaine pour garantir une distribution sans coupures. D'autre part, les phénomènes de fraude, du piratage d'électricité, de vol d'équipement, et d'agressions causés par les travaux au niveau du sol ont accentué la vulnérabilité du réseau. "La direction de Gué de Constantine a enregistré à elle seule, durant le premier semestre 2012, 14 vols d'équipements d'une valeur de 5 millions de dinars, et qui ont causé 8 heures de coupure pour chaque vol. En outre, 60 agressions sur le réseau ont été enregistrées par les entreprises des travaux publics dans la région sud d'Alger", a-t-il expliqué. Selon lui, ces phénomènes causent plus de 400 coupures de lignes de moyenne tension qui alimentent des milliers de citoyens et qui sont enregistrées chaque année. "Mais si les réalisations prévues par le plan d'investissement avaient évolué au bon rythme, ces problèmes aurait eu moins d'impacts", a-t-il dit. Par ailleurs, le directeur de la SDA a indiqué que le problèmes des créances n'entravent pas le financement de ce plan, mais ce sont plutôt les lourdeurs administratives qui le freinent. "Si on avait réussi à réaliser notre plan d'investissement comme prévu, on ne serait pas arrivé à la situation actuelle", a-t-il affirmé.