L'armée syrienne a redéployé, dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs milliers de soldats vers Alep, la grande ville du Nord, désormais sous le feu des combats, tandis que dans la région de Damas, l'artillerie des forces régulières entrait en action contre une localité tenue par les insurgés. L'armée syrienne a redéployé, dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs milliers de soldats vers Alep, la grande ville du Nord, désormais sous le feu des combats, tandis que dans la région de Damas, l'artillerie des forces régulières entrait en action contre une localité tenue par les insurgés. Après la "bataille de Damas" lancée la semaine dernière par l'Armée syrienne libre (ASL), les affrontements dans Alep, capitale économique de la Syrie, démontrent que le conflit syrien est entré dans une nouvelle phase. Les combats ne se déroulent plus seulement dans des provinces reculées mais touchent, désormais, le cœur même des deux principales villes du pays. A Damas comme à Alep, les forces régulières de Bachar al Assad, qui a remanié mardi son appareil sécuritaire, sont passées à la contre-offensive. Mardi soir, des habitants d'Alep rapportaient que les hélicoptères de l'armée syrienne mitraillaient des quartiers proches du centre-ville pour repousser l'avancée des insurgés. Des avions de combat ont également survolé des quartiers tenus par les rebelles. "J'ai entendu au moins 20 tirs de roquette qui venaient, je pense, d'hélicoptères, ainsi que beaucoup de tirs à l'arme lourde", a déclaré Omar, qui vit près d'une des zones bombardées. "Presque tout le monde a fui dans la panique, même ma famille. Je suis resté pour tenter d'arrêter les pilleurs qui viennent souvent, paraît-il, après les bombardements", a-t-il ajouté. Le quartier de Bab al Hadid est situé sur le haut d'une colline, près d'une zone regroupant les forces de sécurité, et constitue un endroit stratégique selon les rebelles qui estiment, par ailleurs, s'être emparés de près de la moitié de la ville. Des opposants ont signalé; par ailleurs; que des milliers de soldats syriens stationnés avec leurs blindés sur un plateau stratégique de la province d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, près de la frontière turque, avaient quitté leurs positions pour gagner Alep. Bombardement au nord de Damas Dans la région de Damas, où les forces syriennes s'emploient à reprendre le terrain conquis ces derniers jours par les insurgés de l'ASL, la municipalité d'Al-Tel, tenue par les rebelles, a été prise sous des tirs d'artillerie et de roquettes dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris auprès d'opposants et d'habitants. Des centaines de familles prises de panique ont fui les lieux, précise-t-on de même source. Les premiers tirs d'artillerie et de roquettes ont débuté à 03h15 (00h15 GMT) et la fréquence des bombardements serait de l'ordre d'une explosion par minute. Al-Tel, ville sunnite située à huit kilomètres au nord de la capitale, a été prise par les insurgés syriens la semaine dernière, après le déclenchement de la "bataille de Damas". La contre-offensive lancée dans la nuit de mardi à mercredi est menée par le 216e bataillon mécanisé de l'armée syrienne, basé non loin de cette ville de 100.000 habitants. "Des hélicoptères militaires survolent désormais la ville. La population a été réveillée par le bruit des explosions et s'est enfuit", a précisé Rafe Alam, un opposant syrien et qui se trouve sur une colline dominant la ville, rapporte l'agence Reuters. "L'électricité et le téléphone ont été coupés. Al-Tel était considéré comme une zone sûre et des milliers de familles de Homs et de banlieues de Damas, comme Douma, y avaient trouvé refuge ces derniers mois", a-t-il ajouté. Dans la région de Hama, des opposants affirment que des soldats syriens et des miliciens "chabiha" ont tué une trentaine de personnes qui se rendaient à la mosquée d'un village à l'occasion des prières du Ramadan. Après la "bataille de Damas" lancée la semaine dernière par l'Armée syrienne libre (ASL), les affrontements dans Alep, capitale économique de la Syrie, démontrent que le conflit syrien est entré dans une nouvelle phase. Les combats ne se déroulent plus seulement dans des provinces reculées mais touchent, désormais, le cœur même des deux principales villes du pays. A Damas comme à Alep, les forces régulières de Bachar al Assad, qui a remanié mardi son appareil sécuritaire, sont passées à la contre-offensive. Mardi soir, des habitants d'Alep rapportaient que les hélicoptères de l'armée syrienne mitraillaient des quartiers proches du centre-ville pour repousser l'avancée des insurgés. Des avions de combat ont également survolé des quartiers tenus par les rebelles. "J'ai entendu au moins 20 tirs de roquette qui venaient, je pense, d'hélicoptères, ainsi que beaucoup de tirs à l'arme lourde", a déclaré Omar, qui vit près d'une des zones bombardées. "Presque tout le monde a fui dans la panique, même ma famille. Je suis resté pour tenter d'arrêter les pilleurs qui viennent souvent, paraît-il, après les bombardements", a-t-il ajouté. Le quartier de Bab al Hadid est situé sur le haut d'une colline, près d'une zone regroupant les forces de sécurité, et constitue un endroit stratégique selon les rebelles qui estiment, par ailleurs, s'être emparés de près de la moitié de la ville. Des opposants ont signalé; par ailleurs; que des milliers de soldats syriens stationnés avec leurs blindés sur un plateau stratégique de la province d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, près de la frontière turque, avaient quitté leurs positions pour gagner Alep. Bombardement au nord de Damas Dans la région de Damas, où les forces syriennes s'emploient à reprendre le terrain conquis ces derniers jours par les insurgés de l'ASL, la municipalité d'Al-Tel, tenue par les rebelles, a été prise sous des tirs d'artillerie et de roquettes dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris auprès d'opposants et d'habitants. Des centaines de familles prises de panique ont fui les lieux, précise-t-on de même source. Les premiers tirs d'artillerie et de roquettes ont débuté à 03h15 (00h15 GMT) et la fréquence des bombardements serait de l'ordre d'une explosion par minute. Al-Tel, ville sunnite située à huit kilomètres au nord de la capitale, a été prise par les insurgés syriens la semaine dernière, après le déclenchement de la "bataille de Damas". La contre-offensive lancée dans la nuit de mardi à mercredi est menée par le 216e bataillon mécanisé de l'armée syrienne, basé non loin de cette ville de 100.000 habitants. "Des hélicoptères militaires survolent désormais la ville. La population a été réveillée par le bruit des explosions et s'est enfuit", a précisé Rafe Alam, un opposant syrien et qui se trouve sur une colline dominant la ville, rapporte l'agence Reuters. "L'électricité et le téléphone ont été coupés. Al-Tel était considéré comme une zone sûre et des milliers de familles de Homs et de banlieues de Damas, comme Douma, y avaient trouvé refuge ces derniers mois", a-t-il ajouté. Dans la région de Hama, des opposants affirment que des soldats syriens et des miliciens "chabiha" ont tué une trentaine de personnes qui se rendaient à la mosquée d'un village à l'occasion des prières du Ramadan.