D'anciens combattants de la guerre civile libyenne, à l'issue de laquelle l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été tué en octobre 2011, entraînent militairement les rebelles syriens, et les aident à s'organiser, a déclaré mardi à Reuters un combattant libyen. Houssam Najjar, né de père libyen et de mère irlandaise, a fait partie du bataillon qui a investi le quartier général de Mouammar Kadhafi lors de la prise de Tripoli en août 2011, sous les ordres du chef milicien Mahdi al Harati. C'est Mahdi al Harati, désormais à la tête d'une compagnie de rebelles syriens contre le président Bachar al Assad, qui a demandé à Houssam Najjar de quitter Dublin pour le rejoindre. L'arsenal rebelle est devenu "cinq fois plus puissant" depuis son arrivée, selon Houssam Najjar, qui cite l'arrivée d'armes anti-aériennes de gros calibre, et de fusils à lunettes. Le Libyen regrette le manque d'organisation des insurgés qui obéissent à des commandements locaux et peu coordonnés entre eux, même si beaucoup revendiquent leur appartenance à l'Armée syrienne libre (ASL). "L'un des facteurs les plus importants dans le ralentissement de la révolution, c'est le manque d'unité parmi les rebelles", déclare Houssam Najjar. "Malheureusement, ce n'est que lorsqu'ils ont le dos au mur qu'ils s'en rendent compte." Houssam Najjar juge la situation plus dure que lors de la guerre civile libyenne, en raison d'une répression, selon lui, plus sévère que celle de Mouammar Kadhafi, et de l'absence d'une zone d'exclusion aérienne, comme celle que l'Otan avait imposé en mars 2011. "En Libye, avec la zone d'exclusion aérienne, nous étions capables de rassembler entre 1.400 et 1.500 hommes au même endroit, et d'avoir des brigades et des pelotons", souligne-t-il. "Ici, nous avons des hommes dispersés ça et là rapporte Reuters." La présence de combattants étrangers est utilisée comme argument par le gouvernement de Bachar al Assad, qui a récemment commencé à désigner les insurgés comme les forces "turques et du Golfe", accusant Ankara les monarchies sunnites du Golfe de leur fournir des armes et un soutien financier. D'anciens combattants de la guerre civile libyenne, à l'issue de laquelle l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été tué en octobre 2011, entraînent militairement les rebelles syriens, et les aident à s'organiser, a déclaré mardi à Reuters un combattant libyen. Houssam Najjar, né de père libyen et de mère irlandaise, a fait partie du bataillon qui a investi le quartier général de Mouammar Kadhafi lors de la prise de Tripoli en août 2011, sous les ordres du chef milicien Mahdi al Harati. C'est Mahdi al Harati, désormais à la tête d'une compagnie de rebelles syriens contre le président Bachar al Assad, qui a demandé à Houssam Najjar de quitter Dublin pour le rejoindre. L'arsenal rebelle est devenu "cinq fois plus puissant" depuis son arrivée, selon Houssam Najjar, qui cite l'arrivée d'armes anti-aériennes de gros calibre, et de fusils à lunettes. Le Libyen regrette le manque d'organisation des insurgés qui obéissent à des commandements locaux et peu coordonnés entre eux, même si beaucoup revendiquent leur appartenance à l'Armée syrienne libre (ASL). "L'un des facteurs les plus importants dans le ralentissement de la révolution, c'est le manque d'unité parmi les rebelles", déclare Houssam Najjar. "Malheureusement, ce n'est que lorsqu'ils ont le dos au mur qu'ils s'en rendent compte." Houssam Najjar juge la situation plus dure que lors de la guerre civile libyenne, en raison d'une répression, selon lui, plus sévère que celle de Mouammar Kadhafi, et de l'absence d'une zone d'exclusion aérienne, comme celle que l'Otan avait imposé en mars 2011. "En Libye, avec la zone d'exclusion aérienne, nous étions capables de rassembler entre 1.400 et 1.500 hommes au même endroit, et d'avoir des brigades et des pelotons", souligne-t-il. "Ici, nous avons des hommes dispersés ça et là rapporte Reuters." La présence de combattants étrangers est utilisée comme argument par le gouvernement de Bachar al Assad, qui a récemment commencé à désigner les insurgés comme les forces "turques et du Golfe", accusant Ankara les monarchies sunnites du Golfe de leur fournir des armes et un soutien financier.