« C'est notre fête ô gens de l'Islam qu'Allah l'accepte de nous et de vous. » Louanges à Allah, et paix et prières sur le Messager d'Allah, sur sa famille et sur ceux qui les suivent. « C'est notre fête ô gens de l'Islam qu'Allah l'accepte de nous et de vous. » Louanges à Allah, et paix et prières sur le Messager d'Allah, sur sa famille et sur ceux qui les suivent. A l'occasion de la venue de la fête de l'Aïd, qu'Allah va faire revenir à nous et à l'ensemble des Musulmans, dans la joie, la gloire, la bonté et les bénédictions, la popularité, et le retour sincère à la religion d'Allah, je rappelle à mes frères musulmans les jugements et les sounnan de l'Aïd, en attirant leur attention sur les innovations et les désobéissances se produisant à cette occasion, ainsi que sur le fait de donner zakat el fitr avant la prière de l'Aïd. Et je dis, wa billah ettawfiq, et je lui demande Son aide et d'être précis. Il t'incombe mon frère musulman de veiller à t'acquitter de la zakat el fitr, de laquelle Allah a fait une purification pour le jeûneur des paroles futiles et vaines et de perversité, et ce, avant la prière de l'Aïd. Et veille à la sortir en nourriture, celle des gens du pays, conformément à l'orientation du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem. Il a rendu obligatoire la zakat el fitr à l'esclave comme à l'homme libre, à l'homme comme à la femme, au petit comme au grand parmi les Musulmans. Et il a ordonné qu'elle se donne avant la sortie des gens pour la prière, en donnant un saa de dattes ou un saa d'orge, etc. Abou Sa'id al Khoudri dit, dans le hadith suivant, répertorié dans le sahih d'al Boukhari : « Nous sortions la zakat el fitr avec un saa' de nourriture, d'orge, de dattes, d'aqit ou de raisins secs. » Et certes l'Aïd el-fitr est notre fête ô gens de l'Islam, et le Prophète, sallallahou alayhi wa sallem a dit dans le récit des deux esclaves qui chantaient dans sa maison, sallallahou alayhi wa sallem « Laisse-les car tous les peuples ont une fête et celle-ci est la nôtre. » Rapporté par al Boukhari. Et selon Oqbah bni Amir, le Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, a dit : « Le jour de Arafah et le jour de tachriq (11,12 et 13 de Dhoul Hijjah) sont nos fêtes ô gens de l'Islam. » Les jugements de l'Aïd et ses règles... Premièrement, le takbir (le fait d'évoquer la grandeur d'Allah). Le takbir le jour de l'Aïd, commence avec le début de ce jour et se termine avec la prière de l'Aïd. Allah a dit : « afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » al Baqarah 185. Et la façon de faire le takbir nous vient authentiquement des compagnons du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, qu'Allah les agrée, ils le faisaient en prononçant ceci : « Allahou akbar, Allahou akbar, Allahou akbar kabira » et encore « Allahou Akbar, Allahou Akbar, La ilaha illallah, Allahou Akbar wa lillah el hamd ». Le mieux est de se conformer à ces deux façons. Et concernant les autres manières de proclamer la grandeur d'Allah et les ajouts que nous entendons dans de nombreuses mosquées, elles sont sans fondement. Deuxièmement, faire les grandes ablutions (le ghusl) avant la prière de l'Aïd, se vêtir de ses meilleurs vêtements et se parfumer. Troisièmement, manger avant de sortir de la maison, des dattes ou autre chose, avant d'aller à la prière de l'Aïd. Quatrièmement, prononcer le takbir à haute voix. Cinquièmement, se rendre au lieu de prière (moussallah) par un chemin et d'en revenir par un autre. Sixièmement, la prière de l‘Aïd dans une moussallah est une sounnah du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem. Il faut veiller à l'accomplir, et y inviter les gens. Cependant, si elle est accomplie à la mosquée pour une raison ou une autre, cela ne cause pas de problème. Septièmement, y emmener les femmes, les enfants et les bébés sans exception, et même celles qui ont leur menstrues. Umm Atiyya (qu'Allah l'agrée) a dit : « Le Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, nous ordonna de faire sortir le premier jour des deux fêtes, les nubiles et les vierges cachées des regards pour se rendre à la mosquée. Il donna cependant l'ordre aux femmes indisposées de s'écarter de l'oratoire des musulmans ». Huitièmement, la prière de l'Aïd comporte deux unités de prière. Lors de la première on prononce sept takbir sans compter le takbir d'ihram (du début de la prière), et lors de la seconde, on en prononce cinq, également avant la fatiha. Et l'imam lit lors de ces unités la sourah al A'la et al Ghachiyah, comme mentionné dans un hadith recensé dans le sahih de Mouslim, d'après an Nou'man bni Bachir qui dit « Le Prophète, sallallahou ‘alayhi wa sallem, lisait lors des prières de l'Aïd « Sabbihisma Rabbika l 'a'la » et « hal ataka hadithou l ghachiyah ». Neuvièmement, le fait d'écouter le sermon après la prière de l'Aïd est une sounnah, mais celui qui n'y assiste pas et part après la prière, il ne lui en sera pas tenu rigueur. Dixièmement, le fait de se souhaiter bonne fête nous vient authentiquement des sahaba (les compagnons du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem) qu'Allah les agrée. Cela n'a été rapporté du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, dans aucun hadith sahih. Et concernant les sahaba, d'après Joubayr bni Noufayr a dit : « Les compagnons du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, quand ils se rencontraient le jour de l'Aïd, se disaient les uns les autres « taqabbalallah minna wa minka ». A l'occasion de la venue de la fête de l'Aïd, qu'Allah va faire revenir à nous et à l'ensemble des Musulmans, dans la joie, la gloire, la bonté et les bénédictions, la popularité, et le retour sincère à la religion d'Allah, je rappelle à mes frères musulmans les jugements et les sounnan de l'Aïd, en attirant leur attention sur les innovations et les désobéissances se produisant à cette occasion, ainsi que sur le fait de donner zakat el fitr avant la prière de l'Aïd. Et je dis, wa billah ettawfiq, et je lui demande Son aide et d'être précis. Il t'incombe mon frère musulman de veiller à t'acquitter de la zakat el fitr, de laquelle Allah a fait une purification pour le jeûneur des paroles futiles et vaines et de perversité, et ce, avant la prière de l'Aïd. Et veille à la sortir en nourriture, celle des gens du pays, conformément à l'orientation du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem. Il a rendu obligatoire la zakat el fitr à l'esclave comme à l'homme libre, à l'homme comme à la femme, au petit comme au grand parmi les Musulmans. Et il a ordonné qu'elle se donne avant la sortie des gens pour la prière, en donnant un saa de dattes ou un saa d'orge, etc. Abou Sa'id al Khoudri dit, dans le hadith suivant, répertorié dans le sahih d'al Boukhari : « Nous sortions la zakat el fitr avec un saa' de nourriture, d'orge, de dattes, d'aqit ou de raisins secs. » Et certes l'Aïd el-fitr est notre fête ô gens de l'Islam, et le Prophète, sallallahou alayhi wa sallem a dit dans le récit des deux esclaves qui chantaient dans sa maison, sallallahou alayhi wa sallem « Laisse-les car tous les peuples ont une fête et celle-ci est la nôtre. » Rapporté par al Boukhari. Et selon Oqbah bni Amir, le Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, a dit : « Le jour de Arafah et le jour de tachriq (11,12 et 13 de Dhoul Hijjah) sont nos fêtes ô gens de l'Islam. » Les jugements de l'Aïd et ses règles... Premièrement, le takbir (le fait d'évoquer la grandeur d'Allah). Le takbir le jour de l'Aïd, commence avec le début de ce jour et se termine avec la prière de l'Aïd. Allah a dit : « afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » al Baqarah 185. Et la façon de faire le takbir nous vient authentiquement des compagnons du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, qu'Allah les agrée, ils le faisaient en prononçant ceci : « Allahou akbar, Allahou akbar, Allahou akbar kabira » et encore « Allahou Akbar, Allahou Akbar, La ilaha illallah, Allahou Akbar wa lillah el hamd ». Le mieux est de se conformer à ces deux façons. Et concernant les autres manières de proclamer la grandeur d'Allah et les ajouts que nous entendons dans de nombreuses mosquées, elles sont sans fondement. Deuxièmement, faire les grandes ablutions (le ghusl) avant la prière de l'Aïd, se vêtir de ses meilleurs vêtements et se parfumer. Troisièmement, manger avant de sortir de la maison, des dattes ou autre chose, avant d'aller à la prière de l'Aïd. Quatrièmement, prononcer le takbir à haute voix. Cinquièmement, se rendre au lieu de prière (moussallah) par un chemin et d'en revenir par un autre. Sixièmement, la prière de l‘Aïd dans une moussallah est une sounnah du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem. Il faut veiller à l'accomplir, et y inviter les gens. Cependant, si elle est accomplie à la mosquée pour une raison ou une autre, cela ne cause pas de problème. Septièmement, y emmener les femmes, les enfants et les bébés sans exception, et même celles qui ont leur menstrues. Umm Atiyya (qu'Allah l'agrée) a dit : « Le Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, nous ordonna de faire sortir le premier jour des deux fêtes, les nubiles et les vierges cachées des regards pour se rendre à la mosquée. Il donna cependant l'ordre aux femmes indisposées de s'écarter de l'oratoire des musulmans ». Huitièmement, la prière de l'Aïd comporte deux unités de prière. Lors de la première on prononce sept takbir sans compter le takbir d'ihram (du début de la prière), et lors de la seconde, on en prononce cinq, également avant la fatiha. Et l'imam lit lors de ces unités la sourah al A'la et al Ghachiyah, comme mentionné dans un hadith recensé dans le sahih de Mouslim, d'après an Nou'man bni Bachir qui dit « Le Prophète, sallallahou ‘alayhi wa sallem, lisait lors des prières de l'Aïd « Sabbihisma Rabbika l 'a'la » et « hal ataka hadithou l ghachiyah ». Neuvièmement, le fait d'écouter le sermon après la prière de l'Aïd est une sounnah, mais celui qui n'y assiste pas et part après la prière, il ne lui en sera pas tenu rigueur. Dixièmement, le fait de se souhaiter bonne fête nous vient authentiquement des sahaba (les compagnons du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem) qu'Allah les agrée. Cela n'a été rapporté du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, dans aucun hadith sahih. Et concernant les sahaba, d'après Joubayr bni Noufayr a dit : « Les compagnons du Prophète, sallallahou alayhi wa sallem, quand ils se rencontraient le jour de l'Aïd, se disaient les uns les autres « taqabbalallah minna wa minka ».