Les pathologies du rachis chez l'enfant surviennent généralement en période pré-pubertaire (12-13 ans chez les filles, 13-14 ans chez les garçons) et c'est au cours de cette période de croissance rapide de la colonne vertébrale que l'enfant doit être contrôlé périodiquement, préconisent des spécialistes de la Sofcot, dans une fiche pratique destinée au grand public. Les pathologies du rachis chez l'enfant surviennent généralement en période pré-pubertaire (12-13 ans chez les filles, 13-14 ans chez les garçons) et c'est au cours de cette période de croissance rapide de la colonne vertébrale que l'enfant doit être contrôlé périodiquement, préconisent des spécialistes de la Sofcot, dans une fiche pratique destinée au grand public. En effet, une surveillance rigoureuse permet, selon eux, de dépister des déformations vertébrales (scoliose, cyphose) et de corriger suffisamment tôt un simple défaut postural. La médecine scolaire, estiment-ils, assure généralement un bon dépistage, mais beaucoup d'enfants "passent au travers". "Il est donc important que le pédiatre, le médecin généraliste et les parents restent vigilants", écrivent-ils. La scoliose, 7 fois plus fréquente chez les filles La scoliose est un trouble de croissance au niveau de la colonne vertébrale, vraisemblablement lié à une anomalie au niveau des vertèbres ou du disque intervertébral. Elle concerne 7 fois plus les filles que les garçons. Il faut cependant distinguer trouble de croissance et attitude scoliotique. L'attitude scoliotique est un défaut postural : l'enfant se tient penché sur le côté. Une inégalité de longueur des membres inférieurs peut en être la cause. La véritable scoliose, moins fréquente, est une déformation latérale et rotationnelle de la colonne vertébrale : la vertèbre, tournée, est alors responsable d'une gibbosité (asymétrie de part et d'autre de la ligne médiane) lorsque l'enfant se penche en avant. On la reconnaît grâce à la "bosse du dos" d'un côté, lorsqu'on lui demande de s'incliner vers l'avant. Ce signe peut être recherché par tous les parents et s'il est constaté, il doit conduire à la réalisation de radiographies et orienter vers un chirurgien orthopédiste. L'attitude scoliotique évolue le plus souvent favorablement. Cependant, lorsque le défaut est important, une rééducation est nécessaire. Il faut donc apprendre à l'enfant à connaître son dos, à corriger un défaut postural (certains se tiennent spontanément de travers) et à acquérir des muscles de bonne qualité tout autour de la colonne. La scoliose, quant à elle, peut évoluer ou non avec la croissance (dans bon nombre de cas, elle reste stable). Une surveillance régulière tous les 4 à 6 mois jusqu'en fin de croissance par le chirurgien orthopédiste s'impose. Sans évolution, l'enfant doit continuer à être surveillé périodiquement et effectuer quelques séances de rééducation. Si au contraire, une aggravation est constatée d'un examen à l'autre, l'enfant doit porter un corset jusqu'à la fin de sa croissance (jour et nuit ou uniquement la nuit, en fonction de la vitesse évolutive de la scoliose). Parfois, une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire dans le cas d'une évolution rapide ou d'une angulation importante. Elle consiste à greffer les vertèbres les unes aux autres après avoir redressé la colonne déviée. La cyphose, un dos rond de profil La cyphose est un trouble de croissance au niveau du cartilage de croissance des vertèbres, à ne pas confondre, là encore, avec une attitude cyphotique qui est un défaut postural, l'enfant se laissant aller en avant. La véritable cyphose correspond à une déformation de profil de la colonne vertébrale : les vertèbres présentent une croissance asymétrique et grandissent plus en arrière qu'en avant. Elle se repère lorsque l'enfant est de profil par un dos rond. La cyphose est en règle générale plus facilement décelée par les parents que la scoliose. De l'avis des spécialistes, si on laisse une attitude cyphotique se pérenniser, le cartilage de croissance des vertèbres risque de se détériorer. "La rééducation s'avère donc indispensable pour que l'enfant apprenne à se corriger et à se redresser", préconisent-ils. Quant à la cyphose vraie, elle est susceptible de s'aggraver au cours de la croissance. Si tel est le cas, le chirurgien orthopédiste prescrit des séances de rééducation et le port d'un corset jusqu'en fin de croissance. Les spondylolisthésis, une pathologie plus rare Le spondylolisthésis correspond à un glissement de la dernière vertèbre lombaire. Ce glissement est soit congénital, soit d'origine traumatique. Dans ce dernier cas, c'est une fracture de l'attache postérieure de la 5e vertèbre qui en est la cause. Cette lésion semble fréquente chez les jeunes gymnastes en cours de croissance, en raison d'exercices répétés en hyperlordose qui sont à l'origine de fractures de fatigue. L'anomalie se diagnostique sur une hyperlordose (la colonne est très creusée dans la région lombaire) associée généralement à des douleurs. Dans la plupart des cas, elle n'évolue pas en période de croissance. Néanmoins, elle peut parfois s'aggraver et imposer alors un traitement chirurgical consistant à bloquer la vertèbre en cause en la reliant au sacrum. En effet, une surveillance rigoureuse permet, selon eux, de dépister des déformations vertébrales (scoliose, cyphose) et de corriger suffisamment tôt un simple défaut postural. La médecine scolaire, estiment-ils, assure généralement un bon dépistage, mais beaucoup d'enfants "passent au travers". "Il est donc important que le pédiatre, le médecin généraliste et les parents restent vigilants", écrivent-ils. La scoliose, 7 fois plus fréquente chez les filles La scoliose est un trouble de croissance au niveau de la colonne vertébrale, vraisemblablement lié à une anomalie au niveau des vertèbres ou du disque intervertébral. Elle concerne 7 fois plus les filles que les garçons. Il faut cependant distinguer trouble de croissance et attitude scoliotique. L'attitude scoliotique est un défaut postural : l'enfant se tient penché sur le côté. Une inégalité de longueur des membres inférieurs peut en être la cause. La véritable scoliose, moins fréquente, est une déformation latérale et rotationnelle de la colonne vertébrale : la vertèbre, tournée, est alors responsable d'une gibbosité (asymétrie de part et d'autre de la ligne médiane) lorsque l'enfant se penche en avant. On la reconnaît grâce à la "bosse du dos" d'un côté, lorsqu'on lui demande de s'incliner vers l'avant. Ce signe peut être recherché par tous les parents et s'il est constaté, il doit conduire à la réalisation de radiographies et orienter vers un chirurgien orthopédiste. L'attitude scoliotique évolue le plus souvent favorablement. Cependant, lorsque le défaut est important, une rééducation est nécessaire. Il faut donc apprendre à l'enfant à connaître son dos, à corriger un défaut postural (certains se tiennent spontanément de travers) et à acquérir des muscles de bonne qualité tout autour de la colonne. La scoliose, quant à elle, peut évoluer ou non avec la croissance (dans bon nombre de cas, elle reste stable). Une surveillance régulière tous les 4 à 6 mois jusqu'en fin de croissance par le chirurgien orthopédiste s'impose. Sans évolution, l'enfant doit continuer à être surveillé périodiquement et effectuer quelques séances de rééducation. Si au contraire, une aggravation est constatée d'un examen à l'autre, l'enfant doit porter un corset jusqu'à la fin de sa croissance (jour et nuit ou uniquement la nuit, en fonction de la vitesse évolutive de la scoliose). Parfois, une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire dans le cas d'une évolution rapide ou d'une angulation importante. Elle consiste à greffer les vertèbres les unes aux autres après avoir redressé la colonne déviée. La cyphose, un dos rond de profil La cyphose est un trouble de croissance au niveau du cartilage de croissance des vertèbres, à ne pas confondre, là encore, avec une attitude cyphotique qui est un défaut postural, l'enfant se laissant aller en avant. La véritable cyphose correspond à une déformation de profil de la colonne vertébrale : les vertèbres présentent une croissance asymétrique et grandissent plus en arrière qu'en avant. Elle se repère lorsque l'enfant est de profil par un dos rond. La cyphose est en règle générale plus facilement décelée par les parents que la scoliose. De l'avis des spécialistes, si on laisse une attitude cyphotique se pérenniser, le cartilage de croissance des vertèbres risque de se détériorer. "La rééducation s'avère donc indispensable pour que l'enfant apprenne à se corriger et à se redresser", préconisent-ils. Quant à la cyphose vraie, elle est susceptible de s'aggraver au cours de la croissance. Si tel est le cas, le chirurgien orthopédiste prescrit des séances de rééducation et le port d'un corset jusqu'en fin de croissance. Les spondylolisthésis, une pathologie plus rare Le spondylolisthésis correspond à un glissement de la dernière vertèbre lombaire. Ce glissement est soit congénital, soit d'origine traumatique. Dans ce dernier cas, c'est une fracture de l'attache postérieure de la 5e vertèbre qui en est la cause. Cette lésion semble fréquente chez les jeunes gymnastes en cours de croissance, en raison d'exercices répétés en hyperlordose qui sont à l'origine de fractures de fatigue. L'anomalie se diagnostique sur une hyperlordose (la colonne est très creusée dans la région lombaire) associée généralement à des douleurs. Dans la plupart des cas, elle n'évolue pas en période de croissance. Néanmoins, elle peut parfois s'aggraver et imposer alors un traitement chirurgical consistant à bloquer la vertèbre en cause en la reliant au sacrum.